Montlouis (de) - Réformation de la noblesse (1670)
Vendredi 6 décembre 2013, texte saisi par
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Extrait de La Noblesse de Bretagne devant la Chambre de la Réformation 1668-1671 – Comte de Rosmorduc, 1896, tome IV, p. 444-445.Citer cet article
Extrait de La Noblesse de Bretagne devant la Chambre de la Réformation 1668-1671 – Comte de Rosmorduc, 1896, tome IV, p. 444-445, 2013, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 15 novembre 2024,www.tudchentil.org/spip.php?article645.
Extrait des registres de la Chambre etablie par le Roy pour la reformation de la Noblesse du pais et duché de Bretagne, par lettres patentes de Sa Majesté, du mois de Janvier 1668, verifiees en Parlement le 30e Juin ensuivant :
Veu par laditte Chambre :
La requeste de Louis de Montlouis, ecuier, sieur dudit lieu, faisant tant pour luy que pour ecuier Philippes-Emannuel de Montlouis, son nepveu, mineur, fils aisné, heritier principal et noble de defunt René de Montlouis, vivant ecuier, sieur dudit lieu, frere aisné du supliant, par lequel il remonstroit qu’il auroit, des le 5e Octobre 1668, compareu au Greffe de laditte Chambre et declaré pour luy et sondit nepveu, agé seulment de quatorze à quinze ans, soutenir la qualité d’ecuier et de noble par eux et leurs predecesseurs prise, ensuitte de quoy il auroit fourny son induction et n’estant lors saisi de tous ses titres, il y auroit eu arrest, le 27e Juillet 1669, a l’avantage du Procureur General du Roy, et lesdits de Montlouis auroient eté condamnes en chacun 400 livres d’amande au Roy ; contre lequel arrest ledit Louis se seroit pourveu et induit plusieurs nouveaux titres et auroit eté donné arrest [p. 445] contradictoire avec le Procureur General du Roy, le 12e de ce mois, par lequel, la Chambre, sans avoir egard a l’arrest dudit jour 27 Juillet 1669, declare ledit de Montlouis noble et issu d’extraction noble et comme tel qu’il auroit eté permis et à ses dessendans en mariage legitime de prendre la qualité d’ecuiers et en consequence l’a dechargé de l’amande portee par ledit arrest, et comme ledit ecuier Philippes-Emannuel de Montlouis, [qui] represente le frere aisné dudit supliant, auroit eté compris audit dernier arrest, à ces causes et autres le supliant requieroit qu’il plust à laditte Chambre, sans s’arrester à l’arrest du 27e Juillet 1669, declarer pareillement ledit Philippes-Emannuel de Montlouis noble et issu d’ancienne extraction noble, luy permettre et à ses descendans en mariage legitime de prendre la qualité d’ecuiers et le maintenir au droit d’avoir armes et ecussons timbres et de jouir des droits et privileges attribues aux autres nobles de la province, ordonner que son nom seroit emploié au rolle et catalogue des nobles de la juridiction royalle de Hennebond et le decharger de l’amande portee par ledit arrest dudit jour 27e Juillet 1669.
Et tout consideré.
La Chambre, aiant egard à la requeste et arrest d’icelle du 12e de ce mois, sans avoir egard à celuy du 27e de Juillet 1669, a declaré et declare ledit Philippes-Emannuel de Montlouis noble et issu d’extraction noble, et comme tel luy a permis et à ses descendans et mariage legitime de prendre la qualité d’ecuiers, et l’a maintenu aux droits d’avoir armes et ecussons timbres appartenans à laditte qualité et à jouir de tous droits, franchises, privileges et immunites attribues aux autres nobles de cette province, et ordonné que son nom sera employé au rolle et catalogue des nobles de la juridiction royalle de Hennebond.
Fait en laditte Chambre, à Rennes, le 14e jour d’Aoust 1670.
Signé : J. le Clavier.
(Copie ancienne. - Bib. Nat. - Cabinet des titres, Nouveau d’Hozier, vol. 245.)