Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Tréguier vue depuis les rives du Jaudy, rue du Port.
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Le Borgne de Kermorvan - Preuves de noblesse pour la Grande Écurie (1718)

Mercredi 20 janvier 2016, transcription de Amaury de la Pinsonnais.

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Preuves de noblesse pour la Grande Écurie, BNF, Département des manuscrits, Français 32103, no 28, fo 63..

Citer cet article

Preuves de noblesse pour la Grande Écurie, BNF, Département des manuscrits, Français 32103, no 28, fo 63., transcrit par Amaury de la Pinsonnais, 2016, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 12 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1175.

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Le Borgne de Kermorvan - Preuves de noblesse pour la Grande Écurie (1718)
96.3 kio.

Lecture

Les pages des Ecuries du Roi, par Gaston de Carné, nouvelle édition, 9,90€.

Bretagne,
novembre 1718

Preuves de la noblesse de Jaques Vincent Le Borgne de Kermorvan, agréé pour être reçu Page du Roy dans sa Grande Écurie, sous le commandement de Son Altesse monseigneur le prince Charles de Lorraine, Grand Écuyer de France.

D’azur à trois huchets ou cors de chasse d’or, enguichés de mesme, et posés deux et un.

Jaques Vincent Le Borgne de Kermorvan, 1700.

Extrait du registre des batêmes de la paroisse de Pleiber-Christ, évesché de Léon, portant que Jaques Vincent Le Borgne, fils de messire Jaques Le Borgne et de dame Catherine Le Borgne sa femme, seigneur et dame de Kermorvan et de Kerjezéquel, naquit le 23e et fut batisé le 24e de septembre de l’an 1700. Cet extrait délivré le 30e d’octobre de la présente année 1718 signé Guedon prêtre commis dans la dite paroisse de Pleiber Christ et légalisé.

Ier degré, père et mère, Jaques Le Borgne, seigneur de Kermorvan, Catherine Le Borgne sa femme, 1686. D’azur à trois huchets d’or enguichés de mesme et posés deux et un.

Contract de mariage de messire Jaques Le Borgne, seigneur de Kermorvan, fils de messire Sébastien Le Borgne et de dame Guillemette de Coetlosquet sa femme, vivants sieur et dame de la Tour, de Queraouël, de Kermorvan et de Kerjezequel, etc, accordé le 7e de février de l’an 1686 avec demoiselle Catherine Le Borgne, fille de messire Gui Le Borgne et de dame Françoise Le Gendre, vivants seigneur et dame de Truscoët. Ce contract passé devant le Carof, notaire à Saint-Paul-de-Léon.

Partage noble et avantageux dans les biens de messire Sébastien Le Borgne et de dame Guillemette de Coetlosquet, sa femme, vivants seigneur et dame de la Tour, donné le 12e d’octobre de l’an 1683 par messire Toussaint Le Borgne leur fils ainé et héritier principal et noble, et seigneur de la Tour Keraouël, à messire Jaques Le Borgne, reçu par Roignant notaire du comté de Maillé.

IIe degré, ayeul, Sébastien Le Borgne, seigneur de la Tour, Guillemette de Coetlosquet sa femme, 1640. De sable à un lion d’argent, l’écu semé de billettes de mesme.

Contract de mariage de noble écuyer Sébastien Le Borgne, fils aîné et héritier principal et noble de noble homme Jean Le Borgne, écuyer, seigneur de la Tour, et de Keraouël, et de demoiselle Marguerite Follevail sa femme, acordé le onzième de janvier de l’an 1640 avec demoiselle Guillemette de Coetlosquet, fille de noble homs Olivier, seigneur de Coetlosquet, et de noble demoiselle Anne de Kersauson. Ce contract est ainsi énoncé dans l’induction des titres représentés par le dit sieur Sébastien Le Borgne le 27e de juin de l’an 1669 devant les commissaires de la Chambre établie par le Roi pour la réformation de la noblesse en Bretagne.

