Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Manoir du Vaumadeuc, en Pléven, possédé à l'origine par les Madeuc, seigneurs du Gué-Madeuc (XV-XVIIe siècles).
Photo A. de la Pinsonnais (2005).

Complément et correctifs au Nobiliaire et Armorial de Bretagne de Pol Potier de Courcy

Lundi 26 juillet 2010, par Norbert Bernard, Jacques Petit.

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Citer cet article

Jacques Petit, Norbert Bernard, Complément et correctifs au Nobiliaire et Armorial de Bretagne de Pol Potier de Courcy, 2010, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 22 mars 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article738.

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Complément et correctifs au Nobiliaire et Armorial de Bretagne de Pol Potier de Courcy
177.1 kio.

Proposition de compléments et de correctifs au Nobiliaire et Armorial de Bretagne de Pol Potier de Courcy  [1]

Initié par Norbert Bernard pour Tudchentil.

En 1862, Pol Potier de Courcy publiait le premier des trois tomes de son Nobiliaire et armorial de Bretagne. Le projet était conséquent, présenter l’essentiel des familles nobles en Bretagne sous l’Ancien Régime.

Aujourd’hui l’ouvrage reste une référence, mais les spécialistes lui reprochent un certain nombre d’erreurs. Cette rubrique se propose donc de compléter et de corriger un certain nombre de ces erreurs.

« L’ouvrage reste une référence ». Malgré les erreurs que l’ouvrage comporte, même pour les spécialistes, dès qu’ils doivent étudier une famille qui leur est totalement inconnue, la consultation du Nobiliaire leur reste souvent nécessaire pour avoir une première approche sur cette famille. L’ouvrage à le mérite de recenser un grand nombre de branches et de seigneuries, parfois éloignées du lieu d’étude mais qui peuvent se révéler utile. Également armorial, l’ouvrage donne les armoiries - ainsi que leurs variations - et les devise de ces famille.

« Les spécialistes lui reprochent un certain nombre d’erreurs ». Potier de Courcy a travaillé sur une très vaste région et inévitablement l’augmentation du territoire couvert amène un accroissement des erreurs. On ne peut être également spécialistes des familles nobles du pays nantais et de celles du Léon. Malheureusement, il omet souvent de citer les sources de ses informations. Si dans l’ensemble son travail reste exact, dans le détail une graphie peut être fautive, une erreur d’identification peut subsister, voire parfois des erreurs produites par ses propres sources peuvent subsister.

Cet article se propose donc de corriger les erreurs que chacun, spécialiste de sa région ou de sa famille a pu identifier. Les notices sous fournies sous une présentation proche de celle de Potier de Courcy excepté que les corrections et ajouts sont présentés en gras.

Norbert Bernard, janvier 2005.


Billouart, sr de Trémillec, par de Plomeur, - de Keréven, par. de Tréméoc, - de Penamprat, - de Kerbernez, - de Kervazégant, - de Kerlérec, par. de Quimerc’h.

Maint. par lettres patentes et arrêt du conseil de 1774, montres de 1481 à 1562, par. de Penmarc’h et Plomeur, év. de Cornouaille.

D’or à la croix alésée d’azur, surmontée de deux molettes de même.

Pierre, mentionné dans un compte-rendu à Vannes au duc Jean le Roux en 1274  [2] ; Raoulet, écuyer, montre de 1376  [3] ; Jacques, sieur de Keranguen, père de Guillaume (fils cadet), lui-même père de Guillaume, sieur de Kervaségan, sénéchal des régaires de Quimper (1679-1693), conseiller au présidial de Quimper (1693-1703), conseiller secrétaire du roi (1700-1723), père de Guillaume, sieur de Pennanrun lieutenant particulier de l’amirauté de Quimper (mort en 1746), Jean-Baptiste, sieur des Salles, sénéchal royal de Lanmeur, Corentin, sieur de Trouguy, conseiller au présidial de Tours et de Louis, sieur de Kerlérec, garde de la marine, devient gouverneur de Louisiane de 1747 à 1763, et Guillaume-Antoine officier au régiment d’Anjou-Infanterie puis de Lénoncourt, autorisé par lettre patente à prendre le nom de sa femme Renée le Lagadec ; Léon-Claude, fils du gouverneur de Louisiane, mousquetaire du roi, bénéficiaire de l’arrêt du Conseil d’État confirmant sa noblesse en 1774, père de Jean-Marie-Joseph-Ange, enseigne de vaisseau fusillé à Quiberon en 1795 (Famille éteinte).

