Le Pennec - Preuves pour la Petite Écurie (1669)
Mardi 7 mars 2017, transcription de
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Bibliothèque nationale de France, département des manuscrits, Français 32112, no 17, fo 50.Citer cet article
Bibliothèque nationale de France, département des manuscrits, Français 32112, no 17, fo 50, transcrit par Amaury, Marie-Dominique Dolo, 2017, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 5 octobre 2024,www.tudchentil.org/spip.php?article1182.
Bretagne, 28 avril 1699.
Preuves de la noblesse de Jaques Le Pennec de Boisjolan, présenté pour être reçu page du roi, dans sa petite écurie, sous la charge de monsieur le marquis de Béringhen, premier écuïer de sa Majesté.
De gueules à trois têtes de pucelles d’argent, posées de front deux et une. Casque.
Jaques Le Pennec de Boisjolan, 1682.
Extrait du registre des batêmes de la paroisse de St Jean et St Pierre, à Nantes, portant que Jaques, fils de messire Charles Le Pennec, chevalier, seigneur de Boisjolan, et de dame Jeanne Gorge, sa femme, naquit le 16 et fut batisé le 17 de décembre de l’an 1682. Cet extrait délivré le 28e de juin de l’an 1697 et signé Bloteau, recteur de l’église de St Jean et de St Pierre à Nantes.
Ier degré, père et mère. Charles Le Pennec, seigneur de Boisjolan. Jeanne Gorge, sa femme, 1681. De gueules à un chevron d’or, accompagné de trois tours d’argent, posées deux en chef et une en pointe.
Contract de mariage de messire Charles Le Pennec, seigneur de Boisjolan, fils héritier présomptif principal et noble de messire Jaques Le Pennec, seigneur de d’Escoublac et de Lesnerac, et de dame Louise du Bois, sa femme, accordé le 14e de décembre de l’an 1681 avec demoiselle Jeanne Gorge, du consentement de messire Pierre Gorge, son frère seigneur de la Porte, conseiller au Parlement de Metz. Ce contrat reçu par Le Merle, notaire à Nantes.
Arrêt rendu le onzième de janvier de l’an 1669 par les commissaires établis par le roi pour la réformation de la noblesse en Bretagne, par lequel Jaques Le Pennec, chevalier, seigneur de Boisjolan, est maintenu avec Jaques et Charles Le Pennec, ses enfants, dans la possession de son ancienne noblesse. Cet acte signé Malescot.
IIe degré, aïeul et aïeule. Jaques Le Pennec, seigneur de Boisjolan, Louise du Bois, sa femme, 1651. De gueules à trois coutelas d’argent, posés en pal, les pointes en bas, deux et un.
Contract de mariage de messire Jaques Le Pennec, chevalier, seigneur de Boisjolan, d’Escoublac et de Lesnerac, fils aîné et héritier principal et noble de haut et puissant messire Gabriel Le Pennec, et de dame Lucrèce Ménardeau, sa veuve, accordé le 16e d’août de l’an 1651, avec demoiselle Louise du Bois, fille de Louis du Bois, écuyer, sieur de la Touche-Féronnière, et de demoiselle Florence Davi, sa femme. Ce contract reçu par Cireul, notaire à Angers.
Partage noble donné le 3e de décembre de l’an 1656 par messire Jaques Le Pennec, chevalier, seigneur de Boisjolan, de Lesnerac et d’Escoublac, fils aîné et héritier principal et noble de messire Gabriel Le Pennec et de dame Lucrèce Ménardeau, sa femme, à dame Françoise Le Pennec, sa sœur, femme de messire Charles du Bois, chevalier, seigneur de la Féronnière. Cet acte reçu par Lucas, notaire à Nantes.
IIIe degré, bisaïeul et bisaïeule. Gabriel Le Pennec, seigneur de Boisjolan, Lucrèce Ménardeau, sa femme, 1625. D’azur à trois têtes de licorne d’argent, posées de profil, deux et une.