Arrest rendu à Rennes le 19e de juillet de l’an 1669 par les commissaires établie par le Roi pour la réformation de la noblesse de Bretagne, par lequel ils déclarent nobles et issus d’ancienne extraction noble Sébastien Le Borgne, sieur de la Tour, Toussaint Le Borgne, son fils aîné, et Jaques Le Borgne, son fils puîné, etc, en conséquence de qu’ils avoient justifié qu’ils étoient issus de la noble et ancienne maison de Lesquiffiou, que comme cadets ils desendoient de Jean Le Borgne, seigneur de Lesquiffiou, et de dame Marguerite de Kerguennec sa femme, père et mère d’Adrien Le Borgne, fils aîné et héritier principal et noble, dont les autres seigneurs de Lesquiffiou, et d’Yves Le Borgne puîné, seigneur de la Tour, qui de Jeanne Tudgual sa femme eut pour fils et héritier principal et noble Jean Le Borgne, seigneur de Keraouël, qui de Marguerite Follevail de Kersac, sa femme, laissa Sébastien Le Borgne, seigneur de la Tour Keraouël, marié avec Marguerite de Coetlosquet, père et mère des dits Toussaints et Jaques Le Borgne, etc. Cet arrest signé Malescot.

IIIe degré, bisayeul, Jean Le Borgne de la Tour-Keraouël, Marguerite Follevais sa femme, 1614.

Partage noble et de gouvernement noble et avantageux dans les biens de noble homs Jaques Follevail et de demoiselle Marguerite de Lannion sa femme, donné le 9e d’aoust de l’an 1614 par noble homs Jaques Follevais leur fils, sieur de Kersack, à demoiselle Marguerite Follevais sa sœur, femme de noble écuyer Jean Le Borgne, sieur de la Tour-Keraouël. Cet acte, énoncé dans l’arrest ci-dessus.

Transaction en forme de partage noble fait et donné le 9e de janvier de l’an 1614 à nobles Anne Michelle Marie Marguerite et Françoise Le Borgne, par noble homs Jean Le Borgne, leur frère, seigneur de la Tour, comme fils aîné et héritier principal et noble de nobles homs Yves Le Borgne, seigneur de la Tour, et de noble demoiselle Marguerite Tugdual sa femme. Cet acte reçu par de Kersauson est énoncé comme ci-dessus.

IVe degré, trisayeul, Yves Le Borgne de la Tour, Jeanne Tugdual sa femme, 1563.

Décret de mariage de noble homs Yves Le Borgne, seigneur de la Tour, avec demoiselle Jeanne Tugdual, fille de nobles homs François Tugdual, sieur de Keraouël, fait le ... [1] de janvier de l’an 1563 en la juridiction des regaires de la ville de Saint Paul de Léon. Cet acte signé Quersauson, est énoncé comme dessus.

Partage noble et avantageux, dans les successions nobles et de gouvernement noble de temps immémorial de nobles gens Jean Le Borgne et Marguerite de Kerguennec sa femme, donné le 4e de mai de l’an 1564 par nobles homs Adrien Le Borgne, seigneur de Lesquiffiou et de Kernison, eur fils aîné et héritier principal et noble, à noble écuyer Yves Le Borgne son frère juvigneur, seigneur de la Tour, etc. Cet acte reçu par de Goesbriand, est ainsi énoncé dans l’arrest ci-dessus.

Nous, Charles d’Hozier, écuyer, conseiller du Roi, généalogiste de sa maison, juge d’armes et garde de l’armorial général de France, et chevalier de la religion et des ordres nobles et militaires de saint Maurice et de saint Lazare de Savoie, certifions au Roi et à Son Altesse monseigneur le prince Charles de Lorraine, Grand Écuyer de France, que Jaques Vincent Le Borgne de Kermorvan a la noblesse nécessaire pour être reçu au nombre des pages que Sa Majesté fait élever dans sa Grande Écurie, comme il est justifié par les actes énoncés dans cette preuve, laquelle nous avons vérifiée et dressée à Paris le dix-neuvième de novembre de la présente année mil sept cent dix huit, signé d’Hozier.

[Signé] d’Hozier


[1Ainsi en blanc.