Bibliographie :
 Bourde de la Rogerie (H.), « Les Bretons dans la Louisiane français. Le chevalier de Kerlérec », dans BSAF, 1904, p. 290-303.
 de Rosmorduc, « Mémorial de M. de Kervaségan, alloué au présidial de Quimper », dans BSAF, p. 1899, p. 170-184.
 Gourmelon (Hervé), Le chevalier de Kerlerec, dernier gouverneur de la Louisiane française, éd. Les portes du large et Keltia graphique.

Edition de 1895, tome I, page 86.

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Cabellec (Le)  [4], sr de Noyance, par. de Theix, év. de Vannes.

Réf. et montre de 1427 à 1481, dite par. év. de Vannes.

Blason inconnu.

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Cabellic (de)  [5],

Réf. 1443, par. de Perros-Guirec, év. de Dol.

De gueules à la croix potencée d’argent, cantonné de quatre croisettes de même, comme Lezergué  [6].

Yves, évêque de Cornouaille, mort en 1276.

Edition de 1895, tome I, page 189.

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Finamour, sr du Fresq, par. de Melgven, - du Quillio, par. de Bannalec, - de Lanorgard, par. du Trévoux, - de Kergoat-al-Lez, par. de Lanniron.

Déb. réf. 1670, montre de 1562, par. de Locmaria de Quimper.

De sable à trois pomme de pin d’or.

René, mort avant 1540, épouse Clémence Jouan dont Guyonne et maître Richard Finamour, seigneur de Kergoat-al-Lez en 1562.

Louis, époux de Catherine Droniou, seigneur du Fresq et du Quilliou, dont Michel, seigneur de Lanorgard.

Edition de 1895, tome I, page 387.

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Haffont (du), sr de Kerulat, par. de Plobannalec, - de Lestrédiagat, par. de Treffiagat, - de Kerescant, par. de Plonivel, - de Pratmaria, par. de Locmaria, - de Rohantic, par. d’Elliant.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Plonivel, Plobannalec, Treffiagat et Beuzec-Cap-Caval et Elliant, év. de Cornouaille.

De gueules au pigeon d’argent, membré et becqué d’or.

Henri, viv. En 1426, épouse Amise de Lezongar ; Hervé, sieur de Rohantic, procureur de Concarneau en 1562 ; Jacques, seigneur de Kerescant, procureur du roi à Quimper à partir de 1641 meurt en 1657  ; une fille à Saint-Cyr en 1788 ; un capitaine d’infanterie, fusillé à Quiberon en 1795. (Famille éteinte de nos jours).

Edition de 1895, tome II, page 1.

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Keramanac’h (de), sr de Keramanach, trêve de Trelflec’h, par. de Plounévez-du-Faou, - de la Forest, par. de Braspart.

Réf. De 1426 à 1536, dites par. év. de Corn.

D’argent à trois jumelles de gueules, au franc-canton d’or chargé d’un lion de sable (Mss. Gaignières). Voir Berrien.

Pierre signataire du 2e traité de Guérande, le 1er mai 1381 à Guingamp. Hervé fut receveur ordinaire de Chateaulin en 1410.

Source : Hervé Torchet, La réformation des fouages de 1425 (26) dans l’évêché de Cornouaille, p. 199.

Edition de 1895, tome II, pages 71-72.

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Keratry (de), sr dudit lieu, par. de Ploaré, - de Mesaler [7], par. d’Elliant, - de Kerbiquet.

Ext., réf. 1670, six gén., montres de 1562, par. de Beuzec-Conq, év. de Cornouaille.

D’azur au greslier d’argent surmonté d’une lance (aliàs  : d’un pal) de même, comme Landanet. Devise : Gens de bien passent partout.

François, vivant en 1535, époux de Françoise de Kerandraon ; un pair de France de nos jours, fils d’un président de la noblesse par élection aux États de 1774.

La branche aînée fondue dans Kerviher.

Edition de 1895, tome II, page 75-76.

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Kerbescat (de), sr dudit lieu, par. de Ploumoguer, - de Kerarstang, par. de Plouzané, - de Buliec, par. de Plogonnec, - de Lesmez, par. de Gouézec, - du Parc, par. de Kerfeunteun, - de Griffonez, par. d’Ergué-Gabéric.

Réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Ploumoguer, Ouëssant et Plouzané, év. de Léon, par. d’Ergué-Gabéric, Gouézec, Kerfeunteun, Plogonnec et Riec, év. de Cornouaille.

D’or au lion morné de sable, comme Léon, chargé d’une cotice de gueules, comme Kerret.

Hervé, sénéchal de Daoulas. Branche cadette de Buliec et autres terres cornouaillaises fondue dans Kergadalen.

Edition de 1895, tome II, page 77.

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Kerguélen (de), sr dudict lieu, par. de Saint-Thoix, - de Kermathéano, par. de Plougastel-Saint-Germain, - de Kerroc’h  [8] et de Kerlez  [9], par. de Landrévarzec, - de Penanjun  [10] et de Trémarec  [11], par. de Briec, - de Kerhascoët et de Kerrem, par. de Pluguffan, - de Kerbiquet, - de Kersaint, - du Guermeur, - de Kergoat, par. de Melgven, - de Kerlaouénan, - de Kerfily, - du Carpont, - de Kernalec.

Anc. ext., réf. 1666, neuf gén., et maint. à l’intend. en 1702 ; réf. et montre de 1426 à 1562, par. de Saint-Thois, Plougastel et Landrévarzec, év. de Cornouaille.

D’argent à trois fasces de gueules, surmonté de quatre mouchetures de sable, voyez Drémiet. Devise : Vert en tout temps.

Guillaume, vivant en 1413, épouse Isabeau du Quistinic ; un page du Roi en 1715 ; un chevalier de Saint-Lazare en 1724 ; un capitaine de vaisseau en 1772 connu par ses voyages de découvertes, nommé contre-amiral en 1793, † 1797 ; deux pages de Madame et de la comtesse d’Artois en 1782.

Olivier recueilli la belle succession de Jeanne de Tréanna en 1553, dont Penanyen, mais fit de grande dépenses et se vit interdire en 1556.

Germain Kerguelen, recteur d’Ergué-Gabéric et recteur primitif de Saint-Matthieu de Quimper, chanoine et official de Cornouaille en 1636. Yves, procureur syndic de Quimper en 1639. Guillaume, sieur de Kerbiquet, conseiller du Roy au présidial de Quimper en 1659.

On trouve Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois, donc certainement une forgerie) ; mais nous ne savons à quelle famille Kerguélen il appartenait.

Edition de 1895, tome II, page 92-93.

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Kerpérénez (de), sr dudit lieu par. de Landrévarzec, - du Birit et de Quillien, par. de Pleyben, - du Boisgarin, par. de Spézet, - de Boisgarin, par. de Spézet, - de Crec’hmadiec, par de Plounevez-du-Faou, - de Mesaler et de Dioulan, par. d’Elliant.

Réf. et montres de 1481 à 1562, dites par. et par. de Lothey, év. de Cornouaille.

D’azur à trois poires d’Or. (Arm. de l’Ars.)

Cette famille portait anciennement le nom de le Page, sous lequel elle a été anoblie en 1474, en la personne de Jean et d’Yvon, fils de Jean Le Page, de la paroisse de Pleyben.

Edition de 1895, tome II, page 122.

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Kerviher (de)  [12], sr dudit lieu, paroisse de Landudec, - de Rubian, paroisse de Plogonnec - de Kerguéguen, paroisse de Guengat, - du Drévers, paroisse de Plogastel-Saint-Germain, - de Keratry, paroisse de Ploaré, du Tréfrest, trève de Pont-Croix, paroisse de Beuzec-Cap-Sizun, de Kernévez, paroisse de Landrévarzec.

Ancienne extraction, par arrêt du 13 juin 1699  [13], quatre générations ; réformations de 1426 et 1562, montres de 1481 et 1562, paroisses de Landudec, Ploaré et Plogonnec, Quimper, évêché de Cornouaille.

D’azur à trois mains d’argent, un fer d’épieu de même en abyme ; voyez Guenguat et Ménez. Les armes des Kerviher figurent toujours sur une pierre ancienne au manoir du Rubian à Plogonnec.

