Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Tonquédec, forteresse des Coëtmen, rebâtie à partir de 1406 et démantelée en 1626.
Photo A. de la Pinsonnais (2007).

Lorgeril (de) - Preuves pour la Grande Ecurie (1721)

Mercredi 8 juin 2016, transcription de Armand Chateaugiron.

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Catégories de l'article

Source

Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32103..

Citer cet article

Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32103., transcrit par Armand Chateaugiron, 2016, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 13 novembre 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article207.

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Lorgeril (de) - Preuves pour la Grande Ecurie (1721)
160.5 kio.

Lecture

Les pages des Ecuries du Roi, par Gaston de Carné, nouvelle édition, 9,90€.

Bretagne, mai 1721.

Preuves de la noblesse de Louis-François-Nicolas de Lorgeril, agréé pour estre reçu page du roi, dans sa Grande Écurie, sous le commandement de Son Altesse monseigneur le prince Charles de Lorraine, grand écuyer de France.

Louis-François-Nicolas de Lorgeril, 1708. De gueules à un chevron d’argent, chargé de cinq mouchetures d’hermines de sable, et accompagné de trois molettes d’éperons d’or, posées deux en chef et une en pointe. Casque.

Extrait du regître des batesmes de la paroisse de Saint Sauveur de Dinan, au diocèse de Saint-Malo, portant que Louis-François-Nicolas, fils de messire Louis-François de Lorgeril, seigneur de Lorgeril, et de dame Marie-Madelène-Marthe Géraldin sa femme, naquit le 14 et fut batisé le 15e d’avril de l’an 1708. Cet extrait délivré le 19e d’avril de la presente année 1721. Signé Harel, curé de l’eglise Saint-Sauveur de la ville de Dinan et légalisé.

Père. Louis-François de Lorgeril, seigneur de Lorgeril, Marie-Madelène-Marthe Geraldin, sa femme, 1705. D’hermines à un sautoir de gueules.

Contract de mariage de messire Louis-François de Lorgeril, seigneur de Lorgeril et des Perrières, fils de messire Toussaint de Lorgeril, vivant seigneur du Verger et de la Chapronaie, et de dame Marie Durand sa veuve, acordé le 15e d’octobre de l’an 1705 avec demoiselle Marie-Madelène-Marthe Géraldin, fille de Nicolas Géraldin, écuyer, et de demoiselle Anne Malbrancq. Ce contract passé devant Pilot, notaire à Saint-Malo.

Création de tutelle à François et à Toussaint de Lorgeril, enfans de messire Toussaint de Lorgeril, vivant seigneur de Lorgeril, faite par le sénéchal de Vannes et donnée à dame Marie Durand leur mère, le 27e de juin de l’an 1686. Cet acte signé Ragot.

IIe degré, ayeul. Toussaint de Lorgeril, seigneur de Lorgeril, Marie Durand, sa femme, 1679. D’argent à neuf [losanges] de sable, posées en trois, trois, trois.

Contract du second mariage de messire Toussaint de Lorgeril, seigneur de Lorgeril, acordé le 24e de juin de l’an 1679 avec demoiselle Marie Durand, dame de la Menardaie, fille de noble homme Giles Durand, sieur de la Pénesaie, et de demoiselle Françoise Lernec. Ce contract passé devant Massu, notaire à Dinan.

Arrest de la Chambre établie par le roi pour la réformation de la noblesse en Bretagne, rendu à Rennes le 15e d’octobre de l’an 1668 par lequel Jaques de Lorgeril, seigneur de Lorgeril, et Toussaint de Lorgeril, son fils aîné et héritier principal et noble, [fol. 123v] et de demoiselle Renée Biré, sa femme, sont maintenus dans la possession de prendre la qualité d’écuyers et sont déclarés nobles et issus d’ancienne extraction noble, en conséquence des titres qu’ils avoient produits pour la justifier depuis l’an 1427. Cet arrest signé Malescot.

IIIe degré, bisayeul. Jaques de Lorgeril, seigneur de Lorgeril, Renée Biré de la Sénégerie, sa femme, 1625. D’azur à une branche de grenadier d’or, posée en fasse, et chargée de trois grenades aussi d’or, les grains de gueules.

Contract de mariage de noble homme Jaques de Lorgeril, fils aîné et héritier principal et noble de Charles de Lorgeril, écuyer, sieur de Follideuc, et de demoiselle Louise de Rondier, sa femme, acordé le 15e de janvier de l’an 1625 avec demoiselle Renée Biré, fille de noble homme Guillaume Biré, sieur de la Bougaudière et de demoiselle Florence de Brenoie. Ce contract passé devant Gautier notaire à Rennes.

Demande de partage en noble comme en noble et en partable comme en partable dans les successions de Charles de Lorgeril, vivant écuyer, sieur de Lorgeril, et de demoiselle Louise de Rondier, sa femme, faite le 22e de janvier 1655 à Jaques de Lorgeril, leur fils ainé et heritier principal et noble, ecuyer, sieur de Lorgeril, par Briand de Lorgeril, son neveu, ecuyer, fils et héritier principal et noble de Nicolas de Lorgeril, vivant ecuyer, sieur de la Chesnaie. Cet acte signé Guiot.

