Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Le donjon du Grand-Fougeray (ou tour du Guesclin), seul vestige du château-fort du XIIIe siècle.
Photo A. de la Pinsonnais (2008).

Barre (de la) - Preuves pour la Grande Écurie (1756)

Mercredi 18 janvier 2023, transcription de Amaury de la Pinsonnais.

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Source

Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32108, n. 69.

Citer cet article

Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32108, n. 69, transcrit par Amaury de la Pinsonnais, 2023, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 12 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article269.

Barre (de la) - Preuves pour la Grande Écurie (1756)

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Lecture

Les pages des Ecuries du Roi, par Gaston de Carné, nouvelle édition, 9,90€.

 

Bretagne, samedi 24 avril 1756.

 

Preuves de la noblesse de François-René de la Barre du Chatelier, agréé pour etre élevé page du roy dans sa Grande Ecurie, sous le commandement de Son Altesse monseigneur le comte de Brionne, grand ecuyer de France.

D’azur à trois fasces d’argent

 

Ier degré, produisant. François-René de la Barre du Chastelier, 1738.

Extrait d’un registres des batêmes de la paroisse de Saint-Laurent de Nantes portant que François-René, fils de messire René de la Barre, chevalier, seigneur du Chatelier, et de dame Jeanne Bernard de Grandmaison sa femme, né le 15 juillet 1738, fut batisé le lendemain. Cet extrait signé Quesson, recteur de la dite paroisse, et légalisé.

 

IIe degré, pere et mere. René de la Barre, seigneur du Chatellier, Jeanne Bernard, sa femme, 1731.

Contract de mariage de René de la Barre, fils d’ecuyer René de la Barre, seigneur du Chatellier, et de dame Anne du Pas, acordé avec demoiselle Jeanne Bernard le 24 aout 1731, et passé devant des Boys et Ferre, notaires à Nantes.

Arrêt rendu au parlement de Rennes le 10 décembre 1736 par lequel il est ordonné que René de la Barre, ecuyer, sieur du Chatellier, fils d’écuyer René de la Barre, vivant sieur du Mortier-Boisseau, originaire de Poitou, et demeurant en la paroisse de Saint-Aignan, eveché de Nantes, jouiroit dans la province de Bretagne de tous les droits et privilèges acordés à la noblesse de cette province. Cet arret signé Lenpicqué [1].

Arrêt rendu en la cour des aydes à Paris le 1er aout 1735 par lequel un autre arrêt rendu en la dite cour le 19 juin 1679 au profit d’Elie de la Barre, sieur de la Coutardiere, est déclaré commun avec René de la Barre, ecuyer, sieur du Chatelier, fils de René de la Barre, ecuyer, cousin du 4 au 5e degré du dit sieur de la Contardiere ; et cette cour déclare en conséquence le dit sieur du Chatellier noble et issu de noble race, et ordonne qu’il jouiroit des privileges et exemptions dont jouissoient les autres nobles du royaume. Cet arrêt signé d’Arboulin.

 

IIIe degré, ayeul. René de la Barre, seigneur du Chatellier, Anne du Pas, sa femme, 1693.

D’azur à trois fasces d’argent.

Contrat de mariage d’ecuyer René de la Barre, seigneur du Chatelier, fils puisné d’ecuyer Pierre de la Barre, vivant seigneur du Mortier-Boisseau, et de dame Marie Simon sa femme, acordé avec demoiselle Anne du Pas le 19 decembre 1693, et passé devant Verger et Le Breton, notaires à Nantes.

[fol. 149v] Sentence rendue le 4 août 1681 en la juridiction de Chateau-Thébaud par laquelle ecuyer René de la Barre, sieur du Chastellier, fils puisné d’ecuyer Pierre de la Barre et de dame Madelène Simon, vivans seigneur et dame du Mortier-Boisseau, est émancipé pour assoir la jouissance de ses meubles et du revenu de ses immeubles. Cette sentence signée Le Tourneux.

 

IVe degré, bisayeul. Pierre de la Barre, seigneur du Mortier-Boisseau, Madelène Simon, sa femme, 1653.

Contract de mariage de messire Pierre de la Barre, chevalier, seigneur du Mortier-Boisseau, acordé le 15 janvier 1653 avec demoiselle Madelene Simon, et passé devant Bounier et Garnier, notaires royaux de la cour de Nantes.