Branche aînée : Guillaume, fils mineur de défunt Daniel, à Kerviher en Landudec en 1426  [14]. Il vivait en 1481 et se fit représenter à la montre de 1481 par son fils Henry  [15]. En 1529, Jehan, du fait de son grand âge, fait abandon de ses biens à son fils Charles, qui fait aveu au roi pour la terre et le moulin de Kerviher en 1540  [16]. Louis est remplacé à la montre de 1562 par son frère Nicolas  [17]. Marie de Kerguelen, veuve de François, † ca 1606, fait aveu au roi en 1618  [18] pour la terre de Kerviher pour ses filles Jeanne et Anne. Branche fondue dans L’Honoré par le mariage de ladite Anne et de Mathieu, sieur de Kergostiou  [19].

Branche cadette de Rubian : Jehan réside à Run Bihan en Plogonnec en 1426  [20]. Hervé en 1481  [21], époux de Jeanne Keryar, décédée veuve en octobre 1508  [22]. Jean, leur fils né vers 1464  [23], vivant en 1540  [24]. Son fils, Prigent époux de Marie Kerarez, dame du Plessis-Fouesnant 14. Branche fondue dans Lezandevez par le mariage de Marguerite et de Georges, sénéchal de Quimper, avant 1562  [25].

Domaines, terres et héritages connus de cette branche : Guernevez en Landrévarzec ; Pontleir du village de Keridou à Plogonnec ; Kergagen, Cozkaer, Poulgras, Keryaven, Lanavot, Pentgotz, Enesmaen et an Pengrez, trêve de Gourlizon en Ploaré ; Pelley à Beuzec-Cap-Sizun ; Guillygouc et Kergoat en Quemeven ; Keransquer en Ergué-Amel ; Kervatinas en Pluvigner ; Quinquis en Fouesnant.

Branche cadette de Kerguégen et de Keratry : Yvon demeurant en 1426  [26] au manoir de Keratreiz (Kératry) en Ploaré appartenant à la dame Hazelyse Keratry sa femme noble. Leur fils 13 Mahé, vivant en 1481  [27] ainsi que son fils Henry. Voir Keratry.

Domaines, terres et héritages connus de cette branche : peut-être Kergueguen en Guengat.

Branche cadette du Drévers (Plogastel-Saint-Germain) et du Tréfrest (Pont Croix) : Guillaume, sieur du Drévers, à Plogastel-Saint-Germain, vivant en 1562, décédé vers 1528  [28], époux de Marie Drouallen, d’où Guillaume, mort en juin 1547  [29], et Tanguy, mort après 1561  [30] époux de Jeanne Le Veert, d’où Tanguy (né vers 1555, mort après 1623), sieur de Kernévez, bailli et juge ordinaire de Pont Croix, époux de Marguerite Rousseau, d’où descendance, puis de Marie du Guermeur, d’où descendance, dont Pierre (né en 1611, mort en 1669), sieur du Tréfrest, procureur général de la juridiction de Pont Croix, sénéchal du Juch, déclaré noble d’extraction par arrêt du 13 juin 1669  [31], époux de Marie de Toulalan (né en 1616, mort en 1696), d’où descendance, dont :

  • Guy (né vers 1637, mort avant 1680), époux de Jeanne Salou  [32], parents de Marie-Françoise (° 1671, † 1722), épouse le 11 novembre 1680 à Pont-Croix de Charles Dondel, sieur du Parc. Voir Dondel.
  • Marye (baptisé en 1643, mort après 1643), épouse de François Guillaume (baptisé en 1638, mort en 1673), écuyer, sieur de Kerjaffray, d’où Madelaine (née en 1666), épouse le 20 janvier 1680 à Carhaix de Jean Baptiste de Penandreff, écuyer, d’où descendance  [33],
  •  René (né en 1651, mort vers 1698), seigneur du Tréfrest, sénéchal de Pont Croix, avocat en parlement, premier juge du marquisat de Rosmadec, époux de Marie Michelet (né vers 1650, mort en 1716), d’où descendance, dont deux officiers des vaisseaux du Roi  [34] et Marie (baptisé en 1677, mort en 1736), épouse de Louis LANGLOIS (né en 1666, mort en 1719), seigneur de Chancy, lieutenant des vaisseaux du Roi 23  [35].

Domaines, terres et héritages connus de cette branche : Lanhoulon, paroisse de Plonéïs ; Kerlochn à Lannédern ; Kervier et Kernevez à Beuzec-Cap-Sizun, La Villeneuve à Quimperlé.

Edition de 1895, tome II, page 118.

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Lesmaes  [36] (de) - sr de Lezmez et de Roscanou, par. de Gouëzec, - de Griffonez, par d’Ergué-Gabéric, - du Kerverniou et Mezaler, par. d’Elliant, - de Livorzou, par. Plounévez-du-Faou, - de Trével.