Contract de mariage de messire Gabriel Le Pennec, seigneur de Boisjolan, d’Escoublac, et du manoir noble de Lesnerac, accordé le 22e de décembre de l’an 1625, avec demoiselle Lucrèce Ménardeau, fille de Pierre Ménardeau, écuyer, sieur de la Bouquetière, conseiller du roi et maître des Comptes en Bretagne, et de demoiselle Marguerite de Marques, sa femme. Ce contrat reçu par Davi, notaire à Nantes.
Accord fait le 24e de septembre de l’an 1630 sur le partage noble que Jaques Le Pennec, écuyer, seigneur de Lesnerac, demandoit comme puisné et juvigneur à Gabriel Le Pennec, son frère, écuyer, seigneur de Boisjolan, dans les biens de Gédéon Le Pennec ; et de demoiselle Françoise du Drezeul, sa femme, leur père et leur mère. Cet acte reçu par Molle, notaire à Guérrande.
IVe degré, trisaïeul et trisaïele. Gédéon Le Fennec, seigneur de Boisjolan. Françoise du Drezeul, sa femme, 1600. De sable à un croissant d’argent, accompagné de trois étoiles de même, posées deux en chef et une en pointe.
Sentence arbitrale rendue le 10e de mai de l’an 1608 sur la part que demoiselle Françoise du Brezeul, femme de Gédéon Le Pennec, écuyer, seigneur de Boisjolan, demandoit au nom de son mari dans les successions nobles de Jean Avril, son aïeul maternel, seigneur de Lormaïe, et de Jean Avril, son oncle, seigneur de la Grées, premier président en la chambre des Comptes de Bretagne, comme héritier de Jeanne Avril, sa mère, femme de Marc Le Pennec, seigneur de Boisjolan.
Déclaration faite le 14e d’octobre de l’an 1596 devant le sénéchal de Rennes, par Gédéon Le Pennec, écuyer, seigneur de Boisjolan qu’il acceptoit par bénéfice d’inventaire, la succession de messire Jean Avril, seigneur de la Grée, et de Coesbo, conseiller du roi, maître des requêtes, conseiller de son hôtel, et premier président en la Chambre des Comptes de Bretagne, comme étant son héritier principal et noble. Cet acte signé Aunette.
Ve degré, 4e aïeul et aïeule. Marc Le Pennec, seigneur de Boisjolan. Jeanne Avril, sa femme, 1559. D’argent à un pin de sinople, fruité d’or.
Contract de mariage de Marc Le Pennec, écuyer, seigneur de Boisjolan, fils aîné et héritier principal et noble Claude Le Pennec, et de demoiselle Françoise Eder, sa veuve, accordé sous seings privés, le 16e de mai de l’an 1559, avec demoiselle Jeanne Avril, fille de Thomas Avril, écuyer, sieur de Lormaië et de la Grée, et de demoiselle Marie de Bellebarbe, sa femme.
Aveu et dénombrement d’héritages mouvant de la seigneurie de Campsillon, donné le 4e de mai de l’an 1566 à noble et puissant Pierre de Tournemine, seigneur de Campsillon, par Marc Le Pennec, écuyer, seigneur de Boisjolan, auquel ces biens appartenoient comme fils et héritier principal et noble de Claude Le Pennec, écuyer. Cet acte signé Le Pennec.
Déclaration des héritages que demoiselle Françoise Eder tenoit noblement dans la sénéchaussée de Nantes, comme veuve de noble homme Claude Le Pennec, seigneur de Boisjolan, et tutrice de Marc Le Pennec, son fils aîné, donné le 5e de juillet de l’an 1557 aux commissaires députés par le roi pour le fait du ban et de l’arrière-ban du ressort de Nantes. Cet acte signé Hémeri, notaire à St-Nazaire.
VIe degré, 5e ayeul. Claude Le Pennec, seigneur de Boisjolan, Françoise Eder, sa femme, 1523. De gueules à une fasce d’argent, accompagnée de trois quintefeuilles de même, posées deux et une.
Contract de mariage de noble gens Claude Le Pennec, écuyer, seigneur de Boisjolan, accordé le 3e de juillet de l’an 1523, avec demoiselle Françoise Eder, fille de Jean Eder, seigneur de Beaumanoir et de la Haïe-Eder, et de dame Jeanne le Sénéchal, sa femme. Ce contract reçu par du Verger, notaire à Nantes.
