Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Voute et sablière de l'église Saint-Melaine de Morlaix, XV et XVIe siècles.
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Martin de la Bigotière - Preuves de noblesse pour les Écoles militaires (1784)

Vendredi 19 août 2022, transcription de Guillaume de Boudemange.

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Source

Bibliothèque nationale de France, département des Manuscritsd Français 32095, no 3.

Citer cet article

Bibliothèque nationale de France, département des Manuscritsd Français 32095, no 3, transcrit par Guillaume de Boudemange, 2022, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 16 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1537.

Martin de la Bigotière - Preuves de noblesse pour les Écoles militaires (1784)

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Bretagne, 1784.

 

Procès-verbal des preuves de la noblesse de François-Marie Martin de la Bigotière, agréé par le Roi pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans les écoles royales militaires.

D’argent à trois quintefeuilles de sable.

 

Ierdegré, produisant – François-Marie Martin de la Bigotière, 1772.

Extrait des registres de la paroisse de Saint-Germain, ville et diocèse de Rennes, province de Bretagne, portant que François-Marie, fils d’écuyer Joseph-Marie Martin, chevalier, seigneur de la Bigotière, et de dame Marguerite-Pélagie Louazon, son épouse, naquit le 26 de fevrier 1772 et fut batisé le lendemain. Cet extrait signé Carron, curé de Saint Germain de Rennes, est légalisé.

 

IIe degré, père – Joseph-Marie-Mathurin Martin de la Bigotière, Marguerite-Pélagie Louazon, sa femme, 1769.

Extrait des registres de la paroisse de Saint-Germain, ville et diocèse de Rennes, portant qu’écuyer Joseph-Marie-Mathurin Martin, chevalier, seigneur de la Bigotière, majeur, fils de feu écuyer messire Jean-Batiste Martin, seigneur de la Bigotière, Boisjouan et autres lieux, et feue dame Jeanne-Claire-Geneviève de la Chevière, batisé à l’église paroissiale d’Arbresec le 10 [1] de juin 1742, demeurant [folio 1v] en la paroisse de Martigné-Ferchaud, et demoiselle Marguerite-Pélagie Louazon, majeure, fille du sieur Toussaint Louazon, sieur de Vergeal, marchand, et de demoiselle Anne-Marie Morel, demeurante en la dite paroisse de Saint Germain de la ville de Rennes, reçurent la bénédiction nuptiale le 4 d’octobre 1769. Cet extrait signé des Prés, recteur de Saint Germain, est légalisé.

Certificat dont la teneur suit : « Je soussigné commis juré du greffe des Etats de Bretagne certifie à qui il appartiendra que monsieur Joseph-Marie Martin, chevalier de la Bigotière, est inscrit au rôle de messieurs de l’ordre de la noblesse qui ont assisté aux Etats convoqués et assemblés par autorité du roi en la ville de Rennes en l’année 1782, lequel a pris place et séance et a eu voix déliberative. En foi de quoi, j’ai signé le présent à Rennes le 17 septembre 1783 » (signé) « Duval-Pineu » (scellé et légalisé).

D’argent à trois quintefeuilles de sable.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse d’Arbresec en la sénéchaussée de Rennes, portant qu’écuyer Josep[h]-Marie-Mathurin, fils posthume d’écuyer messire Jean-Batiste Martin, seigneur de la Bigotière, du Boisjouan et autres lieux, et de dame Jeanne-Claire-Geneviève de la Chevrière, son épouse, naquit le 10 de juin 1742 et fut batisé le surlendemain. Cet extrait signé Petit, curé d’Arbresec, est légalisé.

 

IIIe degré, ayeul – Jean-Batiste Martin de la Bigotière, Jeanne-Claire-Geneviève de la Chevrière, sa femme, 1731.

Contrat de mariage de messire Jean Martin, chevalier, seigneur de la Bigottière, du Boisjouan, de la Chenaudière et autres lieux, demeurant en son manoir de la Bigottière, paroisse de Retiers, évêché de Rennes, autorisé par dame Jeanne Pierre, dame du Boisjouan, sa mère, accordé le 1er fevrier 1731, avec demoiselle Jeanne-Claire de la Chevrière, fille de messire Jean-Batiste de la Chevière, et de dame Marie-Rose Jameu, son épouse, seigneur et dame du lieu, demeurans en leur maison seigneuriale de la Chevière, paroisse de Martigné, susdit évêché de Rennes. Ce contrat fut passé à la maison seigneuriale de la Tremblaye, devant de la Bourdonnaye et Duguéret, notaires.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Gastines, diocèse d’Angers, portant que Jean-Antoine [2], fils de messire Paul-François Martin, chevalier, seigneur de Boisjouan, et de dame Jeanne Pierres, son épouse, fut batisé le 13 d’avril 1709 âgé de quatre jours. [folio 2] Parain, messire Joseph Martin, representant messire Jean Martin, chevalier, seigneur de la Bigotière, son père. Cet extrait signé Rabache-Basirez, curé de Gastines, est légalisé.

