Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Château de Blain (ou la Groulais), propriété de Clisson puis Rohan (XIII-XVIe siècles).
Photo A. de la Pinsonnais (2004).

Siochan de Kersabiec - Preuves pour le Collège royal de la Flèche (1773)

Mardi 21 février 2012, transcription de Marie-Dominique Dolo.

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Preuves de noblesse pour l’École royale militaire, BNF, Département des manuscrits, Français 32082, no 8.

Citer cet article

Preuves de noblesse pour l’École royale militaire, BNF, Département des manuscrits, Français 32082, no 8, transcrit par Marie-Dominique Dolo, 2012, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 21 mars 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1060.

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Siochan de Kersabiec - Preuves pour le Collège royal de la Flèche (1773)
114.7 kio.

Bretagne, 1773

Procès-verbal des preuves de la noblesse de Claude-Laurent-Joseph Siochan de Kersabiec, agréé par le Roi pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans l’Hôtel de l’École royale militaire.

De gueules à quatre pointes de dards posées en sautoir et passées dans un anneau en abîme, le tout d’or.

Ier degré, produisant. Claude-Laurent-Joseph Siochan de Kersabiec, 1763.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse du Minihy de Léon, évêché de Léon en Basse-Bretagne, portant que Claude-Laurent-Joseph, fils de messire Jean-Louis-Joseph Siochan de Kersabiec, officier de la marine au département de Brest, et de dame Hélène-Marguerite Calvez de Kersalou son épouse, naquit le dix d’août mil sept cent soixante-trois et fut batisé le lendemain. Cet extrait signé Corre, curé du Miniy de Léon et légalisé.

IIe degré, père. Jean-Louis-Joseph Siochan de Kersabiec, Hélène-Marguerite Calvés de Kersalou, sa femme. 1748.

Extrait des registres des mariages de l’église succursale de Roscoff, paroisse du Minihy de Léon, portant que messire Jean-Louis-Joseph Siochan de K/sabiec, fils de messire Joseph-Marie Siochan, seigneur de K/sabiec et de dame Mauricette Hervé, d’une part et demoiselle Hélêne-Marguerite Calvés de Kersalou, fille de messire Jaques Calvés seigneur de K/salou et de dame Marie-Anne le Bleis, d’autre part, reçurent la bénédiction nuptiale le dix-huit de novembre mil sept cent quarante-huit. Cet extrait signé le Millour, curé de Roscoff et légalisé.

Arrêt du Parlement de Bretagne rendu à Rennes le 16 de juin 1773 par lequel Claude-Laurent-Joseph Siochan de Kersabiec, fils mineur de feu écuyer Jean-Louis Siochan de Kersabiec et de dame Marguerite Calvez de Kersalou sa veuve, est maintenu dans la qualité d’écuyer et de noble d’extraction, et il est ordonné que son nom sera inscrit au catalogue des nobles de l’évêché où il a son domicile, et qu’il aura entrée, séance et vois délibérative aux assemblées des Etats de la dite province dans l’ordre de la Noblesse. Cet arrêt signé Desnos.

Extrait des registres des batêmes de l’église succursale de Roscoff en Bretagne, portant que Jean-Louis-Joseph Siochan, fils naturel et légitime de nobles gens Joseph-Marie Siochan et demoiselle Mauricette Hervé, sieur et dame de K/sabiec, naquit le 20 de mars 1714, fut batisé le lendemain, et eut pour parain et maraine nobles gens Jean Siochan, sieur du dit lieu et dame Renée-Louise de Malbec de Chatenet. Cet extrait signé Hamelin, curé de Roscoff et légalisé.

IIIe degré, ayeul. Joseph-Marie Siochan de Kersabiec, Mauricette Hervé, sa femme, 1711.

Contrat de mariage de noble homme Joseph-Marie Siochan sieur de K/sabiec, fils de défunt noble homme Yves Siochan, sieur de Crechuelen et de demoiselle Catherine de Kersauzon sa femme, demeurants au port et hâvre de Roscoff, quartier de Toussaint, paroisse du Minihy, accordé le 10 de novembre 1711 avec demoiselle Mauricette Hervé, fille et unique héritière de défunt noble homme Guillaume Hervé, sieur du Tertre et de défunte demoiselle Jeanne Malbec son épouse, demeurante en la ville de Saint Paul de Léon, susdite paroisse du Minihy, où ce contrat fut passé devant Jégo notaire de la juridiction des reguaires de Léon au dit Saint Paul.