Contract de mariage de noble gens Jean Grignon, seigneur de la Sale et prévôt de Nantes, accordé le 23e de mars de l’an 1556 avec demoiselle Jeanne Le Pennec, par demoiselle Françoise Eder, sa mère, comme tutrice de noble homme Marc Le Pennec, son fils aîné et héritier principal et noble, de noble homme Claude Le Pennec, seigneur de Boisjolan, dont la succession est reconnue par ce contrat être de gouvernement noble, de partage avantageux et en juvigneurie suivant l’assise du comte Geofroi.
Don du droit de rachat qui était dû à la seigneurie de Campsillon par la mort de Jean de Pennec, écuyer, seigneur de Lauvergnac, fait le 4e d’avril de l’an 1516 à Marie de St Giles, sa veuve, par François de Tournemine, seigneur de Campsillon, et présenté au sénéchal de la cour de Campsillon par Claude Le Pennec comme tuteur de Tristan Le Pennec, fils aîné, et héritier principal et noble du même Jean Le Pennec et Marie de St-Giles. Cet acte signé Chéreau.
VIIe degré, 6e aïeul et aïeule. Jean Le Pennec II, seigneur de Lauvergnac, Marie de Pontbriand, sa femme, 1490. D’azur à un pont à trois arches d’argent.
Hommage fait au roi le 19e de janvier de l’an 1495 par noble demoiselle Marie de Pontbriand à cause des terres qui étoient échues à Jean Le Pennec son mari, par la mort de Michel Le Pennec, son père, seigneur de Lauvergnac et de Kerdoré, dont il étoit le fils aîné, et héritier principal et noble.
VIIIe degré, 7e aïeul. Michel Le Pennec, seigneur de Lauvergnac, 1460.
Hommage-lige fait au duc de Bretagne le 14e de mai de l’an 1479 par Michel Le Pennec, écuyer, seigneur de Kerdoré, à cause des terres et seigneuries qu’il tenoit dans la mouvance de Ruis et de Guérande.
Vente d’une rente sur le manoir de Lauvergnac faites le 18e de décembre de l’an 1463 à noble homme Michel Le Pennec, seigneur de Kerdoré, par Bonabes de Javeour, seigneur de Lauvergnac.
Extrait des rôles des monstres de l’évêché de Nantes faites les 2e de mai de l’an 1472 et le 6e d’avril de l’an 1467, portant que Michel Le Pennec y avait comparu en habillement d’homme d’armes, avec son page et sa lance.
IXe degré et 8e aïeul. Noble Jean Le Pennec, 1430.
Lettres du 15e d’avril de l’an 1433, par lesquelles Jean duc de Bretagne, mettant en considération les services que Jean Le Pennec lui avoit rendus, tant au fait des guerres lors qu’il avait été mandé avec les autres nobles du païs, qu’en plusieurs autres manières, annoblit les héritages qu’il possédoit sur le terrain de Guérrande, et veut qu’il soient tenus à foi, et à rachat, et gouvernés noblement à l’avenir, parce qu’il étoit noble personne et usant des privilèges de noblesse.
Nous, Charles d’Hozier, conseiller du roi, généalogiste de sa maison, garde de l’armorial général de France, et chevalier de la religion et des ordres militaires de Saint Maurice et de Saint Lazare de Savoie,
Certifions au roi et à messire Jaques-Louis de Béringhen, comte de Chateauneuf, premier écuïer de sa Majesté, commandeur de ses ordres, et gouverneur des citadelles de Marseille, que Jaques Le Pennec de Boisjolan a la noblesse nécessaire pour être reçu au nombre des pages que Sa Majesté fait élever dans sa petite écurie, comme il est justifié par les actes qui sont énoncés dans cette preuve, laquelle nous avons vérifiée et dressée à Paris le vingt-huitième jour du mois d’avril de l’an mile six cent quatre vingt dix neuf. Signé d’Hozier.
Pour duplicata [1].
[Signé : ] d’Hozier
[1] D’une autre main, celle de Charles d’Hozier.