Boisgelin (du) - Preuves pour Saint-Cyr (1730)
Samedi 17 décembre 2011, transcription de
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Preuves de noblesses des demoiselles de Saint-Cyr, BNF, Département des manuscrits, Français 32128, fos 81-82.Citer cet article
Preuves de noblesses des demoiselles de Saint-Cyr, BNF, Département des manuscrits, Français 32128, fos 81-82, transcrit par Loïc Le Marchant de Trigon, 2011, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 16 octobre 2024,www.tudchentil.org/spip.php?article983.
Bretagne et Monaco - Décembre 1730
Preuves de la noblesse de demoiselle Marguerite Camille du Boisgelin, agréée par le Roi pour estre admise au nombre des filles demoiselles que Sa Majesté fait élever dans la Maison royale de St Louis, fondée à St Cir dans le parc de Versailles.
De gueules, à une molette d’eperon à cinq rais d’argent, ecartelé d’azur.
Ier degré – Presentée. Marguerite Camille du Boisgelin, 1721.
Extrait du regitre des batesmes de la paroisse de St Nicolas à Monaco, portant que Marguerite Camille, fille de messire Pierre Antoine du Boisgelin, capitaine dans le régiment de Beauvoisis, et de dame Rose Adémar de Lantagnac, sa femme, naquit le dix huitiesme du mois de février de l’an mile sept cens vingt un, et fut batisée le jour suivant. Cet extrait signé Vento, curé de l’eglise de St Nicolas à Monaco, et légalisé.
IIe degré – Père et mere. Pierre Antoine du Boisgelin, seigneur de Kergomar, Marie Rose Adémar de Lantagnac, sa femme, 1720. D’azur, à trois fasses d’or, acompagnées de trois testes de chérubins de mesme, deux posées en chef, et l’autre à la pointe de l’ecu.
Articles du mariage de messire Pierre Antoine du Boisgelin, chevalier de l’ordre militaire de St Louis, et capitaine dans le regiment de Beauvoisis, fils de Robert du Boisgelin, vivant sieur de Kerdu, et seigneur de la Ville Balin, en Basse Bretagne, et de demoiselle Jeanne Audren de Kerautour, sa veuve, arestés sous seings privés, le quatorziesme jour du mois de février de l’an mile sept cens vingt, avec demoiselle Marie Rose Adémar, fille d’Antoine Adémar, ecuyer sieur de Lantagnac, gouverneur de Menton pour le prince de Monaco, et comandant les troupes du Roi qui y etoient alors en détachement, et de demoiselle Jeanne de Trugni. Ces articles reconus devant Monléon, notaire à Monaco.
Transaction sur le partage de la succession noble et de gouvernement noble de Robert du Boisgelin, vivant seigneur de Kéruran, et de la Ville Balin, et de celle de demoiselle Jeanne Audren, sa veuve, faite sous seings privés le dix huitiesme jour du mois d’octobre de l’an mile sept cens vingt cinq, entre Giles du Boisgelin, leur fils ainé er heritier principal et noble, ecuyer seigneur de Kerdu, et Pierre Antoine du Boisgelin, sieur de Kergomar, capitaine dans le regiment de Beauvoisis-Infanterie, et Joseph du Boisgelin, ecuyer capitaine dans le mesme régiment, ses freres germains, juvigneurs. Cet acte signé par les parties.
Commission de capitaine dans le second bataillon du régiment de Beauvoisis-Infanterie donnée par le Roi à Versailles au capitaine Kergomar. Ces lettres signées Louis, contresignées Chamillart, et scellées.
IIIe degré – Ayeul. Robert du Boisgelin, seigneur de Kergomar, Jeanne Audren, sa femme, 1681. D’or, à une fasce d’azur nebulée et contrenebulée.
Contract de mariage de noble Robert du Boisgelin, ecuyer seigneur de Kergomar, fils ainé et heritier principal et noble de Giles du Boisgelin, seigneur de Kerdu, du Roscoet, et de Kéruran, et de demoiselle Peronnelle Gourdel, sa femme, acordé le treiziesme jour du mois de mars de l’an mile six cens quatre vingt un avec demoiselle Jeanne Audren, fille de noble home Alain Audren, sieur de Kerautour, et de demoiselle Marie Gautier. Ce contract passé devant Le Berre, notaire de la cour de St Georges en Pleubihan.
[fo 81 verso] Transaction sur le partage de la succession noble et de gouvernement noble de Giles du Boisgelin, vivant seigneur de Roscoet, et de Keruran et de celle de demoiselle Peronnelle Gourdel, sa veuve, faite le dix neuviesme jour du mois de septembre de l’an mile six cens quatre vingt onze, entre Pierre Robert du Boisgelin, seigneur de Kerdu, leur fils ainé et heritier principal et noble et Charles Toussaint du Boisgelin, seigneur de Kergomar, et Tannegui François du Boisgelin, ses freres puinés. Cet acte signé par les parties.
