Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Château de Blain (ou la Groulais), propriété de Clisson puis Rohan (XIII-XVIe siècles).
Photo A. de la Pinsonnais (2004).

Meur de Kerigounan (de) - Preuves de noblesse pour la Grande Écurie (1720)

Samedi 25 juin 2022, transcription de Amaury de la Pinsonnais.

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Source

Bibliothèque nationale de France, Département des Manuscrits, Français 32103, no 53, folio 112.

Citer cet article

Bibliothèque nationale de France, Département des Manuscrits, Français 32103, no 53, folio 112, transcrit par Amaury de la Pinsonnais, 2022, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 23 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1434.

Meur de Kerigounan (de) - Preuves de noblesse pour la Grande Écurie (1720)

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Lecture

Les pages des Ecuries du Roi, par Gaston de Carné, nouvelle édition, 9,90€.

Bretagne, 21 juin 1720.

 

Preuves de noblesse de Vincent de Meur de Kerigounan, agréé pour estre elevé page du roi dans sa Grande Écurie, sous le commandement de Son Altesse monseigneur le prince Charles de Lorraine, Grand Écuyer de France.

D’argent à une fasce d’azur, surmontée d’un croissant de gueules.
Casque de trois quarts.

 

Ier degré, produisant – Vincent de Meur de Kerigounan, 1702.

Extrait du regitre des batesmes de la paroisse de Plounerin, evesché de Tréguier, portant que Vincent de Meur, fils de Nicolas de Meur, ecuyer, seigneur de Kerigounan, et de damoiselle Marie-Josephe de la Boessière, sa femme, naquit le dixieme d’avril de l’an mile sept cens deux, et fut batisé le dix-spetiesme desdits mois et an. Cet extrait délivré le dix-septiesme de février de l’an mile sept cens cingt, signé Le Bihan de Kerallo, recteur de l’église de Plounerin, et légalisé.

 

IIe degré, père et mère – Nicolas de Meur, seigneur de Kerigounan, Marie-Josephe de la Boessière, sa femme, 1701. De sable, à un sautoir d’or.

Contract de mariage de Nicolas de Meur, seigneur de Kérigounan, acordé le troisiesme de juin de l’an mile sept cens un, avec damoiselle Marie-Josephe de la Boessière, dame du Marquez. Ce contract passé devant Crézoles et Le Boulanger, notaires des juridictions du Vieux Marché de Kéranrais et de Kermorch.

Jugement des comissaires généraux du Conseil rendu à Paris le vingt-neuviesme du mois d’aoust de l’an mile six cens quatrevingt dix neuf par lequel Nicolas de Meur, sieur de Kérigounan, est maintenu dans la qualité d’écuyer avec sa postérité née et à naitre en légitime maiage. Ce jugement signé Hersent.

Aveu et dénombrement du manoir de Kérigounan, mouvant de la chatelenie de Guerlisquin, donné le seiziesme de mai de l’an mile six cens quatre vingt quatorze par Nicolas de Meur, ecuyer, seigneur dudit lieu de Kérigounan, comme héritier de Jean de Meur, son père, vivant seigneur dudit lieu, à haut et puissant seigneur Louis-François du Parc, seigneur de Locmaria et de Guerlisquin. Cet aveu reçu par Garrande et Bleïan, notaires de la juridiction de Guerlisquin.

Extrait du regitre des batêmes de la paroisse de Plouverin, eveché de Tréguier, portant que Nicolas de Meur, fils de nobles homs Jean de Meur, seigneur de Kérigounan et du Châtel, et de Jeanne de Kerprigent, sa femme, fut batisé le troisiesme de mai de l’an mile six cens cinquante un. Cet extrait signé Le Pon, prestre recteur de ladite eglise.

 

D’argent à une fasce d’azur, surmontée d’un croissant de gueules.

IIIe degré, ayeul – Jean de Meur II, seigneur de Kerigounan, Jeanne de Kerprigent, sa femme, 1654. D’azur à un léopard d’or, accompagné de trois quintefeuilles de mesme, deux posées en chef, et l’autre à la pointe de l’ecu.

