Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Plafond du Palais du parlement de Bretage, salle de la Cour d'Assise.
Photo A. de la Pinsonnais (2008).

Aubert de Courserac - Preuves pour Saint-Cyr (1729)

Mardi 23 août 2011, transcription de Loïc Le Marchant de Trigon.

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Preuves de noblesses des demoiselles de Saint-Cyr, BNF, Département des manuscrits, Français 32128, fos 39-40.

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Preuves de noblesses des demoiselles de Saint-Cyr, BNF, Département des manuscrits, Français 32128, fos 39-40, transcrit par Loïc Le Marchant de Trigon, 2011, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 3 décembre 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article981.

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Aubert de Courserac - Preuves pour Saint-Cyr (1729)
78.6 kio.

Bretagne, Saintonge  [1] et Angoumois - Avril 1729

Preuves de la noblesse de demoiselle Thérèze Henriette Aubert de Courserac, agréée pour estre admise au nombre des filles demoiselles que Sa Majesté fait élever dans la Maison Royale de St Louis, fondée à St Cir, dans le parc de Versailles.

Lozangé de gueules et d’azur, et une bande d’or, brochante sur le tout.

Ier degré. Thereze Henriette Aubert de Courserac, 1721.

Extrait du regitre des batesmes de la paroisse de la ville de Brest, evesché de Léon, portant que Thérèze Henriette, fille de messire Charles Aubert, seigneur de Courserac, capitaine de frégate et chevalier de l’ordre militaire de St Louis, et de dame Marie Anne de Longueville, sa femme, naquit le trente, et fut batisée le trente uniesme du mois de juillet de l’an mile sept cens vingt un. Cet extrait signé Kerret, recteur de l’eglise de Brest, et légalisé.

IIe degré – Père et mere. Charles Aubert, seigneur de Courserac, Marie Anne de Longueville, sa femme, 1710. D’argent à un chevron de gueules.

Contract de mariage de messire Charles Aubert, seigneur de Courserac, lieutenant de vaisseau du Roi, et capitaine d’une compagnie franche de la marine, fils de Leonor [2] Aubert, seigneur de Bardon, et de demoiselle Caterine Groussaud, sa femme, acordé le vingt sixiesme de juillet de l’an mile sept cens dix avec demoiselle Marie Anne de Longueville, fille de messire Paul de Longueville, seigneur de la Maison Blanche, de Champmorant et de Crain, capitaine de vaisseau du Roi, et dame Genevieve Le Roi. Ce contract passé devant Guillou, notaire à Brest.

Extrait du regitre des batesmes de la paroisse de St Romain du lieu de Courserac, au dioceze de Saintes portant que Charles, fils de Léonor Aubert, ecuyer seigneur de Courserac, et de demoiselle Caterine Groussaud, sa femme, naquit le six et fut batisé le vingt septiesme du mois de mars de l’an mile six cens soixante dix. Cet extrait signé Cartier, curé de l’eglise de St Romain de Courserac, et légalisé.

IIIe degré – Ayeul. Léonor Aubert, seigneur de Courserac, Caterine Groussaud, sa femme, 1650.

Contract de mariage de Léonor Aubert, ecuyer sieur de Courserac, fils de Louis Aubert, ecuyer seigneur de Bardon, et de demoiselle Henriette Gombaud, sa femme, acordé avec demoiselle Caterine Groussaud, le treiziesme de novembre de l’an mile six cens cinquante. Ce contract passé devant Estourneau, notaire au bourg de Mathas.

[fo 39 verso] Ordonance rendue à La Rochelle, le cinquiesme de juillet de l’an mile six cens quatre vingt dix neuf, par le sieur Bégon, comissaire départi, dans ladite generalité par laquelle il maintient dans la qualité de noble et d’ecuyer Léonor Aubert, sieur de Courserac et de Bardon, demeurant audit lieu de Courserac, election de St Jean d’Angeli. Cette ordonance signé Begon.

IVe degré – Bisayeul. Louis Aubert, seigneur de Courserac, Henriette Gombaud de Champfleuri, sa femme, 1630. Palé d’or et de gueules de quatre pieces.