IVe degré – Bisayeul. Giles du Boisgelin, sieur de Kerdu, Perronnelle Gourdel, sa femme, 1655. De gueules, à sept macles d’or, posées trois, trois,et une.
Contract de mariage de Giles du Boisgelin, ecuyer sieur de Kerdu, acordé le neuviesme jour du mois d’avril de l’an mile six cens cinquante cinq, avec demoiselle Perronnelle Gourdel, fille de Jérome Gourdel, ecuyer sieur de Querriolet, et de demoiselle Françoise Guiller. Ce contract passé devant Flohic, notaire de la cour de Corlai.
Arrest de la Chambre établie par le Roi pour la réformation de la noblesse en Bretagne, rendu à Rennes le quinziesme jour de décembre de l’an mile six cens soixante huit, par lequel Giles du Boisgelin, sieur de Kerdu, est maintenu dans sa qualité d’ecuyer en conséquence des titres qu’il avoit représentés pour en justifier la possession depuis l’an mile cinq cens quinze. Cet arrest signé Malescot.
Partage noble des successions nobles, et de gouvernement noble de Robert du Boisgelin, et de demoiselle Louise de Mordelles, sa femme, seigneur et dame de la Ville Aubert, et de Turquenel, fait le dix huitiesme jour du mois de mai de l’an mile six cens cinquante neuf entre Robert du Boisgelin, leur fils ainé, seigneur de la Garenne, de Kersac, et de Kerlabour, et Giles du Boisgelin, ecuyer sieur de Kerdu, et René du Boisgelin, ecuyer sieur du Bot, ses frères puinés. Cet acte reçu par Colas, notaire de la juridiction de Plelo.
Ve degré – Trisayeul. Robert du Boisgelin, seigneur de la Garenne, Louise de Mordelles, sa femme, dame de la Villebalin, 1616. De gueules, à un croissant d’or.
Contract de mariage de Robert du Boisgelin, ecuyer seigneur de la Garenne, et de la Villeaubert acordé du consentement de demoiselle Claude Connen, sa mere le vingtiesme jour de juin de l’an mile six cens seize, avec demoiselle Louise de Mordelles, fille et heritiere principale et noble de René de Mordelles, ecuyer seigneur de la Noe et de la Villebalin, et de demoiselle Plezou Raison. Ce contract passé devant Rollande, notaire de la cour de Plélo.
Création de tutelle à nobles Robert et Guillaume du Boisgelin, enfans de François du Boisgelin, ecuyer sieur de la Garenne, faite en la justice de la cour de Plelo, et donné à demoiselle Claude Connen, leur mere le vingt neuviesme jour du mois d’avril de l’an mile six cens trois. Cet acte signé Louel.
VIe et VIIe degrés – 4e et 5e ayeuls. François du Boisgelin, seigneur de la Garenne, fils de Robert du Boisgelin, seigneur de la Garenne, Claude Connen, sa femme, 1592. D’argent coupé d’or, à un lion de l’un en l’autre couronné, langué et onglé de gueules.
Contract de mariage de François du Boisgelin, ecuyer seigneur de la Garenne, et de Turquenel, acordé le vingt sixiesme jour de mars de l’an mile cinq cens quatre vingt douze, avec demoiselle Claude Connen, du consentement de demoiselle Jaquette le Mintier, sa mère, dame du Precrechant. Ce contract passé devant Ribaut, notaire à St Brieuc.
[fo 82 recto] Quitance donnée le premier jour du mois de décembre de l’an mile cinq cens quatre vingt huit à François du Boisgelin, ecuyer par demoiselle Jeanne Le Page, sa mere, dame de la Villeaubert, veuve de Robert du Boisgelin ecuyer seigneur de la Garenne, d’une somme qu’il avoit payée pour le sous rachat de la terre de la Garenne que le Roi avoit fait saisir par la cour royale de St Brieuc. Cet acte reçu par Mardelles, notaire de la cour de Plelo.
Nous, Louis Pierre d’Hozier, juge d’armes de France, chevalier de l’ordre du Roi, son conseiller maitre ordinaire en sa Chambre des comptes de Paris, généalogiste de la Maison et des Ecuries de Sa Majesté et de celles de la Reine,
Certifions au Roi que demoiselle Marguerite Camille du Boisgelin a la noblesse nécessaire pour estre admise aux nombre des filles demoiselles que Sa Majesté fait élever dans la Maison royale de St Louis fondée à St Cir dans le parc de Versailles ainsi qu’il est justifié par les actes qui sont énoncés dans cette preuve, laquelle nous avons vérifiée et dressée à Paris le mardi douziesme jour du mois de decembre de l’an mile sept cens trente.
[Signé] d’Hozier.