Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Voute et sablière de l'église Saint-Melaine de Morlaix, XV et XVIe siècles.
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Armorial du Vaumeloisel C-E (2/6)

Vendredi 15 février 2008, texte saisi par François du Fou, Amaury de la Pinsonnais.

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Source

Paul du Breil de Pontbriand, "Encore un ancien Armorial Breton", Revue Historique de l’Ouest, Vol. 10, notices et mémoires, 1894, p. 5-16, 333-351, 543-554, 799-812 et vol. 11, notices et mémoires, 1895, p. 78-84, 117-148.

Citer cet article

Paul du Breil de Pontbriand, "Encore un ancien Armorial Breton", Revue Historique de l’Ouest, Vol. 10, notices et mémoires, 1894, p. 5-16, 333-351, 543-554, 799-812 et vol. 11, notices et mémoires, 1895, p. 78-84, 117-148, 2008, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 16 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article471.

(voir le début de l’article)

C

Cador [1]. – Missirien le met dans son catalogue, et le sieur Gault dit que les Cador estoient seigneurs de la Pérouse près de la Guerche, évesché de Rennes, et pour armes : D’azur au lion d’argent, coupé d’argent (sic), au croissant de gueules.
1419, Jehan Cador estoit l’un des secrétaires du Duc Jan. Vidi … Le Duc ne luy met pas seulement bien amé, ny féal.

Cambou. – Par la Cour de …, frère Pierre Cambou, prieur de Loméné, avoit pour sceau : Deux fasces, l’escusson surmonté d’un agneau pascal.

Cameleu ou Cancleu. – Jean de Cameleu ou Cancleu, Cher, l’an 1254. – Tiltre de Plancoët.

Campzon. – Maison noble, paroisse de (Plaudren), évesché de Vannes, portoient : D’or à 2 fasces de gueules. – M. de Molac leur donne : accompagnées de 9 merlettes de sable en orle, 3.2.3. (sic).
Il y a eu des gentilshommes de ce nom, dont Ysabeau devenue héritière, avoit espousé Louis, seigneur de la Forest en Languidic.
Hervé de Campzon, possédoit, lors de la réformation de 1426, l’hébergement de Kerouzaut, paroisse de Questembert, évesché de Vannes.
1468, Jan de Campzon estoit de la maison de la duchesse Isabeau.
1479, Jehan, seigneur de Campzon, à une monstre.

Camus. – Anciennement seigneurs de Boisgarin.
1375, Jehan Le Cam… mist son sceau à la request d’Eon le Bon, à un acte de la Cour de Loudéac : (Un croissant accosté de … à dextre, quelque chose comme une rose en pointe).

Carcado. – ce nom est esteint ; les seigneurs portant le nom de Carcado portoient pour armes : D’argent à la croix de sable. – L’héritière de ce nom entra dans le siècle de 1200, dans une branche de puisnés des seigneurs séneschaux féodez et héréditaires de Rohan.

Carcouët. – Correction à G. le B. : Guillemette-Rolande de Carcouët, dame de Carcouët, espousa Bertrand de la Moussaye, cadet de sa maison, dans le siècle de 1400. – D’argent au chevron de gueules, accompagné de 3 molettes d’esperon, suivant l’induction de … de la Moussaye.

Carman. – Addition à G. le B. : François de Léon, puisné du vicomte de Léon, espousa Béatrix de Carman. Tanguy, leurs fils, prist le nom de Carman, et fust père d’Allain de Carman, chevalier, l’an 1402.
D’or au lion d’azur, brisé sur l’espaule d’une tour, soutenue d’une roue. – Ils ont escartelé depuis le lion et la tour.
1252, Hic jacet Allanus de Carman, sur un tombeau de Locrist.
1396, Jan de Carman se plaignit, en plein parlement tenu à Rennes, des outrages reçus du vicomte de Rohan, et fust mis en la sauvegarde du Duc.

Cartier. – Du Cartier, évesché de Rennes : Escartelé argent et azur, à 4 fleurs de lys de l’un en l’autre, selon l’Armorial de M. de Molac.

Champeaux. – Paroisse de …, évesché de Rennes : Bandé d’or et d’azur de 8 pièces ; autrement : Fascé or et azur de 8 pièces, selon l’Armorial de M. de Molac.

Channé. –1211, Petrus de Chaenne. Tiltre de Saint-Sulpice.
1248, Bertrandus, dominus de Chaane, de voluniate Petri, filii sui primogenit, inedit omnia illa quœ Guillelmus de Channe, miles, tenuit in parochiâ de Chane, Bertrando dicto Loche … Liardis uxor Bertrandi de Chaane.