 

IVe degré, bisayeul – Paul-François Martin du Boisjouan, Jeanne Pierre de Laquerry, sa femme, 1708.

Contrat de mariage d’écuyer Paul-François Martin, sieur du Boisjouan, fils aîné d’écuyer Jean Martin, sieur de la Bigottière, demeurants à la maison noble de la Bigottière en la paroisse de Retiers, accordé le 6 de juin 1708, avec demoiselle Jeanne Pierre de Laquerry, fille mineure de défunt écuyer François Pierre, sieur de Laquerry, et de dame Antoinette Maloeuvre, dame de Laquerry, sa veuve, demeurantes au bourg et paroisse de Gatines en la province d’Anjou. En faveur duquel mariage ledit sieur de la Bigottière donne en avancement de droit successif au dit sieur du Boisjouan, la jouissance de la métairie de Mainbrault en ce qu’icelui sieur de la Bigottière y étoit fondé et étoit propriétaire comme héritier de défunt écuyer Jean Martin, sieur de la Bigottière, son père. Ce contrat fut passé au bourg et paroisse de Monssé [3] devant Jean Perrière, notaire des cours royales de Rennes, et René Guihery qui en retint la minute, notaire de la baronnie de la Guerche.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse d’Arbresec, évéché de Rennes en Bretagne, portant que Paul-François, fils d’écuyer Jean Martin et de demoiselle Marquise Jacquelot, seigneur et dame du Boisjouan et de la Chesnaudière, naquit le 7 de mars 1680, fut batisé à la maison le même jour à cause du péril de mort, et reçut le supplément des cérémonies du batême le 8 d’avril 1693. Cet extrait signé Petit, curé d’Arbresec, est légalisé.

Contrat de mariage de messire Jean Martin, chevalier, seigneur de la Chenaudière, fils aîné principal et noble de messire Jean Martin, chevalier, et de dame Jeanne de Juigné, son épouse, seigneur et dame de la Bigotière, du Boisjouan, de la Chenaudière et autres lieux, demeurants à leur maison seigneuriale de la Bigotière, paroisse de Retiers et évêché de Rennes, accordé le 14 de décembre 1677 avec demoiselle Marquise Jacquelot, fille de défunt messire Louis Jacquelot, chevalier, conseiller du roi en parlement de Rennes, et de dame Louise Cibouault, seigneur et dame de la Vicomté de la Motte, de la Rouaudière et autres lieux, demeurants au [folio 2v] lieu seigneurial de la Huberdrie, paroisse de la Rouaudière. Ce contrat fut passé au lieu seigneurial de la Blottais devant René Cointet, notaire en la cour et baronnie de Pouancé, demeurant au village de la Brillaudière près la dite paroisse de la Rouaudière.

Arrêt de la chambre établie par le roi pour la réformation de la noblesse du pays et duché de Bretagne rendu à Rennes le 18 de décembre 1668, par lequel Jean Martin, écuyer, sieur de la Bigotière, qui avoit épousé demoiselle Jeanne de Juigné et avoit pour fils aîné héritier principal et noble autre Jean Martin, est déclaré noble et issu d’extraction noble ; comme tel il lui est permis et à ses descendants en mariage légitime de prendre la qualité d’écuyer, et il est ordonné que son nom seroit employé au catalogue des nobles de la sénéchaussée de Rennes. Cet arrêt, où est énoncé le contrat de mariage du dit Jean Martin, sieur de la Bigotière, avec la dite demoiselle Jeanne de Juigné, sous la datte du 18 d’octobre 1639, est signé Malescot.

 

Nous, Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France, et [en] cette qualité commissaire du roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves des écoles royales-militaires, chevalier Grand-Croix-honoraire de l’ordre royal des Saints Maurice et Lazare de Sardaigne.

Certifions au Roi que François-Marie Martin de la Bigotière a la noblesse requise pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans les écoles royales-militaires, ainsi qu’il est justifié par les actes énoncés et visés dans ce procès-verbal que nous avons dressé et signé à Paris le quatorzième jour du mois d’avril de l’an mil sept cent quatre-vingt-quatre.

 

[Signé] d’Hozier de Sérigny


[1Une astérisque renvoie ici à une note en fin de paragraphe : Erreur : c’est 12.

[2Une astérisque renvoie à une autre note en fin de paragraphe : Il n’est pas prouvé que ce Jean-Antoine soit le Jean ou Jean-Batiste auteur de ce IIIe degré : ce pourroit être un frère germain de ce dernier.

[3Lire Moussé aujourd’hui en Ille-et-Vilaine.