Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Vestiges du château-fort de la Hunaudaye, forteresse des Tournemine (XIII-XVIIe).
Photo A. de la Pinsonnais (2008).

Goyon du Vaurouault - Preuves pour la Grande Écurie (1712)

Vendredi 19 avril 2019, transcription de Amaury de la Pinsonnais.

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Source

Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32102, no 76, fol. 170.

Citer cet article

Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32102, no 76, fol. 170, transcrit par Amaury de la Pinsonnais, 2019, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 15 mars 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article296.

Goyon du Vaurouault - Preuves pour la Grande Écurie (1712)

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Lecture

Les pages des Ecuries du Roi, par Gaston de Carné, nouvelle édition, 9,90€.

Bretagne, avril 1712

 

Preuves de la noblesse de Claude-Charles Goyon du Vaurouaut, presentée pour etre reçu page du roi dans sa Grande Écurie, sous le comandement de Son Altesse monseigneur le comte d’Armagnac, Grand Écuyer de France.

D’argent à un lion de gueules couronné, langué et armé d’or. Casque.

 

Claude-Charles Goyon du Vaurouaut, 1695.

Extrait du regitre des batesmes de la paroisse de Pléhérel, éveché de Saint-Brieuc, portant que Claude-Charles, fils de messire Charles Goyon, seigneur du Vaurouaut, et de dame Françoise Hiacinthe Boschier sa femme, naquit le 24 et fut batisée le 26e d’aoust de l’an 1695. Cet extrait delivré le 23e de mars de la presente année 1712. Signé Hervi, recteur de l’eglise de Pléhérel, et légalisé.

 

Ier degré – Père et mère. [Charles] [1] Goyon III, seigneur du Vaurouaut, Françoise Hiacinthe Boschier sa femme, 1686. D’azur à une fleur de lis [au pied] nouri, et florencée [d’or].

Contract de mariage de messire Charles Goyon, chevalier, seigneur de Vaurouault et de la Villegourai, fils ainé et heritier principal et noble de messire Pierre Gouyon, vivant seigneur de Beaulieu, et de dame Jeanne de la Chapelle sa veuve, acordé le 21e d’avril de l’an 1686 avec demoiselle Françoise Hiacinthe Boschier, fille de messire Claude Boschier, seigneur de la Ville Haslé, etc., et de dame Françoise Tranchant. Ce contract passé devant Micault, notaire à Lamballe.

Demission de biens faite le 22e de janvier 1686 par messire François Goyon, chevalier, seigneur du Vaurouaut, au profit de messire Charles Goyon, son neveu et son heritier principal et noble comme fils de messire Pierre Goyon, vivant chevalier, seigneur de Beaulieu. Cet acte reçu par Paumier, notaire de la cour de la Hunaudaie.

 

IIe degré – [Ayeul] et ayeule. [Pierre] Goyon, [seigneur] du Vaurouaut, [Jeanne] de la Chapelle, sa femme, 1663.

D’argent à un lion de gueules couronné, lampassé et armé d’or.

Contract de mariage de messire Pierre Goyon, seigneur du Vaurouaut, acordé le 13e d’aoust 1663 avec demoiselle Jeanne de la Chapelle, fille de messire Jean de la Chapelle, seigneur des Nos, et de dame Helene Tranchant. Ce contract passé devant Guéhéneuc, notaire de la cour de Matignon.

Arrest rendu à Rennes le 25e de fevrier 1669 par les commissaires de la Chambre établie par le roi pour la

 

[folio 170v]

reformation de la noblesse en Bretagne, par lequels ils déclarent noble et issu d’ancienne extraction noble messire Pierre Goyon, chevalier, seigneur de Vaurouaut. Cet arrest signé Le Clavier.

Assiette de dote faite le 30e d’aoust 1663 à dame Claude Visdelou, par Pierre Goyon son fils, comme fils ainé et heritier principal et noble de messire Charles Goyon, vivant chevalier, seigneur du Vaurouaut. Cet acte reçu par Julien, notaire à la Hunaudaie.

 

IIIe degré – Bisayeul et bisayeule. Charles Goyon II, seigneur du Vaurouaut, Claude Visdelou, sa femme, 1629. D’argent à trois testes de loup de sable languées de gueules et posées de profil, deux et une.

Contract de mariage de messire Charles Goyon, seigneur du Vaurouaut, fils ainé et heritier principal et noble de messire Briand Goyon, vivant seigneur de la Villegourai et de la Villerogon, et de dame Marguerite de Saint Denoual, sa femme, acordé le onzieme d’aoust 1629 avec demoiselle Claude Visdelou, fille de messire Gile Visdelou, chevalier, seigneur de Bienassis, et de dame Françoise de Quellenec. Ce contract passé devant Raoul, notaire à Lamballe.