Chapelle (la). – Bonne et illustre maison, paroisse de …, évesché de Saint-Malo, sous Ploërmel. – Il y a trois fiefs différents qu’on appelle la Chapelle en Ploërmel, le Chapelle en Quintin et la chapelle en Sérent, érigée en comté par le roy Henry III en 1576. – Porte : De gueules à une fasce d’hermines.
La Chapelle, seigneurs de la Rochegiffart, mesmes armes que les précédentes, estans puisnés de la branche de Beuves.
1315, Compte rendu à Ollivier de la Chapelle et Raoul du Boschet, chevaliers, des journées que le sire d’Avaugour et de Dinan avoit esté aux armées de Flandres, par ordre du Duc. Scellé de 2 sceaux. – Mémoires de M. de Molac.
1315, Ollivier de la Chapelle avoit les terres de la Chapelle, Trétourné, Dangeais, Baraton, Barédo, Camayon, une du Val. – Tiré d’un livre de comptes.
En la chapelle de l’hospital de Ploërmel, une tombe sur laquelle est gravée une espèce de bande, et sur le milieu d’icelle, un escusson en forme de triangle long, chargé d’une fasce hermines, et au long de la tombe est escrit : Iste tumulus est Don Petro, filio Oliverii de Capellâ.
1318, Le duc Jan de Bretaigne, vicomte de Limoges, créa son amé baron, Monsour Ollivier de la Chapelle, son mareschal général en ost et dehors. Les lettres scellées d’un grand sceau, le Duc à cheval, l’espée nue à la main, l’escu semé d’hermines. – Mémoires de M. de Molac.
1336, Guillaume de la Chapelle pris pour avocat par le sire de Beaumanoir au parlement du Duc.
1413, Guyon de la Chapelle, sire de Molac, gouverneur de Monseigneur Pierre de Bretaigne.
1422, Le Duc donna à son bien amé et féal chevalier et chambellan, messire Jan de la Chapelle, capitaine de Jugon, la confiscation des biens de Jean Gaudin. Ledit Jan de la Chapelle estoit seigneur de Beuves, selon M. de Molac.
1487, Allain de la Chapelle, sire de Molac, lieutenant général de haut et puissant Jehan, sire de Rieux et de Rochefort, lieutenant général du Duc et mareschal de Bretaigne, faisant le faict valable pour ledit lieutenant général et pour les autres barons et seigneurs de Bretaigne tenans son party en l’ost du Roy, rendit par capitulation les ville et chasteau d’Auray à Charles, bastard de Bourbon, sire de Mirembeau, chambellan et conseiller du Roy, nostre sire.
1425, Le Duc accommoda le procès qui fust entre son bien amé et féal chambellan Guyon, sire de la Chapelle et de Molac, garde naturel de Jan de la Chapelle, son fils aisné, d’une part, et ses bien amés et féaux cousin et cousine, les sire et dame de Malestroit, son bien amé et féal chambellan, Jehan Raguenel, vicomte de la Bellière, et sa compaigne, d’autre part, sur une justice à 4 potz qu’iceluy sire de la Chapelle, audit nom, avoit fait lever près la ville de Malestroit, laquelle avoit esté abattue ; elle fut rétablie, etc.
1489, Jehan du Perrier, seigneur de Sourdéac, me d’hostel du Duc, remonstra en présence d’Allain de la Chapelle et de Béatrix de Chauvry, sa femme, seigneur et dame de Molac, que, dès l’an 1477, feu Jean de la Chapelle, seigneur de Molac, et ledit Allain, son fils et héritier, avoient esté interdiz de l’administration de leurs biens, et que ledit du Perrier avoit esté nommé leur tuteur, de quoy requérant estre déchargé, ladite damoiselle fust nommée tutrice de son mary.

Chasse (la). – Nom et maison noble, paroisse d’Iffendic, évesché de Saint-Malo, relevant de Montfort.
Portoient : De gueules à 3 testes de loup arrachées, dentées et languées d’or.