Réf. et montre de 1426 à 1562, par. de Gouëzec et Plounévez-du-Faou, év. de Cornouaille.

[Blason à identifier].

Jehan, Sous-fermier de l’impôt de Quimper en Cornouaille en 1476-1477.

Riou, succède à autre Riou, son père, à Griffonez en 1475. Au XVIe siècle ce manoir passera aux du Parc en Kerfeunteun.

Yvon, succède à son frère Geffroy, à Kerverniou en 1447. Arthur, seigneur de Kerverniou en 1481 et 1536.

Alain, seigneur de Roscannou décede en 1481. Gilles, son fils, lui succède, épouse Louise de Rouazle et meurt à son tour en 1505. Leur fils François est mineur en 1505 et sous la tutelle de son oncle maître Alain de Lesmaes, recteur de Guengat. En 1528, Guillaume remplace ce dernier à la cure de Guengat.

La branche aînée fondue dans Guermeur.

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Lezergué (de), sr dudit lieu, par. d’Ergué-Gabéric, év. de Cornouaille.

De gueules à la croix potencée d’argent, cantonné de quatre croisettes de même (G. le B.  [37]), comme Le Cabellic.

Cette terre a été successivement possédée par les familles Coëtanezre, Autret, du Plessix et la Marche  [38].

Edition de 1895, tome II, page 118.

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Liziart ou Lézart (du), sr dudit lieu, par. de Rosnoën, - de Lanvivan et du Mesmeur, par. de Briec, - de Kergonan, par. d’Ergué-Gabéric, - de Trohanet, par. de Briec, trève de Langolen, - de Ty-Moter, par. de Scaër.

Réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Briec, Ergué-Gabéric et Scaër, év. de Cornouaille.

D’or à trois croissants de gueules, alias écartelé aux 1 et 4 : d’or à trois croissants de gueules, aux 2 et 3 : d’azur à la quintefeuille d’argent.La branche aînée fondue dans du Faou.

La branche de Trohanet et du Mesmeur qui a donné deux sénéchaux de Cornouaille, s’est fondue dans Kerguelenen.

La branche de Kergonan, Ty-Moter et Lanvivan s’est maintenue jusqu’à la fin du XVIe siècle, avant de se fondre de de la Lande.

Edition de 1895, tome II, page 195.

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Moro ou Moreau, sr de la Forest, par. de Loctudy, - de Keraval, par. de Plomelin, - de Kermeno, par. de Nizon, - de Kervillic, par. de Tréguénec.

Réf. et montre de 1426 à 1562, dites par. et par. de Combrit, év. de Cornouaille.

D’argent à deux molettes de sable en chef et une hure de sanglier de même en pointe (Arm. 1696), voyez Lucas.

Maître Augustin, procureur de Quimper, épouse en 1529 Marie l’Honoré, dont : Jean, chanoine de Cornouaille et conseiller au présidial de Quimper, puis official de Cornouaille, auteur d’une Histoire de la Ligue en Bretagne, mort le 29 juin 1617, Guillaume, cité en 1611 et Pierre, né en 1534.

Hervé, sieur de Kerdony époux de demoiselle Jeanne Furic en 1644.

Les sieurs de Kercado, paroisse de Beuzec-Cap-Sizun, et de Kerdonnis, par. de Pont-croix, déboutés à la réformation de 1670.

Edition de 1895, tome II, page 306.

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Penmorvan (de), sr dudit lieu et du Gorrekaer, par. de Combrit, - de Penfoul, par. de Bodivit, - du Hellez, par. de Plonéour, - de Kernivinen, par de Beuzec-Cap-Caval, - de Kerguinguen, par. de Plobannalec, - de Kerganton en Tréoultré, - de Kertarenech, par. de Clohars-Fouesnant, - de Kerveil, par. d’Ergué-Gabéric, - de Listremet Meur .

Réf. et montres de 1426 à 1562, dites par. et par. de Plomeur, év. de Cornouaille.

D’argent au lévrier de sable, colleté d’or, surmonté d’un grêlier de sable, enguiché, lié et virolé d’or (Arm. de l’Ars.).

Henry, rend hommage à Jeanne de Retz, dame de Fouësnant, en 1399. Jehan, époux de Catherine de Kernivinen, héritière en 1482 d’Hervé de Kernivinen. Branche de Kerveil fondue dans Tréanna.