Partage noble de la succession de Philipes de Kerprigent, vivant seigneur de Kerprigent et de Kerovent, fait le vingt quatre novembre mil six cent cinquante quatre, entre damoiselle Jeanne de Kerprigent, femme de Jean de Meur, seigneur de Kérigounan, et fille ainée dudit seigneur de Kerprigent et de damoiselle Marie Le Goalez, sa veuve, et noble homme Giles de Kerprigent, seigneur de Kerprigent et de Kervent, fils ainé et héritier principal et noble dudit Philippes de Kerprigent. Cet acte reçu par Kergariou, notaire de la cour royale de Tréguier, pour le siège de Lanion.

[folio 112v] Partage noble des biens de nobles homs François de Meur et de damoiselle Jeanne Guillaume, sa femme, vivans seigneur et dame de Kérigonan, fait le vingt troisiesme de juillet de l’an mile six cens cinquante quatre, entre nobles homs Jean de Meur, leur fils ainé et héritier principal et noble, seigneur dudut lieu de Kérigonnan, et damoiselles Madelene et Jeanne de Meur, ses sœurs, dame de Pratmeur et de Kerjolis. Cet acte reçu par Le Bris, notaire à Guerlisquin, eveché de Tréguier.

Extrait du regitre des batesmes de la paroisse de Carnoet, evesché de Quimper, portant que Jean de Meur, fils de François de Meur, ecuyer, sieur du Chatel, et de damoiselle Jeanne Guillaume, sa femme, fut batisé le quinziesme du mois de novembre mile six cens vingt trois. Cet extrait signé Roncels, vicaire de ladite eglise.

 

IVe degré, bisayeul – François de Meur, seigneur de Kérigounan, Jeanne Guillaume, sa femme, 1615. De gueules à une tour d’argent crénelée.

Contract de mariage de François de Meur, ecuyer, sieur du Chatel, fils ainé et héritier principal et noble de nobles gens François Meur, et Isabeau L’Olivier, sa femme, sieur et dame de Kérigounan, acordé le seize de juin de l’an mile six cens quinze avec damoiselle Jeanne Guillaume, fille de nobles gens Jean Guillaume et Marguerite Loriot, sieur et dame de Penanlan. Ce contract passé devant Briant et Peyron, notaires de la juridiction de Carhaix.

Partage noble des biens nobles et de gouvernement noble et avantageux de François de Meur, ecuyer, sieur de Kérigounan, et de damoiselle Isabeau L’Olivier, sa veuve, fait le premier juin de l’an mile six cens trente huit, entre François de Meur, leur fils ainé et héritier principal et noble, et Maurice de Meur, son frère juvinieur, ecuyer, sieur de Lescarzou. Cet acte reçu par Disse, notaire des juridictions de Lesmoal et de Fernois.

 

Ve degré, 3e ayeul – François de Meur, seigneur de Kérigounan, Isabelle Olivier de Locrist, sa femme, 1592. D’argent à une fasse de gueules engreslée d’or, accompagnée de trois quintefeuilles de gueules, posées deux en chef et l’autre à la pointe de l’ecu.

Donation de la métairie noble de Kérigounan faite le septiesme avril de l’an mil cinq cens quatre vingt douze par damoiselle Isabeau Olivier, dame de Kérigounan, à damoiselle Isabelle Olivier, sa nièce, fille ainée de Maurice Olivier, ecuyer, sieur de la Villeneuve, et de damoiselle Louise de Locrist, sa femme, en faveur du mariage qui avoit été accordé le mesme jour entre ladite Isabelle Olivier, leur fille, et François Meur, ecuyer, sieur de Kérigounan. Cet acte reçu par Jégou, notaire à Morlaix.

Partage des biens de noble homme Jean Meur, vivant sieur de Kérigounan, et de damoiselle Isabelle Turnier, sa veuve, fait le l’onziesme avril de l’an mile cinq censt quatre vingt neuf, entre François Meur, ecuyer, leur fils ainé et héritier principal et noble, et noble gens Maurice, Guillaume et Jean Meur, ses freres juvigneurs. Cet acte signé par les parties.

[folio 113] Inventaire des biens de noble homme Jean Meur, sieur de Kergoet, mort de la peste dans sa maison de Guerlas, l’an mile cinq cens soixante huit, commencé le treize et clos le quinziesme jour du mois de mars de l’an mile cinq cens soixante dix, à la requeste d’Isabeau Turnier, sa veuve, pour la conservation des droits et comme tutrice de François, Maurice, Guillaume, Jean, Isabeau, et Marguerite Meur, ses enfans. Cet inventaire signé Meur, et du Dresnai.