Chastel (du). – Addition à G. le B. : 1274, Noble homme Mre Bernard du Chastel, mist son sceau pour Thomas Quijac. – Il est parlé d’un Bernard, fils de Henry, escuier, duquel ledit Thomas tenoit lesdites terres. Ledit sceau à cheval, tenant un escu chargé de 2 fasces, et le caparaçon du cheval est chargé de fasces, et pour légende : S. Bernardi de Castro, militis.
1341, A très noble et très redouté prince et excellent, Jehan duc de Bretaigne, comte de Richemont et de Montfort, vicomte de Limoges, vos petits bacheliers, Tanneguy du Chastel, Geffroy de Malestroit et Henry de Kaer, salut. – Le reste de l’acte n’est que pour … pour la garnison du Conquest.
1397, Yvon du Chastel, l’un des officiers tenans pour le Duc à Brest.
1440, Guill. du Chastel, l’un des escuiers du Duc. Vidi.
1440, Léonnel du Chastel eust 2 aulnes ½ de satin cramoisy, pour un pourpoint que le Duc luy donna. Vidi.
1451, Thomas du Chastel joint avec d’autres gentilshommes au procès contre l’ayde imposée en l’évesché de Léon.
Etc.

Châteaudérec. – Par. de …, év. de Vannes.
Vairé d’or et de sable, selon M. de Molac.

Châteaugiron. – 1237, Jacobus, dominus Castrigironis dedit decimas in parochia Sancti Tuduali sitas, quas Jarnigonus, miles, de Malonido, contulerat abbatiœ Sancti Jacobi Montisfortis. Sceau : (Coupé de … et de …, à 3 besans ou tourteaux de …, 2 en chef, et 1 en pointe).
En 1316, Briend de Châteaugiron eschangea sa chastellenie et baronnie de Châteaugiron, hébergements, forteresses, domaines et dépendances, avec le Duc Jehan, lequel luy bailla en contreschange son manoir dou Domaine, chasteaux, forteresses et hébergements, excepté son chasteau de Brest, et les feus et tenus que M. Hervé de Léon et M. Bernard du Chastel possèdent.
1402, Mre Armel de Châteaugiron eust 5 escus du Duc, pour un service des trépassés fait pour feu Jean…
1409, Armel de Châteaugiron, premier et proche chambellan du Duc, fust par luy envoïé vers … roy d’Angleterre, qui avoit espousé Janne de Navarre, mère dudit Duc, pour rendre hommage audit roy du comté de Richemont ; l’acte daté du chasteau d’Elven.
1426, Me Jean de Châteaugiron, secrétaire et argentier du connestable de France. Vidi.
1416, Valance de Bégu, dame de Châteaugiron, receut 346 l. pour avoir servi la Duchesse. – Scellé d’un petit sceau comme une croix.

Châteaulogier. – Evesché de Rennes.
Vidi un sceau de la Cour de Châteaulogier de l’an 1494, qui estoit un escu portant un : escartelé aux 1er et 4e : un escartelé, qui estoit Raguenel, aux 2e et 3e d’or au chef endanché de sable, qui estoit Châteaulogier. – Ces mesmes armes sont en alliance avec un seigneur du nom de Molac, dans une vitre des Cordelliers de Vannes.
Sçavoir si à Châteaulogier, ils avoient porté le nom de Chastellier, portant : D’or au chef endenché de sable, car j’ay veu quelques mémoires qui donnoient ces armes à des Chastellier.

Chauny. – Paroisse de Bréal, evesché de Rennes : d’Azur bandé d’argent, à 3 roses de gueules, au chef d’argent, chargé de 3 fleurs de lys d’azur.

Chemillé. – 1252, le sceau de Thomas de Chemillé : Des alérions et un franc-quartier, chargé
1284, Guy de Chemillé, chevalier, seigneur de Mort ( ?) et de Brochessac avoit ce sceau. Il fist adjourner Allain, vicomte de Rohan, son frère, au sujet du testament de Mons. Jean de Chemillé, son père, mort.
1284, Thomas de Chemillé, escuier, s’accommoda avec M. Allain, vicomte de Rohan, chevalier, son frère, au sujet du bienfait de la succession de Mme Aliénor, sa mère.

Chesnay (du). – Sieur du Chesnay, évesché de Rennes : d’or bandé de sable, à 3 marmittes d’argent.

Chesnel. – Seigneur de la Chaperonnays : De sable à la bande fuselées d’or, ou : De sable à 5 fusées d’or en bande.
1322, Berthelot Chesnel, chevalier, sur les limites de Normandie.
Gaufridus Chesnelli … 1371, témoin pour la canonisation de Charles de Blois.
Guillaume Chesnel, abbé de Redon, 1439. – Tiltre de Redon.