Jugement rendu à Rennes le 10 de décembre 1717 par Paul-Esprit Feydeau, chevalier, seigneur de Brou etc, commissaire départi pour l’exécution des ordres de Sa Majesté en la province de Bretagne, par lequel il maintient Jean, Nicolas et Joseph-Marie Siochan, enfants d’Yves ou Yvon Siochan sieur de Crehelon (erreur : c’est de Creachuelen) et de Catherine de Kersauson sa seconde femme, dans la qualité de noble et d’écuyer, ensemble leurs enfants nés et à naître en légitime mariage ; et ordonne que l’Ordonnance qu’il avoit rendüe le vingt-sept de juin mil sept cent seize en faveur de Bernard Siochan sieur de Tréquintin, leur oncle, frère dudit Yves, deviendra commune entre eux, qu’en conséquence, ils jouiront des privilèges et exemptions attribués aux autres gentilshommes du royaume, et qu’ils seront inscrits dans le catalogue des nobles. Ce jugement signé Feydeau, est produit en la forme suivante : « Collationné à l’original à nous aparu et rendu avec le présent par nous conseiller et secrétaire du Roy, maison et couronne de France » (signé) « le Breton » (ensuite est écrit) « enregistré au greffe de la jurisdiction des reguaires de Léon à Saint-Paul par le notaire soussigné de la jurisdiction faisant pour le greffier ; ce jour vingt et huit décembre mil sept cent dix-huit » (signé) « Carof notaire [1], enregistré sur le cahier de délibérations de la ville et communauté de Saint Paul de Léon, suivant » (la) « délibération de la dite communauté de ce jour, le second janvier mil sept cents dix-neuf » (signé) « Jégo greffier ».

Extrait des registres des batêmes de l’église succursale de Roscoff en Bretagne, portant que Joseph-Marie Siochan, fils naturel et légitime de nobles gens Yves Siochan et Catherine K/sauson, sieur et dame de Creachuelen, demeurants au bourg de Roscoff, paroisse de St Pierre, naquit le huit de décembre 1689, fut batisé le surlendemain, et eut pour parain et maraine nobles gens Joseph Kersauson, sieur de Coëtbizien et Perrine Kersauson, dame de la Palüe. Cet extrait signé Hamelin, curé de Roscoff et légalisé.

IVe degré, bisayeul. Yves Siochan de Creachuelen, Catherine de Kersauson, sa femme, 1689.

Extrait des registres des mariages de l’église succursale de Roscoff en Bretagne, portant que nobles gens Yves Siochan, sieur de Creachuelen, de la paroisse de St Pierre à Roscoff, et demoiselle Catherine de K/sauson, de la paroisse de Toussaint au dit Roscoff, reçurent la bénédiction nuptiale, le 8 de fevrier 1689 en l’église de Croasbas au dit Roscoff, en présence de nobles gens Claude Lambert, sieur du Val, Jean Corre, sieur de Kercroas, demoiselle Perrine Denis, dame de Coëtbizien, et Joseph de Kersauson, sieur de Coëtbizien. Cet extrait signé Hamelin, curé de Roscoff et légalisé.

Jugement rendu à Rennes le 27 de juin 1716 par Paul-Esprit Feydeau Chevalier, seigneur de Brou etc, commissaire départi pour l’exécution des ordres de Sa Majesté en la province de Bretagne, par lequel il maintient Bernard Siochan, sieur de Tréquintin, fils d’Yves Siochan et de Louise Hélary, sieur et dame de Tronquerot, en la qualité de noble et d’écuyer ensemble ses enfants nés et à naître en légitime mariage ; et ordonne qu’il jouira des privilèges et exemptions attribués aux autres gentilshommes du royaume et qu’il sera inscrit dans le catalogue (des nobles). Ce jugement signé Feydeau.

Extrait des registres des batêmes de l’église succursale de Roscoff en Bretagne, portant qu’Yvon Siochan, fils légitime et naturel de noble Yves Siochan sieur de Tronquerot et de demoiselle Louise Hélary son épouse, fut batisé le 25 d’août 1638, et eut pour parain et maraine Yvon Helary et demoiselle Jeanne Siochan, dame de K/enmoal. Cet extrait signé Hamelin, curé de Roscoff et légalisé.

Nous, Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France, et en cette qualité commissaire du Roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves de l’École royale militaire et du collège royal de la Flèche, chevalier Grand-Croix honoraire de l’ordre royal de Saint Maurice de Sardaigne,

Certifions au Roi que Claude-Laurent-Joseph Siochan de Kersabiec a la noblesse nécessaire pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans le Collège royal de la Flèche, ainsi qu’il est justifié par les actes énoncés et visés dans ce procès-verbal que nous avons dressé et signé à Paris le vingt-huitième jour de juillet de l’an mil sept cent soixante-treize.

[Signé : ] d’Hozier de Sérigny.


[1Ainsi en blanc.