Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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La Roche-Jagu en Ploëzal, édifié en 1405 par Catherine de Troguindy après autorisation du duc Jean V.
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Olymant - Certificat d’armoiries (1698)

Samedi 11 mai 2013, transcription de Amaury de la Pinsonnais.

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Source

Archives départementales des Côtes d’Armor, 75J14.

Citer cet article

Archives départementales des Côtes d’Armor, 75J14, transcrit par Amaury de la Pinsonnais, 2013, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 10 novembre 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1093.

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Olymant - Certificat d’armoiries (1698)
60.5 kio.
Olymant
D’argent à deux fasces de gueules, au chef de sable.
Amaury de la Pinsonnais

En marge : Bretagne, Septembre 1698. - Enregistrement d’armoiries pour le sieur Charle Olymant en consequence des lettres du mois de juillet de cette année par lesquelles le Roi le confirme dans son ancienne noblesse [1].

Charles d’Hozier, conseiller du roi, généalogiste de sa maison, garde de l’Armorial général de France et chevalier de la religion et des ordres militaires de Saint Maurice et de Saint Lazare de Savoie,

Apres avoir vu les lettres patentes en forme de charte données à Versailles au mois de juillet de l’an 1698, ces lettres signées Louis, contre signées Colber, vu au Conseil Phélypeaux, visa Boucherat, et séllé du grand sceau en cire verte, par lesquelles sa Majesté confirme le sieur Charle Olymant, ecuyer, sieur de K/negues, son conseiller, et bailli civil et criminel en la senechaussée de Carhaix, avec ses enfans mâles et femelles nés, et à naitre, dans les qualites de noble et d’ecuyer, lui permet de porter les memes armoiries qui ont été portées de tous temps par sa famille et qui sont un écu d’argent à deux fasses de gueules et un chef de sable, cet écu timbré d’un casque de profil orné de ses lambrequins de gueules, d’argent et de sable.

Nous, en execution de la clause qui est contenue dans lesdittes lettres et qui ordonne qu’elles seront blasonnées et enregistrées par nous comme executant l’ofice de juge d’armes de France suivant la comission expresse qui nous en a été donnée par sa Majesté par arret du Conseil d’Etat rendu le 18e de décembre de l’an 1696, nous les avons blasonnées ainsi qu’elles sont exprimées ci-dessus, et telles qu’elles sont peintes et figurées dans lesdittes lettres après les avoir enrégistréés dans notre regitre général des armoiries de ceux qu’il plaît au Roi de confirmer dans leur noblesse et dans la possession de leurs armoiries. Nous en avons donné audit sieur Olymant le présent acte, pour étre joint ausdites lettres, et nous l’avons signé de nôtre seing, et séllé du sceau de nos armes, à Paris le dix-neuvieme jour du mois de septembre de l’an mile six sens quatrevingt dix huit.

Signé : d’Hozier, par mond. sieur …. [2].


[1Transcription d’Amaury de la Pinsonnais pour Tudchentil en mars 2013, d’après une photo de Jérôme Caouën.

[2Nom illisible.