Chèze (la). – Chasteau, bourg et paroisse au diocèse de Saint-Brieuc.
Aliénor de la Chèze, dame de la Chèze, fille d’Eudon, comte de Porhoët, et de Jeanne de Léon, porta par mariage la seigneurie de la Chèze, dans le siècle de 1200, à Allain, seigneur vicomte de Rohan, et on voit, sur le manteau de la cheminée d’une grande salle qui est ruinée, 3 escussons, le 1er un escusson en pointe chargé d’un lion, qui estoient apparemment les armes de la Chèze, le 2e un escu party au 1er : de Rohan et au 2e : de Léon, et le 3e aussy party de Rohan et du lion ; ce qui fait voir que le lion estoit les armes de l’héritière de la Chèze. – Et on voit dans l’abbaye de Lantenac fondée par Eudo, comes, dans le siècle de 1100, un lion pareil, et dans les vitres : De gueules au lion d’argent, couronné d’or. – Et on voit à Josselin et plusieurs églises qui relèvent de Porhoët, d’anciens escussons de pareilles armes.

Chouan. – J’ay veu un acte de 1426 rapporté à Rennes, auquel le sceau de noble homme Pierre Chouan, mis à la requeste de Raoulet Boisvin, lequel sceau est un escu en pointe, chargé de 3 chats huans, 2 en chef et 1 en pointe, et un lambeau en chef à 3 pendans.

Chouart. – Messire Pierre Chouart, conseiller du Duc, parlement général 1455 : De gueules à la bande d’argent, bordée de sable, chargée de 3 chouettes de sable, membrées et becquées de gueules.

Cintré. – Evesché de Rennes : D’argent au chevron de gueules, accomp. de 3 losanges de mesmes.

Cléguennec. – Maison et tige noble, paroisse de Naizin, évesché de Vannes, sous le duché de Rohan. – Les gentilshommes de ce nom portent : De gueules à 3 croissans d’argent, 2 et 1, au franc-quartier d’azur, chargé de 4 macles d’or, qui sont les armes de Madio, anciens seigneurs de Kerdréan des Bois. – Celuy qui espousa Hélène Madio, héritière de Kerdréan, et ceux qui en sont descendus, adjoutèrent le franc-quartier, qui sont les armes des Madio, anciens seigneurs de Kerdréan. – Les seigneurs de Lantillac, de Meslin et autres ne mettent plus de franc-quartier.

Clisson. – Voyez Kerfaut.

Coëtamour. – Addition à G. le B. : D’argent au lion rampant de sable, accompagné de 3 estoiles, 2 en chef, 1 en pointe.

Coëtanfao. – Maison dans la paroisse de Séglien, évesché de Vannes, relevant du duché de Rohan, possédé autrefois par les seigneurs portant en surnom Kerriec, et qui avoient pour armes : D’azur à une fleur de lys d’or, accompagnée de 2 molettes de mesmes.
Marguerite de Kerriec, dame de Coëtanfao, porta cette maison à Hervé du Quellenec, seigneur de l’Estang, dont vint Jeanne du Quellenec, dame de l’Estang et de Coëtanfao, qui espousa Pierre de Plœuc, seigneur de Kervégant, dont vint Marie de Plœuc, dame de l’Estang et de Coëtanfao et de Garlo, qui espousa Ollivier de Kercoent, seigneur de Kergournadec’h et de Troheon. – Ladite terre de Coëtanfao fust donnée en partage à un cadet de Kercoent, tellement qu’elle est encore possédée par un seigneur de Kercoent.

Coëtlan. – Vidi, dans un acte de l’an 1307, que Jehan Coëtlan avoit pour sceau un escu chargé d’une aigle esploïée à 2 testes.

Coëtmeur. – Paroisse de Guicourvest, évesché de Léon : D’argent à un escu de gueules en abisme, accompagné de 6 croix recroiselées d’azur, en orle. – On voit ces armes dans les vitres de l’église de Landivisiau et sur un tombeau.
Vidi, dans un acte passé par la Cour de Pontivy, qu’en l’an 1421, Ollivier de Coëtmeur, seigneur de Lesturgant près Pontivy, vivoit et que son sceau estoit un escu chargé d’un arbre qui paroit comme un houx, et en chef une molette d’esperon du costé dextre, et un croissant du costé senestre.
Payen de Coëtmeur, chevalier, l’an 1348, selon Chastelet ; mais dans les Mémoires de M. le baron du Vieuxchastel, (se voit que) Salomon de Coëtmeur, seigneur de Coëtmeur, estoit mort l’an 1348, et que Jeanne de Coëtmeur, dame de Coëtmeur, espousa Allain de Penhoët, fils puisné de …, et que Jeanne de Penhoët, fille d’Allain, espousa Allain de Karimel, seigneur de Coëtfret, et que Olive de Karimel, héritière de Coëtfret et de Coëtmeur, espousa Jan Tournemine, seigneur de Kermelin.

