Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Voute et sablière de l'église Saint-Melaine de Morlaix, XV et XVIe siècles.
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Chevière (de la) - Preuves pour l’École royale militaire (1765)

Mercredi 9 novembre 2011, transcription de Jean-Claude Michaud.

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Preuves de noblesse pour l’École royale militaire, BNF, Département des manuscrits, Français 32069, no 19.

Citer cet article

Preuves de noblesse pour l’École royale militaire, BNF, Département des manuscrits, Français 32069, no 19, transcrit par Jean-Claude Michaud, 2011, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 16 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1043.

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Chevière (de la) - Preuves pour l’École royale militaire (1765)
88.1 kio.

Bretagne, 1765

Procès-verbal des preuves de la noblesse de Benjamin-Pierre de la Chevière, agréé par le Roi pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans l’Hôtel de l’École royale militaire.

D’argent à trois massacres de cerf, de gueules, posés deux en un.

Ier degré, produisant, Benjamin-Pierre de la Chevière, 1752.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Martigné-Ferchauld, diocèze de Rennes, portant que Benjamin-Pierre de la Chevière fils de messire Jean-Batiste de la Chevière chevalier, seigneur du dit lieu, et de dame Jeanne-Elizabeth de la Motte, naquit le trois de mars mil sept cent cinquante-deux, et fut batisé le même jour. Cet extrait signé Guillou curé de Martigné, et légalisé.

IIe degré, père. Jean-Batiste-André-René de la Chevière, Gabrielle-Jeanne-Elizabeth de la Motte sa femme, 1735.

Contrat de mariage de messire Jean-Batiste-André-René de la Chevière, chevalier, seigneur de la Chevière, y demeurant, paroisse de Martigné-Ferchauld, province de Bretagne, evêché de Rennes, fils de messire Jean-Batiste de la Chevière chevalier seigneur du dit lieu, et de dame Roze Jameu son épouse, accordé le huit fevrier mil sept cent trente-cinq avec demoiselle Gabrielle-Jeanne-Elizabeth de la Motte demeurante au château de Senonne en Anjou, fille de messire Jean marquis de la Motte chevalier, seigneur de Senonne, et de dame Elizabeth-Suzanne Prevost. Ce contrat passé au château de Senonne devant Menard notaire royal en Anjou résident à Poüancé.

Extrait des regîtres de la paroisse de Martigné-Ferchaud, evêché de Rennes, portant que Jean-Batiste-André-René fils de messire Jean-Batiste de la Chevière ecuyer, seigneur du dit lieu, et de dame Roze Jameu son épouse, fut ondoyé le vingt-sept avril mil sept cent douze et reçut le supplément des cérémonies du batême le dix-sept may suivant. Cet extrait signé Mellet de la Tramblais recteur de Martigné, et légalisé.

IIIe degré, ayeul. Jean-Batiste de la Chevière, Roze Jameu sa femme, 1707.

Contrat de mariage d’ecuyer Jean-Batiste de la Chevière sieur de la Chevière, y demeurant, fils d’ecuyer Anne de la Chevière et de dame Renée Lauglé, sieur et dame du Breil, accordé le vingt-trois fevrier mil sept cent sept avec demoiselle Roze Jameu fille de noble homme Jean Jameu et de dame Marie le Ray, sieur et dame de la Morlière, demeurante en la ville de Martigné, evêché de Rennes, où ce contrat fut passé devant Boueste notaire.

Extrait des regîtres des batêmes de la paroisse de Ruffigné, evêché de Nantes, portant que Jean-Batiste fils d’Anne de la Chevière ecuyer, et de dame Renée Lauglé sa femme, sieur et dame du Breil, naquit le vingt et un septembre et fut batisé le neuf octobre mil six cent quatre-vingt-quatre. Cet extrait signé le Gendre recteur de Ruffigné, et légalisé.

IVe degré, bisayeul. Anne de la Chevière du Breil, Renée Lauglé sa femme, 1675.

Extrait des regîtres de mariages de la paroisse de Saint-Martin de Fercé, evêché de Rennes, portant qu’ecuyer Anne de la Chevière sieur du Breil, de la paroisse de Martigné-Ferchaud, et demoiselle Renée Lauglé dame de la Pécaudière, fille de noble homme Jean Lauglé sieur de la Briays, et de demoiselle Perrine Chrestien, reçurent la bénédiction nuptiale le quatre de novembre mil six cent soixante et quinze. cet extrait signé Communal recteur de Fercé, et légalisé.

Arrêt de la Chambre établie par le Roy pour la réformation de la noblesse des Pays et Duché de Bretagne rendu à Rennes le vingt-deux août mil six cent soixante-neuf, par lequel Anne de la Chevière fils de messire Jean-Batiste de la Chevière ecuyer, sieur du dit lieu, du Plessis-Mahé et du Breil, chef du nom et armes du dit lieu de la Chevière, y demeurant, paroisse de Martigné-Ferchaud, evêché de Rennes, et de noble demoiselle Guyonne Bonnier, a été déclaré noble et issu d’ancienne extraction noble et comme tel il lui a été permis et à ses descendans en légitime mariage de prendre la qualité d’ecuyer ; et il a été ordonné que son nom seroit employé dans le catalogue des nobles de la sénéchaussée de Rennes. Cet arrêt signé le Clavier.

Extrait des regîtres de batêmes de la paroisse de Martigné-Ferchaud, evêché de Rennes en Bretagne portant qu’Anne fils d’ecuyer Batiste de la Chevière seigneur du dit lieu, et de demoiselle Guyonne Bonnier sa femme, fut batisé le vingt-six fevrier mil six cent quarante-sept. Cet extrait signé Mellet de la Tramblais recteur de Martigné, et légalisé.

Nous Antoine-Marie d’Hozier-de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France en survivance, et en cette qualité commissaire du Roy pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves de l’École royale militaire et du collège royal de la Flèche, chevalier-grand croix-honoraire de l’ordre royal de Saint Maurice de Sardaigne,

Certifions au Roi que Benjamin-Pierre de la Chevière a la noblesse nécessaire pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans l’Hotel de l’École royale militaire, ainsi qu’il est justifié par les actes énoncés et visés dans ce procès-verbal que nous avons dressé et signé à Paris l’onzième jour du mois de septembre de l’an mil sept cent soixante-cinq.

[Signé : ] d’Hozier de Sérigny.