Acord fait le 24 avril 1642 entre ecuyer Pierre de la Barre, sieur du Mortier-Boisseau, et demoiselle Suzanne de la Barre, sur la demande de partage qu’entendoit faire la dite demoiselle au dit sieur de la Barre son frere ainé, des biens des successions de feus Elie de la Barre, ecuyer, et demoiselle Judith Perrin, leurs pere et mere, sieur et dame de la Barre. Cet acte reçu par Girard et Massot, notaires de la cour de Nantes.

Promesse faite le 16 septembre 1632 par Elie de la Barre, ecuyer, sieur dudit lieu, fesant tant pour lui que pour demoiselle Judith Perrin, sa compagne, et ecuyer Pierre de la Barre, son fils ainé, à Gabriel Goulaine, ecuyer, sieur du Mortier, de l’aquiter de l’evenement d’une constitution de 125 livres de rente faite au profit de dame Guionne Bouriau. Cet acte reçu par Rapion, notaire à Nantes.

 

Ve degré, trisayeul. Elie de la Barre, sieur de la Barre, Judith Perrin, sa femme, 1619.

Obligation de la somme de 1280 livres faite le 31 juillet 1619 par Elie de la Barre, ecuyer, sieur de la Barre et du Mortier-Boisseau, et demoiselle Judith Perrin, sa femme, au profit de Jaques Le Jay, ecuyer, sieur de la Freziere. Cet acte reçu par Genty et Goureau, notaires de la chatellenie de Saint-Georges.

Sentence rendue en l’election de Mauleon le 5 fevrier 1610 par laquelle les enfans mineurs de feu Samuel de la Barre, ecuyer, sieur de la Rancuneliere, et de demoiselle Elizabeth Bigot, comparans par Elie de la Barre, leur curateur, ecuyer, sieur du dit lieu, sont renvoyés de l’assignation [fol. 150] qui leur avoit été donnée pour produire leurs titres de noblesse de la representation desquels il leur est donné acte. Cette sentence signee Denyau.

Transaction faite le 28 may 1604 entre Samuel de la Barre, ecuyer, sieur de la Rancuneliere, et Elie de la Barre, son frere puisné, ecuyer, sieur dudit lieu, sur les diferens qu’ils avoient pour les successions de feus Bertrand de la Barre, ecuyer, sieur de la Barre, et demoiselle Heronne de Gatinaire, leurs pere et mere. Cet acte reçu par Martineau, notaire à Clisson.

 

VIe degré, 4e ayeul. Bertrand de la Barre, sieur de la Barre, Heronne de Gatinaire, sa femme, 1562.

Vente des lieu noble et metairie de la Grande-Ranculiere, faite le 11 septembre 1571 par nobles personnes Raimond de Gatinaire, ecuyer, et demoiselle Caterine Marin sa femme, seigneur et dame de la Preville, à Bertrand de la Barre, leur gendre, ecuyer, et demoiselle Heronne de Gatinaire, sa femme. Cet acte reçu par Beduit et Rydeau, notaires de la cour de Montagut.

Procuration donnée le 13 aout mil cinq cent soixante-deux par dame Beraulde de Ferrieres, dame de Tiffauges, etc., à Bertrand de la Barre, ecuyer, sieur de la Barre, pour en son nom vendre, aliener ou affermer les terres et fruicts dépendans de la baronie de Tiffauges. Cet acte reçu par Floust, notaire en la chatellenie de la Ferté, Ernault.

 

Nous, Louis-Pierre d’Hozier, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France, conseiller du roy en ses conseils et commissaire de Sa Majesté pour luy certifier la noblesse de ses ecuyers, des pages de sa chambre et de ses ecuries,

Certifions au Roy et à Son Altesse monseigneur le comte de Brionne, grand ecuyer de France, que François-René de la Barre du Chatellier a la noblesse nécessaire pour etre admis au nombre des pages que Sa Majesté fait élever dans sa Grande Ecurie comme il est justifié par les actes énoncés dans cette preuve que nous avons verifiée et dressée à Paris le samedy vingt-quatrieme jour du mois d’avril de l’an mil sept cent cinquante-six.

 

[Signé  : ] d’Hozier.


[1Probablement pour L.C. Piquet, un des greffier du parlement.