Coëtrevault. – 1306, Juhel de Coëterbaut (ou Coëtrevaut) baille en eschange à Henry de Plédran la moitié du saut (sic) du moulin des grèves. – L’acte passé par la Cour de Penthièvre, et le sceau dudit Juhel estoit : Un croissant et 3 macles en chef. – Mémoire de M. de Molac.

Coëtuhan. – J’ay veu un acte que, dans le siècle de 1400, Aliette de Coëtuhan, dame de Coëtuhan, en la paroisse de Bréhan, évesché de Saint-Brieuc, avoit espousé Alain de Bréhand, seigneur de Glescoët, et que François de Bréhand, seigneur de Glescouët, fust leur fils aisné, héritier principal et noble.
Vidi un acte de l’an 1419, passé dans la vicomté de Rohan, par lequel Guillaume de Coëtuhan avoit pour sceau, un escu escartelé aux 1er et 4e : trois croissans, aux 2e et 3e : 3 macles.
Vidi un acte de l’an 1440, passé dans la vicomté de Rohan, auquel est un sceau chargé de 3 macles. – Je croix que c’est Coëtuhan en Bréhand-Loudéac.
Revoyez pour sçavoir si c’est Coëtuhan en Bréhand.

Cohan. – 1401, Raoul de Cohan, pour sceau : 3 huchets.

Coménan. – Vidi un acte de 1412, de Monsour Morice de Coménan, chevalier, mary de Mahaut de Montfort, qui estoit veuve de Jehan du Fou, seigneur de Noïent ; ledit Morice avoit pour sceau un escu en pointe, couché, chargé de trois molettes d’esperons, deux en chef et une en pointe, l’escu soutenu de 2 lions, pour timbre un casque, pour cimier 2 cornes de bœuf, au milieu desquelles est une molette pour cimier. – Ledit Morice de Coménan estoit seigneur de Bauverel ou Bouverel, paroisse de Sérent, évesché de Vannes.
1431, Robert de Coménan eust X escus, par ordonnance du Duc.
1432, Jehan, duc de Bretaigne, donna à son bien amé et féal chambellan, messire Morice de Coménan, à cause de son hostel de Bouverel et qu’il estoit noble et de noble chevalerie et ancesterie, pouvoir de tenir ses bois défendables. Vidi.

Comte (le). – Seigneur du Helfau, paroisse d’Elven : De gueules à la bande engreslée d’or.
1471, Jehan le Comte avoit autrefois acheté les fiefs de Botbleiz et de Rohic de Jean de la Chapelle, seigneur de Molac, et de N…, sire de Maure, mary et procureur de Janne de la Chapelle, sœur dudit sire de Molac, retira lesdites terres au nom de sa femme, lesquels fiefs ledit seigneur de Maure revendit à escuier Guillaume Guillemet, qui en obtint les lods et ventes du Duc.
Me Pierre le Comte, me des requestes de l’hostel du Duc, l’an 1475. – Tiltre de Redon.
1479, Jehan le Comte, seigneur du Helfau, dans une monstre.

Condest. – Autrefois seigneur de la Morteraye.
1300, Péan de Condest s’obligea au Duc de tenir la sergenterie de la Rochebernard, pour la tenir du Duc à devoir de …
1371, Eon de Condest, fust constitué capitaine de la ville et tour de Redon, par le duc Jean, qui le nomme fils de son féal chevalier, Payen de Condest.
1374, Péan de Condest acquit les maison et appartenances du Bosquay, de Guillaume du Bosquay, héritier principal de son père.
1384, Messire Pierre de Condest appelé au parlement général.
1389, Jehan de Condest vendit au Duc le manoir du Bosquay, près Muzillac, six vingt escus à la rose, lequel ledit Condest avoit eu par retrait lignager de Pierre du Bosquay.
Eon de Condest, fils et héritier principal de feu messire Payen de Condest, mist son sceau qui estoit : 3 espées ou poignards, la pointe en haut ; pour cimier un cyprès.