Arrest du parlement de Bretagne rendu le 20e de novembre de l’an 1638, portant confirmation d’une sentence par laquelle noble homme Jaques de Lorgeril avoit été maintenu dans la qualité de noble dont ses prédécesseurs avoient joui de tout temps. Cet arrest signé Monneraie.

IVe degré, trisayeul. Charles de Lorgeril, seigneur de Folideuc, Louise de Rondier-la-Ville-au-Maitre, sa femme, 1599. D’azur à un lion d’or.

Lots des biens de la succession noble et de gouvernement noble et avantageux de demoiselle Charlote de la Bouëxiere, vivante dame de Pelousson, faits le 26e de juillet de l’an 1599 par Christophe de Rondier, son fils aîné et héritier principal et noble, ecuyer, sieur des Mares et de Brisselieu, pour estre partagés noblement entre lui et Louise de Rondier sa sœur, femme de noble homme Charles de Lorgeril. Cet acte signé par les parties.

[fol. 124] Transaction faite sur le partage des biens nobles et de gouvernement noble et avantageux de Joachim de Lorgeril, ecuyer, faite le 28e de décembre de l’an 1629 entre Charles de Lorgeril, ecuyer, sieur de Follideuc, son fils aîné et heritier principal et noble, et de demoiselle Marguerite Rouxel sa femme, et demoiselle Bertranne de Lorgeril, sa sœur, dame de la Caharaie, fille puisnée dudit Joachim de Lorgeril et de demoiselle Françoise Marie, sa seconde femme. Cet acte reçu par Le Forestier, notaire de la cour de Jugon.

Sentence rendue par la cour royale de Jugon le 25e d’octobre de l’an 1611 par laquelle il est ordonné que la succession de Joachim de Lorgeril, vivant ecuyer, sieur de Saint-Méen, fut partagée en noble comme en noble et en partable comme en partable, entre Charles de Lorgeril son fils aîné et héritier principal et noble, ecuyer, sieur de Follideuc, et noble homme Jean de Lorgeril, son frère, sieur de la Ville Gesfroi. Cet acte signé Leffroi.

Ve degré, 4e ayeul. Joachim de Lorgeril, sieur de Saint-Main. Marguerite Rouxel dame de la Barre Ranléon sa femme. 1585. D’azur à trois poissons ou chiens de mer [d’argent] posés en pal.

Sentence rendue par la cour royale de Jugon le 16e de mai de l’an 1585 portant acceptation des offres que les parens des enfans mineurs de noble homme Joachim de Lorgeril, sieur de Saint-Méen, et de demoiselle Marguerite Rouxel sa première femme, et de demoiselle Jeanne Marie, sa veuve, faisoient de leur donner une pension provisionelle jusqu’à ce qu’ils fussent pourvus d’un tuteur. Cet acte signé Leffroi.

Sentence rendue le 28e de septembre de l’an 1575 par le sénéchal de la ville de Jugon par laquelle il est ordonné que demoiselle Françoise de Lorgeril et Joachim de Lorgeril, son frère aîné, partagent en noble comme en noble et en partable comme en partable la succession de nobles gens Christophe de Lorgeril et Guionne Questier sa femme, leurs père et mère. Cet acte signé Raoul.

Aveu et dénombrement donnés au roi en sa cour de Dinan le 5e de mai 1572 par noble homme Joachim de Lorgeril, à cause de plusieurs héritages mouvans de la seigneurie de Jugon et qui lui etoient échus par la mort de Françoise Martel, son ayeule maternelle. Cet acte signé de Lorgeril.

[fol. 125v] VIe degré, 5e ayeul. Noble homme Christophe de Lorgeril, Guionne Questier, sa femme, dame de Folideuc, 1541.

Acquisition d’héritages mouvans de la seigneurie de Jugon, faite le 2e de septembre de l’an 1557 par demoiselle Guionne Questier, veuve de noble homme Christophe de Lorgeril. Cet acte reçu par Le Texier, notaire de la cour de Jugon.

Sentence rendue par le sénéchal de Dinan le 16e de mars de l’an 1577 sur les diférends qui étoient entre nobles gens Jeanne de Lorgeril et Joachim de Lorgeril, son neveu, à cause de la portion qu’elle lui demandoit dans un aquest qui avoit été fait le 21e de juin de l’an 1541 par Christophe de Lorgeril, son père, fils de François de Lorgeril et de Julienne Rouxel sa femme. Cet acte signé de la Rouë.

Nous, Charles d’Hozier, écuyer, conseiller du roi, généalogiste de sa maison, juge d’armes et garde de l’armorial général de France, et chevalier de la religion et des ordres nobles et militaires de Saint Maurice et de Saint Lazare de Savoie,

Certifions au Roi et à Son Altesse monseigneur le prince Charles de Lorraine, Grand Ecuyer de France, que Louis-François-Nicolas de Lorgeril, a la noblesse nécessaire pour estre admis au nombre des pages que Sa Majesté fait élever dans sa Grande Écurie, comme il est justifié par les actes, qui sont énoncés dans cette preuve, laquelle nous avons vérifiée et dressée à Paris, le samedi dixième jour du mois de mai de la présente année mille sept cent vingt et un.

[Signé] d’Hozier.