 

VIe degré, 4e ayeul – Jean Meur, sieur de Kerigounan, Isabeau Tournier, sa femme, 1572.

Quitance donnée le huit septembre mil cinq cent soixante douze par damoiselle Isabeau Tournier, veuve de noble homme Jean Meur, sieur de Kérigounan, à noble homme Maurice Meur, ecuyer, sieur de Lesmoualech. Cet acte signé du Dresnai.

Partage noble des successions nobles de noble Guillaume Meur, et de Marie Hémeri, sa femme, vivant sieur et dame de Lesmoalech, fait au bourg de Plounerin, le vingt troisiesme de mai de l’an mile cinq cent soixante trois, entre nobles gens et issus de noble extraction, Maurice Meur, leur fils ainé et héritier principal et noble, sieur dudit lieu de Lemoalech, et Jean Meur, son frère juvigneur, sieur de Kérigounan. Cet acte signé Kercabin, et Gueguen.

 

VIIe degré, 5e ayeuls – Guillaume Meur, sieur de Lesmoalech, Marie Hémeri, sa femme, 1522. D’or à trois chouettes de sable, les becs et les pattes de gueules, posées deux et une, et un annelet de sable posé en cœur.

Transaction faite le vingt septiesme d’octobre mile cinq cens vingt deux entre Guillaume Meur, et Jean Hémeri, son beaupère, sur les diférents qu’ils avoient pour le payemement de la dot qui avoit été promise par ledit Jean Hémeri, à Marie Hémeri, sa fille, et de feue Caterine Le Berre, sa femme, par le contract de son mariage avec ledit Guillaume Meur. Cet acte reçu par Quesenec et du Plessier, notaires à la cour de Guerlisquin.

Transaction faite le seiziesme de juin de l’an mile cinq cens cinquante un entre nobles gens Maurice Meur, sieur de Kerazren, heritier principal et noble de nobles gens Nicolas Meur, son père, aussi fils ainé et heritier principal et noble de nobles gens Maurice Meur, et Marie de Kercabin, sa femme, vivans sieur et dame dudit lieu de Kerazren, et Guillaume Meur, sieur de Lesmoalech, frère juvigneur dudit feu Nicolas Meur, par laquelle comme nobles gens et issus de noble et en juvigneurie des successions desdits Maurice Meur et Marie de Kercabin, leurs père et mère, et ayeul et ayeule. Cet acte reçu par Lagadec, notaire à Morlaix.

 

VIIIe degré, 6e ayeul – Maurice Meur, sieur de Kerazren, Marie Kercabin sa femme, 1504. De gueules à trois croix d’argent, posées [1].

Transaction faite le vingt-uniesme de mai de l’an mile cinq cens quatre sur le partage des biens de Maurice Kercabin et de Mahaut Bodiou, sa femme, entre Henri Kercabin, leur fils ainé et héritier principal et noble, et Marie Kercabin sa sœur, femme de Maurice Meur. Cet acte reçu par Kernechguernic, notaire à Guerlisquin.

Extrait des regitres de la chambre des comptes de Nantes portant que Morice Meur est employé dans un rôle des montres de nobles tenant fiefs nobles et autre sujets aux armes de l’evesché de Tréguier, tenus à Guingamp le huitiesme de janvier de l’an mile quatre cens soixante dix neuf. Cet extrait signé Guillermo, auditeur en ladite chambre.

 

Nous, Charles d’Hozier, écuyer, conseiler du roi, juge d’armes et garde de l’armorial général de France, généalogiste de la maison et des ecuries de Sa Majesté, et chevalier de la religion et des ordres nobles et militaires de Saint-Maurice et de Saint Lazare de Savoie,

Certifions au Roi et à Son Altesse monseigneur le prince Charles de Lorraine, Grand Écuyer de France, que Vincent de Meur de Kérigounan, à la noblesse nécessaire pour estre admis au nombre des pages que Sa Majesté fait élever dans sa Grande Écurie, ainsi qu’il est justifié par les actes qui sont énoncés dans cette preuve que nous avons vérifiée et dressée à Paris, le vendredi vingtuniesme jour du mois de juin de l’an mile sept cens vingt.

[Signé] d’Hozier


[1Le blasonnement n’est pas terminé, il aurait du se terminer par deux et un.