Cornouaille. – Addition à G. le B. : On dit que les anciens comtes de Cornouaille portoient : D’argent au croissant de gueules, surmonté d’un escu d’or, chargé de 3 roses de gueules, ou selon l’Armorial breton, recueilli par le sieur le Borgne, en parlant de Quemper, portoient : D’argent à 3 hermines de sable.
1084. – Hoël, comte de Cornouaille, mort, et Louise, duchesse de Bretaigne, sa femme, morte l’an 1071, père et mère d’Allain Fergent, duc de Bretaigne, mort l’an 1119.
Raynaldus de Cornubiâ, présent à Rennes à la confirmation de l’abbaye de Bégar, par Conan IV, depuis l’an 1156 jusqu’en l’an 1171.
1269, Gaufridus de Cornubiâ, miles, accomoda … Rivallonum Henrici Rozaudi, armigerum, ex una parte, et Guidonem et Allanum et Henricum ejus frates juniores, ex allerâ parte, secundum, assisas veteres leonenses.
1369, Guiette de Cornouaille, fille aisnée et principale héritière de Monsour Guill. de Cornouaille, à l’assentement de Monsour Jehan de Pestivien, son mary, donna à Marie de Cornouaille, sa sœur puisnée, femme de Guill. de Rosmadec, le manoir de Goarino, paroisse de Mélisac (Milizac ?), et celle (sic) de Peurtzguen au terroir de Kémenet-Guégant, en la diocèse de Vannes, proche de Landerneau, pour 200 l. de rente, avec les sceaux des parties. – Passé par la Court de Quemper-Corentin.
1390, Guillaume de Cornouaille, chevalier, donne acquis pour des vaisseaux emploïés pour le service du Duc.
1452, Messire Jean de Cornouaille avoit procès contre Henri de Villeneufve et Jeanne de Cornouaille.

Corpsnuds. – J’ay veu dans un vieil armorial : De sable à 3 corps nuds d’argent, sans testes, pieds ny mains, posés en pal.
Informez-vous s’il y a eu une maison de ce nom.

Cortepie. – 1235, Johannes Cortepie, sceau : (3 escussons, 2.1). – Tiltre de l’abbaye de la Vieuxville.

Couësbo. – Addition à G. le B. : J’ay veu dans un vieil armorial : la pièce de Couësbou, paroisse de Guer, évesché de … : De sable à la croix d’argent, chargée de 3 coquilles de gueules.

Cour (la). – Il y a une maison de ce nom en la paroisse de la Nouée, évesché de Saint-Malo, sous Porhoët. – Portoient : De gueules à 3 estamatz d’argent. – Informez-vous exactement du blason.
A Beauregard, paroisse de Cléguerec, évesché de Vannes, sous le duché de Rohan, il y a des seigneurs portant le nom et les armes de la Cour, aïant un chef d’argent.
J’ay veu un acte de 1301, passé à Pontivy, où Ollivier de la Coura pour armes dans son sceau : Chargé d’une coupe ou d’un estamat ou pints.

Creux (du). – Raoul du Creux, chevalier, seigneur de la Folie, l’an 1369, portoit : De gueules à 3 fasces d’or, la bande d’hermines sur le tout, suivant les anciennes vitres de l’église d’Evran.
1458, Marguerite du Creux, dame de la Folle et de l’Aublairie, en la paroisse d’Evran, fille d’Ollivier du Creux et d’Ysabeau de Tréal, porta lesdites seigneuries par mariage à Briand de Beaumanoir, seigneur du Besso. – Elle avoit pour frère Jan du Creux, qui mourut apparemment jeune.

D

Damnois. – 1413, J’ay veu un sceau de Pierre Damnois, qui avoit pour armes : Un oyseau et une estoile dans le canton senestre.

Daulec (ou d’Aulec). – Paroisse de …, évesché de Léon, près Porhoët : D’or fascé de gueules, accomp. de 3 estoiles de mesmes.

Daviche. – Vidi un acte de 1403, par la Cour de Porhoët, auquel est le sceau de Paien Daviche, dans lequel est un escu en pointe chargé de 3 fermaux ou boucles, 2 en chef, 1 en pointe.

Davy. – sieur de Troadiou, évesché de Tréguier : D’azur à un croiseté d’argent, selon M. le marquis du Reffuge. – Informez-vous, car cela ne s’accommode pas avec l’Armorial breton.
1371, M. Roger Davy [2], mentionné dans un acte de Janne de Rostrenen, vicomtesse de Rohan. – Mém. de M. de Molac. – On a veu dans les chartres du chasteau de Nantes que ladite Janne de Rostrenen avoit espousé en premières noces ledit Roger Davy, et en deuxièmes noces le vicomte de Rohan, et qu’elle mist son sceau des armes de Rostrenen accompagnées de celles dudit M. Roger David qui avoit une fasce accomp. de 3 quintefeuilles 2.1, et de l’autre costé estoient les armes de Rohan.