Contract de mariage de Louis Aubert, ecuyer sieur de Bardon, et de Courserac, fils de Jean Aubert, vivant ecuyer sieur de Mosnac, et de demoiselle Marie Festiveau, sa femme, acordé le dix neuviesme de novembre de l’an mile six cens trente avec demoiselle Henriette Gombaud, fille de haut et puissant messire Henri Gombaud, chevalier seigneur de Champfleuri, et de dame Elizabeth Herbert. Ce contract passé devant Robert, notaire à Saintes.

Ordonance rendue le vingt deuxiesme de juin de l’an mile six cens soixante sept par le sieur d’Aguesseau, comissaire départi dans la généralité de Limoges, par laquelle il donne acte à Louis Aubert, ecuyer sieur de Bardon, et à Leonor Aubert, son fils, ecuyer sieur de Courserac, de la représentation qu’ils avoient fait devant lui des titres justificatifs de leur noblesse. Cette ordonance signé d’Aguesseau.

Ve degré – Trisayeul. Jean Aubert, sieur de Mosnac, Marie Festiveau, sa femme, 1609.

Contract de mariage de Jean Aubert, ecuyer sieur de Mosnac, fils de Louis Aubert, ecuyer sieur de Bardon et de Courserac, et de demoiselle Charlote Grain de Saint Marsaut, sa femme, acordé le treiziesme de décembre de l’an mile six cens neuf, avec demoiselle Marie Festiveau, fille d’Elie Festiveau, seigneur de Landes, conseiller au Parlement de Bourdeaux et de demoiselle Suzanne Morsan. Ce contract passé devant Regnard, notaire à St Jean d’Angeli.

Echange d’héritages fait le vingt neuviesme de juillet de l’an mile six cens neuf, entre haut et puissant messire Jaques de Pons, chevalier seigneur de la Caze et de Marsan, et Louis Aubert, ecuyer sieur de Bardon et de Courserac. Cet acte reçu par Barbotin, notaire au lieu de Thors, ressort de St Jean d’Angeli.

[fo 40 recto] VIe degré – 4e ayeul. Louis Aubert, sieur de Courserac, Charlote Grain de Saint Marsaut, sa femme, 1577. De sable à trois ailes d’or, posées deux et une.

Contract de mariage de Louis Aubert, ecuyer sieur de Monac, fils de Charles Aubert, ecuyer sieur de Bardon, et de demoiselle Caterine Vigier, sa femme, acordé le vingt quatriesme de decembre de l’an mile cinq cens soixante dix sept, avec demoiselle Charlote de Saint Marsaut, fille de Jean de Saint Marsaut, ecuyer sieur de Mazotes, et de Puiguillier et de demoiselle Caterine Belcier. Ce contract passé devant Augier, notaire à Angouleme.

Testament de Louis Aubert, ecuyer sieur de Bardon, dans la paroisse de Courserac, fait le sixiesme de mai de l’an mile six cens vingt six, par lequel il legue la troisiesme partie de son patrimoine à Louis Aubert, son petit fils ecuyer sieur dudit lieu de Courserac, fils de Jean Aubert, vivant ecuyer sieur de Monac, et de demoiselle Marie Festiveau. Cet acte reçu par Ranconeau, notaire à St Jean d’Angeli.

Nous, Louis Pierre d’Hozier, juge d’armes de France, chevalier de l’ordre du Roi, son conseiller maitre ordinaire en sa Chambre des comptes à Paris, conseiller d’honeur en l’Hotel de ville, généalogiste de la maison et des ecuries de Sa Majesté et de celles de la Reine,

Certifions au Roi que demoiselle Thérèze Henriette Aubert de Courserac, a la noblesse nécessaire pour estre admise aux nombre des filles demoiselles que Sa Majesté fait élever dans la maison royale de St Louis, fondée à St Cir, dans le parc de Versailles, comme il est justifié par les actes qui sont énoncés dans cette preuve, laquelle nous avons vérifiée et dressée à Paris le samedi neuviesme jour du mois d’avril de l’an mile sept cent vingt neuf.

[Signé] d’Hozier.


[1Une seconde main a ajouté ce mot.

[2Était précédé de messire, rayé par la seconde main.