Edition de 1895, tome II, page 368.

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Plessix (du), en breton Quenquis (du), sr dudit lieu, par. de Nizon, - de Missirien, par, de Kerfeunteun, - de Kerfrez  [39], par. d’Ergué-Gabéric, - de Kerminihy et de Penbuel, par. d’Elliant, - de Kervidal, par. de Tourc’h.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1426 à 1562. dites par., év. de Cornouaille.

D’argent au chêne de sinople englanté d’or ; au franc canton de gueules, chargé de deux haches d’armes adossées d’argent en pal.

Yves, vivant en 1427, épouse Marie de la Villeblanche.

La branche aînée fondue en 1690 dans Feydeau, puis Hersart ; la branche de Missirien fondue dans Autret ; la dernière branche fondue dans la Marche.

Le sr de Kerhouaz, paroisse de Lesbin-Pontscorff, débouté à la Réformation de 1671.

Le sr de Penfrat, débouté au conseil en 1700.

Edition de 1895, tome II, page 397.

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Saint-Alouarn (de), sr dudit lieu et de Kervéguen, par. de Guengat, - de Tnougouzien, par. de Plouhinec, - de Kerhervé et Kerhoentien, par. de Briec, - de Guern ou de l’Aulnay.

Réf. et montre de 1426 à 1536, dite par., év. de Cornouaille.

D’azur au griffon d’argent (Arm. de l’Ars.).

Jehan, capitaine de Concarneau en 1393 ; Daniel, receveur du fouage de Cornouaille et receveur ordinaire de Quimper, vivait dans les années 1455-1465 ; Jehan, vivant en 1481, épouse Marie de Trégain dont Prigent, maître d’hôtel d’Alain de Rohan en 1488 ; René époux de Gilette de Kergoet, dame du Guilly et de Trohemboul  [40].

Daniel, abbé de Sainte-Croix de Quimperlé en 1521, mort en 1553.

Fondu dans Alleno, par le mariage en 1550 de Claudine avec Pierre Alléno de Kersalic.

Edition de 1895, tome II, page 533.

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Tréanna (de), sr dudit lieu, de Botbodern et de Keringar, par. d’Elliant, - de Keryaval, par. d’Elliant, trève de Saint-Yvi, - de Gorrequer, par. d’Elliant, trève de Locmaria-Hent, - de Lanvilliau, par. de Plomodiern, - de Moros, par. de Lanriec, - du Leuré et de Penanec’h, par. de Saint-Nic, - de Kervern, par. de Dirinon, - de Brigon, - de la Bouëxière, - de Pensornou, par. de Carantec, - de Coëtlespel, par. de Plouédern, - de Kerveïl et Quenechcongar, par. d’Ergué-Gabéric, - de Tresséol, par. de Locronan, - de Coatcourben et Kergongar, par. de Melgven, - de Kergantem, par. de Tréoultré, - de Kerguillay et du Lein, par. de Pleyben, - de Penayen et Maner Bihan, par. de Landrévarzec, - de Kermerrien, par. de Ploeven, - de Kermenaouet, par. de Tréguenné, - de Poulhoas et Kermeur, par. de Trégunc, - de Chef-du-Bois, par. de Cuzon.

Anc. ext. chev., réf. 1668, huit gén. ; réf. et montres de 1426 à 1562, par. d’Elliant, d’Ergué-Gabéric, de Briec, de Fouesnant, de Plomodiern, Lanriec, Dirinon et Plouédern, év. de Cornouaille et de Léon.

D’argent à la macle d’azur.

Yves, vivant en 1400, épouse Amice de Kerbescat ; Yves, combattit à la bataille de Formigny en 1450 et était capitaine de Concarneau en 1477 ; un chevalier de l’ordre en 1622 ; un page du Roi en 1741.

La branche aînée a portée la seigneurie de Tréanna dans la famille de Tinténiac, puis Harquin et Muzillac  ; la branche de Pensornou, fondue en 1755 dans Coëtlosquet ; la dernière branche fondue dans Kergariou.

La branche de Keryaval puis Tresséol a détenu les manoirs et seigneuries de Keryaval, Quenechcongar (auj. Penerven), Tresséol, Kerguillay et le Lein, Penayen et Maner Bihan, Poulhoas et Kermeur, Kermenaouet et Chef-du-Bois. Partie de cet héritage est échu par succession collatérale à la famille de Kerguelen.