Denais (le). – Seigneurs de Cargouët.
1422, Olivier le Denais. – Sceau : D’or à 2 chevrons de sable, chargé d’un léopard issant de sable, lampassé de gueules.

Derrien. – Seigneur de Kermainguy, paroisse de Cléder, évesché de Léon : losangé argent et sable, à la fasce de gueules chargée d’un croissant d’argent.
Ils ont pris le nom de Kermainguy, depuis quelque temps et laissé celuy de Derrien.
Ollivier Derrien dans une montre de 1371, escuier.
Jean, Yvon et Ollivier Derrien entre les nobles de Cléder.

Derval. – Addition à G. le B. :
Bonabes, seigneur de Derval, chevalier, 1275, Bail. – Sceau : 2 fasces seulement.
Guillaume de Derval, chevalier, 1275, Bail.

Diable (le). – Seigneurs de Saint-Guétas : De gueules à 10 molettes d’or, 4. 2. 4.

Dinan. – Maison esteinte dont il y a une grande ville et un chasteau dans l’évesché de Saint-Malo.
L’Armorial breton du sieur Le Borgne dit que les anciennes armes estoient : De gueules à une croix ancrée d’argent, chargée de 5 hermines de sable. – Je ne scay sur quel fondement, car tout le monde scait que les armes de Dinan sont : De gueules à 4 fusées d’hermines mises en fasce, accompagnées de 6 besans de mesme, 3 en chef, 3 en pointe.
Depuis l’an 1084 jusqu’en 1112, Geffroy de Dinan donna à l’abbaye de Saint-Florent, lieu pour bastir des moulins au bout du pré où l’on avoit accoutumé de faire les combats, en la chastelenie du chasteau du Pont de Rance, et des terres proche le chasteau de Dinan. Rivallon le Roux, frère dudit Geffroy, donna la vallée près le chasteau, pour bastir une esglise et couvent et un bourg, le tout consenti par Emme, femme de Geffroy, et de Geffroy et Allain, leurs fils. – C’est où est le prieuré de Léhon.
1180, Rolland de Dinan, dominus Dinanni, fonda l’abbaye de Beaulieu, présens : Hervé de Guitté, Guillaume et Hervé Hamon, Robert et G. Villico, Petro Hamoni, Alano Langevin, Alano de Barrâ, Rad. et Al. Gruel.
Etc.

Donges. – Echiqueté d’or et d’azur, suivant un vieil inventaire de la maison de Rieux.
1138, Savaricus, vicecomes Dongii, présent à un acte de fondation fait à l’abbaye de Marmoutiers, par Conan, duc de Bret.
1219, R., vicecomes de Dongii fust accommodé par le Duc avec Guillelmo Angerii, milite.
1220, Thibaud de Rochefort, vicomte de donges, donna à l’abbaye de Lanvaux. Présens : Tavignon, son oncle, Théophaine, son aïeule, qui devoient prouver qu’Allain de Lanvaux, son neveu, y donnoit son consentement. – Mém. de M. de Molac.

Dourdun ou Dourdan. – Vidi le sceau de Berthelot de Dourdun ou de Dourdan, selon que j’ay peu lire, de l’an 1413, dans lequel estoit un escu chargé d’un chef et une fasce croiselée.

Drouillard. – D’azur à 3 pommes de pin d’or, 2 et 1.
L’an …, il y a eu un abbé de Prières nomme … Drouillard, dont on voit les armes à ladite abbaye comme celles-cy.
1451, Lorans Drouillard, secrétaire du Duc, eust confirmation des terres afféagées en sa faveur, par le feu Duc, prés Bernon en Rhuis, et fust receu à hommage comme noble.

