Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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La Nativité tirée d'un livre d'heures à l'usage de Saint-Malo, © Bibliothèque Rennes Métropole, ms. 1510, f. 37, détail.

Tonquédec, forteresse des Coëtmen, rebâtie à partir de 1406 et démantelée en 1626.
Photo A. de la Pinsonnais (2007).

Aubaud - Induction pour la réformation de la noblesse (1669)

Mardi 28 février 2023, transcription de Loïc Chermat.

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Source

Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, Français 30267 (Carrés de d’Hozier 38), folio 173.

Citer cet article

Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, Français 30267 (Carrés de d’Hozier 38), folio 173, transcrit par Loïc Chermat, 2023, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 27 novembre 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1596.

Aubaud - Induction pour la réformation de la noblesse (1669)

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du 13e mars 1669

 

Titre d’Aubaud du Perron

 

Autre induction fournie le 13e de mars 1669 en la chambre établie par le roi pour la réformation des nobles en Bretagne, par René Aubaud, ecuyer, sr du Verger, frère puisné de Louis Aubaud, vivant ecuyer, sr du Perron, fils de Jean Aubaud, ecuyer et de demoiselle Perrine Le Vayer, vivans sr et dame de la Commeriére et du Perron, par laquelle il demande à estre maintenu dans le droit de porter pour armoiries timbrées un ecu d’argent à une aigle de sable, le vol étendu, et becqué et onglé d’or et dans la possession des privilèges acordés aux nobles de la province de Bretagne. Il produits entre autres titres l’extrait de son batistère du 15e mars de l’an 1627 délivré le 10 fevrier 1669 et signé Prévost.

[folio 173v] Les extraits batisteres des trois enfans de Louis Aubaud, fils ainé de Jean Aubaud et de Perrine Le Vayer par lesquels il paroist que l’ainé avoit été tenu sur les fonds par messire Henri, duc de la Trimouille, pair de France.

Un certificat du sr de la Garde-Pontbriant, cornette de la compagnie des chevaux legers, portant que le dit René Aubaud servoit dans ladite compagnie.

Le partage noble des biens de Bertrand Aubaud, ecuyer et de demoiselle Guillemette de Bourgneuf, sa femme, vivant sr et dame de la Durantaie fait le 30e d’avril 1546 et donné François Aubaud, ecuyer leur fils ainé et heritier principal et noble savoir à demoiselle Marguerite Aubaud, sa sœur, par heritage, et à François Aubaud, son frère, ecuyer ; par usufruits. [folio 174] Cet acte signé Chaffaud et Nollend, notaires.

D’argent à une aigle au vol éployé de sable, becquée et onglée d’or.

Un apointement rendu au siège presidial de Rennes le 19e septembre de l’an 1616 sur l’usurpation que messire Gui du Breuil, sr du Plessis, avoit faite d’une dixme qui apartenoit à Jean Aubaud, ecuyer dans la paroisse de Ploubalai.

Et le contract de mariage de Gilette Aubaud fille unique de Giles Aubaud acordé avec demoiselle N ….. de Saint Giles, seigneur de Perronaie, lequel contract étoit entre les mains de messire Nicolas René de Saint Giles, seigneur de Perronai etc.

Cette induction signée René Aubaud.