Guezennec, archidiacre du Mans vers 1451.

Edition de 1895, tome III, page 172.

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Trégain (de), sr dudict lieu et de Coatglaz, par. de Briec, - de Traonlévénez, par. de Cast, - de Kerlobert, par. de Châteaulin ou Loquidunet, - de la Boixière, par. d’Edern.

Réf. et montre de 1426 à 1536, par. de Briec, Cast, Loguionet et Crozon, év. de Cornouaille.

D’or à trois pommes de pin de gueules, la pointe en haut, comme Trésiguidy.

Alain, abbé de Landévennec en 1524. Louis, sénéchal de Châteaulin entre 1557 et 1565, puis lieutenant de la sénéchaussée de Quimper entre le 12 avril 1568 et 1570, père de Philippe, lieutenant et bailli au présidial de Quimper pour le parti du roi Henri IV lors des guerres de la Ligue.

Fondu en 1641 dans Meslou.

Edition de 1895, tome III, page 174.

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Tréouret (de), sr dudit lieu, par. de Cast, - de Penfoullic, par. de Fouesnant, - de Coëtglaz, du Rohou, de Penvernic et de Trohanet, par. de Briec, - de Penanouaz, - de *Kerstrat, par. de Châteaulin, - du Pouldu et de Kerligonan, par. de Quéméneven, - de Kerenan, par. de Landudec, - Kerléan, par. de Hanvec, - de Lesterzou, - de Coatguillet.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén. ; réf. et montre de 1426 à 1562, dites par. et par. de Landrévarzec, Loguionet et de Quimerc’h, év. de Cornouaille.

D’argent au sanglier de sable en furie, ayant la lumière et les défenses d’argent. Devise : Sævit, furit et ardet.

Henry, écuyer dans une montre à Concarneau en 1379  [41] ; Pierre, vivant en 1426, épouse Adelice (an) Rohou, dame du Rohou, dont Guillaume, marié à Marguerite Moysan ; Yvon, vivant en 1476, de noble ancessorie ; il y eut plaid pour le lieu, et fut accordé qu’il serait quitte, parce qu’il fournirait du bois à l’église ; Louis, seigneur de Kerstrat, sénéchal du Roi pour la juridiction de Châteaulin, épouse Louise de Moellien, dont Urbain, seigneur de Kerstrat, sénéchal et premier magistrat de la cour de Châteaulin ; un page du roi en 1764.

La branche aînée fondue en 1550 dans Le Bihan de Pennelé  [42].

Edition de 1895, tome III, page 181.


[1Nous avons rassemblé ici les corrections et ajouts de Norbert Bernard en un seul article. Ces correctifs ont été publiés de 2002 à 2005 sur Tudchentil.

[2Dom Morice, Preuves, t. I, col. 1009.

[3Dom Morice, Preuves, t. II, col. 173 : « Monstre de Guillaume Boutiez ».

[4Famille non citée par Potier de Courcy, sauf à l’identifier à la famille Le Cabellic.

[5Nous trouvons une famille Le Cabellec à Theix, évêché de Vannes, nous ne savons s’il existe une relation.

[6Manoir d’Ergué-Gabéric, près de Quimper. Le nom de la paroisse est semble-t-il une évolution du nom Cabellic, on trouve anciennement la forme Ergué-Gabellic.

[7Potier de Courcy à confondu le manoir elliantais de Mesaler avec celui de Mesanlez dans la paroisse voisine d’Ergué-Gabéric. Cependant ce dernier a été détenu par les Mesanles avant de passer par alliance, au début du XVe siècle aux (de) Kersulgar qui le posséderont encore en 1670. Les Keratry rendront des aveu pour Mesaler en 1619, 1643 et 1690 (Archives départementales de Loire-Atlantique, B 1214).

[8Anciennement Keranroc’h.

[9Aujourd’hui en Briec.

[10Penanyen, aujourd’hui en Landrévarzec.

[11Aujourd’hui en Landudal.

[12Complément proposé par Jacques Petit. Pol Potier de Courcy et d’autres généalogistes ont appelé cette famille Kernicher ou Kervicher par une mauvaise transcription du nom.

[13Arrêt de la réformation, telle que citée par Jérôme Floury & Éric Lorant, Catalogue généalogique de la Noblesse bretonne, d’après la réformation de la noblesse 1668-1672 et les arrêts de l’Intendance du Conseil et du Parlement, 2000, t. II, p. 839.