E

Eder. – Un seigneur portant le nom d’Eder espousa une fille de Beaumanoir, qui luy porta en mariage des fiefs qu’on appeloit Beaumanoir en Quintin, qu’on appelle depuis cette alliance Beaumanoir-Eder.
M. Guillaume Eder, 1382, du conseil du Duc, – tiltre de Redon, – le 10e présent de la fondation de Saint-Michel du Champ près d’Auray.
Messire Pierre Eder, l’an 1412, dans un acte de l’abbaye de Redon, où Jan, sire de Rieux et de Rochefort, mareschal de France, prie son bien amé cousin, messire Pierre Eder, de mettre son sceau en l’absence du sien ; le sceau dudit Eder estoit : Une fasce accompagnée de 3 quintefeuilles, 2 en chef, 1 en pointe ; sur l’escusson : un casque surmonté d’une aigle naissante, et, pour supports : 2 griffons. Vidi.
En l’an 1416, Raoulet Eder, escuier, conseiller, trésorier et receveur général du Duc. Vidi.
1419, Messire Pierre Eder, chevalier du conseil du Duc. Vidi.
1422, 12e janvier, le Duc Jan donna à son bien amé et féal chevalier, messire Pierre Eder, son chambellan et maistre de son hostel, la seigneurie de Plouagat, confisquée sur Charles de Blois, à cause que ledit Eder avoit esté prisonnier par ledit Charles de Blois, et, tant pour plusieurs services notables faits et qu’il rendoit, que pour la garde et gouvernement de la personne de M. le comte de Montfort, fils aisné du Duc.
1444, ledit Pierre Eder, chevalier et chambellan du duc François, eust douze vingt livres monnoie de pension viagère…
1462, Noble Homme Jehan Eder, seigneur de la Haye et de Plouagat, par la Cour de Gouello, vendit plusieurs rentes et dixmes à noble escuyer Charles de Liscoët, etc.
1444, Escuier Jehan Eder, enfant de chambre du Duc. Vidi.
1416, Pierre Eder, chevalier, premier maistre d’hostel du Duc. Vidi.
1420, Raoulet Eder, conseiller du Duc, capitaine du chasteau de l’Isle.
1457, Jehan Eder, institué capitaine du Croisic, avoit pour femme Marguerite de Malestroit.
1517, Robert Eder, escuier, seigneur de Beaumanoir, présent avec noble et puissant Charles de Beaumanoir, seigneur du Besso, etc., au contrat de mariage de noble et puissant Charles de Couvran.

Ergué. – Anciennement seigneurs de Lezergué portoient selon M. le baron du Vieux-Chastel : De gueules à une croix potencée d’argent, cantonnée de 4 croisettes de mesme.

Escuier (l’). – 1401, Guill. de l’Escuier rendit aveu, au sire de Fontenay et de Loïat, des hébergements, terres, juridictions et obéissances qu’il avoit dans la seigneurie de Loïat. – son sceau : 3 croissans et 2 estoiles ; passé par la Cour de Ploërmel, l’an 1394.
Guillaume l’Escuier estoit receveur de Ploërmel lors de la réformation de 1418, et, l’an 1432, s’opposa, comme procureur de noble et puissant Jehan, seigneur de la Chapelle et de Molac, à des lettres obtenues par messire Morice de Coménan pour les bois de Bouverel.

Espinart. – 1406, Ollivier Espinart mist son sceau à un aveu rendu au seigneur de Brambéat, mais je n’ay pas veu le sceau.

Espinay. – Addition à G. le B. :
Hamelin d’Espinay, sixième parmy les chevaliers nommés présens dans une fondation faite, l’an 1174, à l’abbaye de St-Melaine.
1346, Jouhan d’Espinay. – Son sceau : Un lion et une bande sur le tout, chargée de 3 fleurs de lys d’or.
Simon d’Espinay, alloué et passé de la Cour d’Espineray, 1378 ; son sceau estoit : Un lion à l’estoile mise en haut de l’escusson, au costé dextre ; pour cimier un arbre.
1335, Jehan d’Espinay, hoir de feu messire Payen d’Espinay, avoit procès contre messire Georges de St-Gilles.
1399, Simon d’Espinay, séneschal de Vitré.

Espine (l’). – Seigneurs du Breil-l’Espine, selon l’Armorial de M. de Molac.
Guill. Spinae, concedente fratersuo et duabus filiabus (quas) habebat de priore uxore suâ, filiâ scilicet Reginaldi Botherel, dedit abbatiœ Veleris villœ … (sans date).
Gaufridus Spinâ, filius Hamonis Spinae, et Aelis uxor sua, filia Alani, dolensis seneschalli, parle de sa sœur, Julienne, mariée à W. de Montbourcher, père de Geffroy ; les actes sans dates. – Le sceau dudit Geffroy Spinae : Trois escussons. – Tiltres de la Vieuville.
1259, Juliana, reticta Guillelmi de Montbourcher, militis, filia Gui Spinae, cum assensu Gaufridi de Montbourcher, primogeniti … dedit, etc.

Evesque (l’). – Il y avoit des seigneurs de ce nom qui possédoient le terre de Saint-Jean-l’Evesque, par. de Saint-Malon, év. de Saint-Malo, portoient pour armes : d’Azur à 3 testes de léopard, 2.1.
Etc.


(à suivre...)


[1NdT : Cet article a été saisi par François du Fou. Voir le début de l’armorial.

[2NdT : chevalier anglais installé en Bretagne durant la guerre de Succession.