Partage noble en juvignerie des biens nobles et de gouvernement noble et avantageux suivant l’assise du comte Geofroi, laissés par Briand Goyon, vivant seigneur du Vaurouaut et de la Villegourai, et par dame Marguerite de Saint Denoual sa femme, fait le 13e de fevrier 1636 entre messire Charles Goyon, leur fils ainé et heritier principal et noble, et nobles gens Pierre Goyon, seigneur de la Villerogon, Gile Goyon, seigneur de Saint Martin, et Jaques Goyon, seigneur de la Demiville, ses frères. Cet acte reçu par de la Mare, notaire à Matignon.

 

IVe degré – Trisayeul et trisayeule. Briand Goyon, seigneur du Vaurouaut, Marguerite de Saint Denoual, sa femme, 1604. De gueules à dix billettes d’or posées quatre, deux et quatre.

Décret fait et arresté le 9e d’aoust 1604 pour le mariage de noble homme Briand Goyon, seigneur du Vaurouaut, fils ainé et heritier principal et noble de noble homs Charles Goyon, seigneur de la Villegourai, et de dame Louise Persart sa femme, acordé avec demoiselle Marguerite de Saint Denoual, fille de noble et puissant George de Saint Denoual, seigneur et vicomte de Saint Denoual, etc., et de dame Marguerite Morel de Putanges. Cet acte passé devant le senechal de la cour de Penthievre, au siege de Lamballe, et signé Bertho.

 

[folio 171]

Ve degré, [4e] ayeul et ayeule. Charles Goyon, [seigneur] du Vaurouaut, [Louise Persart], sa femme, 1587.

Donation mutuelle, faite le 9e de novembre 1587 entre nobles gens Charles Goyon, seigneur du Plessis et de Vautouraude, dans la paroisse de Saint Meloir, et Louise Persart, sa femme. Cet acte reçu par Martin, notaire à Saint-Malo.

Transport fait le 16e juin 1591 par nobles hommes Charles Goyon, sieur du Vautouraude, et par Bertrand Goyon son frère, sieur du Vaudurand, à noble homme Jaques Goyon, leur frère, seigneur de Launai-Comats, comme heritiers dans les biens nobles de noble homme Lancelot Goyon, seigneur du Vaurouaut et de la Villegourai, et de demoiselle Renée Lambert, leurs père et mère. Cet acte reçu par Leveillé, notaire à Saint-Malo.

 

VIe degré – [5e] ayeul et ayeule. [Lancelot] Goyon, [seigneur] du Vaurouaut, [Renée] Lambert, sa femme, 1570.

Donation mutuelle faite le 10e de fevrier 1577 entre noble homme Lancelot Goyon, seigneur du Vaurouaut et de la Villegourai, et Renée Lambert, sa femme. Cet acte reçu par Le Clerc, notaire à Matignon.

Acord fait le 10e d’aoust 1562 entre demoiselle Caterine Goyon, femme de Jaques Labé, ecuyer sieur de Gardon, et Lancelot Goyon, son frere, ecuyer seigneur du Vaurouaut et de la Villegourai, sur le partage qu’elle lui demandoit dans les biens de François Goyon dont il etoit le fils ainé et heritier principal et noble, parce qu’outre que ces biens nobles et avantageux avoient eté de temps immémorial gouvernés et partagés noblement et avantageusement par leurs predecesseurs, comme personnes issus, extraits, et gouvernés de l’etat de noblesse, ligne et haute generation, ces heritages riches et opulants montoient encore à la valeur de 500 livres de rente etc. Cet acte reçu par Saint Meloir, notaire de la cour de Matignon.

 

Nous, Charles d’Hozier, conseiller du roi, genealogiste de sa Maison, juge général des armes et des blazons, et garde de l’armorial general de France, et chevalier de la religion et des ordres militaires de saint Maurice et de saint Lazare de Savoie, certifions au Roi et à Son Altesse monseigneur Louis de Lorraine, comte d’Armagnac, de Brionne et de Charni, Grand Écuyer de France, commandeur des ordres

 

[folio 171v]

du Roi, grand senechal de Bourgogne et gouverneur d’Anjou, etc., que Claude-Charles Goyon du Vaurouaut a la noblesse necessaire pour etre reçu au nombre des pages que Sa Majesté fait élever dans sa Grande Écurie, comme il est justifié par les actes qui sont énoncés dans cette preuve, laquelle nous avons vérifiée et dressée à Paris le vendredi huitieme jour du mois d’avril de l’an mil sept cent douze.

Signé d’Hozier.


[1La numérisation de la BNF a tronqué quelques mots en marge.