[14Hervé & Yann Torchet, Réformation des fouages de Cornouaille de 1426, 2002, p.87.

[15Christophe-Paulin de la Poix, chevalier de Fréminville, « Montre de l’évêché de Cornouaille, à Carhaix, les 4 et 5 septembre 1481 », Antiquités de la Bretagne : Finistère, 1852, p. 334.

[16Acte du 4 juin 1540. AD44 B 2016.

[17Christophe-Paulin de la Poix, chevalier de Fréminville, ’Monstre générale de l’Euesché de Cornouailles, faicte à Quimper les 15e et 16e du mois de may 1562’, Antiquités de la Bretagne : Finistère, 1852, p. 468.

[18Acte du 13 mai 1618. AD44 B 2016.

[19Conen de Saint-Luc, ’Notice paroissiale : Landudec’, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1917, t. XLIV, p. 36-38.

[20Hervé & Yann Torchet, Réformation des fouages de Cornouaille de 1426, 2002, p. 109.

[21Christophe-Paulin de la Poix, chevalier de Fréminville, ’Montre de l’évêché de Cornouaille, à Carhaix, les 4 et 5 septembre 1481’, Antiquités de la Bretagne : Finistère, 1852, p. 334.

[22Acte du 4 janvier 1510. AD44 B 2019.

[23Acte du 17 avril 1540. AD44 B 2031.

[24Acte du 20 mai 1540. AD44 B 1217.

[25Christophe-Paulin de la Poix, chevalier de Fréminville, ’Monstre générale de l’Euesché de Cornouailles, faicte à Quimper les 15e et 16e du mois de may 1562’, Antiquités de la Bretagne : Finistère, 1852, p. 428.

[26Hervé & Yann Torchet, Réformation des fouages de Cornouaille de 1426, 2002, p. 100.

[27Transcription d’Hervé Torchet de la Montre de l’évêché de Cornouaille, à Carhaix, les 4 et 5 septembre 1481.

[28Acte du 30 mai 1540. AD44 B 2031.

[29Acte du 1er octobre 1548. AD44 B 2031.

[3024 juillet 1561, cathédrale de Quimper, parrain de Tanguy Riquier.

[31Arrêt de la réformation, telle que citée par Jérôme Floury & Éric Lorant, Catalogue généalogique de la Noblesse bretonne, d’après la réformation de la noblesse 1668-1672 et les arrêts de l’Intendance du Conseil et du Parlement, 2000, t. II, p. 839.

[32Acte du 10 novembre 1680. AD44 B 2076.

[33Registres de la paroisse de Carhaix.

[34CARAN. Archives de la marine. Série C1, officiers de vaisseaux (1660-1792).

[35Registres des baptêmes, mariages et décès de la trève de Pont-Croix, paroisse de Beuzec-Cap Sizun, et de la paroisse Saint-Sauveur de Quimper.

[36Potier de Courcy confond la famille de Lesmais en Plestin avec celle de Lezmez en Gouézec.

[37Le Borgne (Guy), L’armorial breton…, p. 178 : « Lezergue, de gueulle à la Croix potencée d’argent, cantonnée de quatre Croisettes de mesme. »

[38Il n’est pas certain qu’il y ait eu une famille de Lezergué ; Guy Autret de Missirien, lui-même seigneur de Lezergué, attribue comme blason ancien à son manoir celui des Coetanezre.

[39Contrairement à ce que rapporte Potier de Courcy, rien ne permet d’affirmer qu’ils aient été seigneur de Lezergué en Ergué-Gabéric.

[40Le couple rend de nombreux aveux pour les seigneuries de cette dernière : le manoir de Keransérec, paroisse de Spezet (Archives départementales de Loire-Atlantique, B 1099), le manoir de Trohenboul, paroisse de Lennon, (ADLA, B 1139), le manoir de Keriseber, en Peumérit (ADLA, B 2035), des biens dans les paroisses de Landeleau (ADLA, B 1183), de Saint-Thois (ADLA, B 1158), de Plonevez-du-Faou (ADLA, B1186), etc.

[41Dom Morice, Preuves, t. II, col. 210.

[42Il semblerait selon un aveu de 1540 que la branche aînée se soit plutôt fondue dans Kergadou en 1537 (Archives départementales de Loire-Atlantique, B 2007/2).