Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Château de Blain (ou la Groulais), propriété de Clisson puis Rohan (XIII-XVIe siècles).
Photo A. de la Pinsonnais (2004).

Pinart de Cadoalan - Preuves pour la Grande Écurie (1715)

Mercredi 29 janvier 2014, transcription de Amaury.

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Preuves de noblesse pour la Grande Écurie, BNF, Département des manuscrits, Français 32103, no 6, fo 17.

Citer cet article

Preuves de noblesse pour la Grande Écurie, BNF, Département des manuscrits, Français 32103, no 6, fo 17, transcrit par Amaury, 2014, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 14 octobre 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1079.

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Pinart de Cadoalan - Preuves pour la Grande Écurie (1715)
119.3 kio.

Lecture

Les pages des Ecuries du Roi, par Gaston de Carné, nouvelle édition, 9,90€.

Bretagne, mars 1715

Preuves de la noblesse de Marc-Antoine-Joseph Pinart de Cadoalan, présenté pour être reçu page du roi dans sa Grande Écurie, sous le commandement de S. A. monseigneur le comte d’Armagnac, Grand écuier de France.

Fascé ondé de six pièces d’or et d’azur, et un chef de gueules, chargé d’une pomme de pin d’or.

Marc-Antoine-Joseph Pinart de Cadoalan, 1699.

Extrait du registre des batêmes de la paroisse de Ploumagoer, évêché de Treguier, portant que Marc-Antoine-Joseph Pinart, fils de messire Gabriel Pinart, chevalier seigneur de Cadoalan, et de dame Radegonde du Boisgelin sa femme, naquit et fut ondoïé le 4e d’octobre de l’an 1699 et reçu les supléement des cérémonies du batême le 29e de mars de l’an 1700. Cet extrait delivré le 19e de septembre de l’an 1701, signé Riou, curé de l’eglise de Ploumagoer, et legalisé.

Ier degré, père et mère – Gabriel Pinart, seigneur de Cadoalan, Radegonde du Boisgelin, sa femme, 1698. Ecartelé de gueules et d’argent, le gueules chargé d’une molette d’argent.

Contrat de mariage de messire Gabriel Pinart, chevalier, seigneur de Cadoalan, dans la paroisse de Ploumagoer, acordé le 16e d’août de l’an 1698 avec demoiselle Radegonde du Boisgelin, du consentement de messire Mathurin du Boisgelin son frère, chevalier, seigneur du Boisgelin. Ce contract passé devant Nail, notaire audit lieu du Boisgelin, ressort du vicomté de Plehedel.

Extrait du regitre des batêmes de la paroisse de Ploumagoer, portant que Gabriel Pinart, fils de messire François Pinart, chevalier, seigneur de Cadoalan, chatelain de Kersilvestre, et de dame Marie Gouzillon, sa femme, naquit et fut batisé le 8e de juin de l’an 1669. Cet extrait signé Bassa, curé de l’eglise de Ploumagoer.

IId degré, aïeul et aïeule – François Pinart, seigneur de Cadoalan, Marie Gouzillon, sa femme, 1664.

Contract de mariage de messire François Pinart, chevalier, seigneur de Cadoalan, fils ainé et héritier principal et noble de messire René Pinart, vivant chevalier, seigneur de Kersilvestre, et de dame Gabrielle de Boisgelin, sa veuve, acordé le 9e d’octobre de l’an 1664 avec demoiselle Marie Gouzillon, fille de messire Guillaume Gouzillon, [fo 17 verso] chevalier, seigneur de Kergroas, et de dame Louise le Jacobin. Ce contract passé devant Pichart, notaire à St Paul de Léon.

Arret rendu à Rennes, le 14e d’août de l’an 1669 par les commissaires établis par le Roi pour la réformation de la noblesse en Bretagne, par lequel messire François Pinart, seigneur de Cadoalan, et Gabriel Pinart, son fils aîné, ecuyer sont maintenus dans la possession de leur noblesse, en consequence des titres que le dit sieur de Cadoalan avoit produits pour la justifier depuis l’an 1417. Cet arrêt signé Malescot.

IIIe degré – Bisaïeul, et bisaïeule. René Pinart, seigneur de Cadoalan, Gabrielle du Boisgelin, sa femme, 1632. Ecartelé de gueules et d’argent, le gueules chargé d’une molette d’argent.{}Contract de mariage de noble homme René Pinart, seigneur de Cadoalan, de Lotermen et de Kersilvestre, acordé le 12e de fevrier de l’an 1632 du consentement de dame Olive Bertho, sa mère, avec demoiselle Gabrielle du Boisgelin, fille de noble homme Pierre du Boisgelin, seigneur du Boisgelin, et de Kergoadou, et de dame Mauricette de Kernechriou. Ce contract passé devant Gouret, notaire au lieu de Boisgelin.

Acceptation de la tutelle de René et de Guillaume Pinart, faite devant le senéchal de Guincamp, le 28e de juin de l’an 1625 par demoiselle Olive Bertho, leur mère, veuve de noble homme Philipes Pinart, seigneur de Cadoalan. Cet acte signé le Gof.

IVe degré – Trisaïeul, et trisaïeule. Philipes Pinart, seigneur de Cadoalan, Olive Bertho, sa femme, dame de Crasmaignan, 1604. D’or à un épervier de sable, la tête contournée, longé et grilloté de même, perché sur une branche de sinople ; et accompagné de trois molettes de sable, posées deux en chef, et une en pointe.

Contract de mariage de noble homme Philipes Pinart, seigneur de Cadoalan et de Lotermen, acordé le 24e de novembre de l’an 1604 avec demoiselle Olive Bertho, dame de Crasmaignan. Ce contract reçu par Vigéel, notaire à Lamballe.

[fo 18 recto] Proces verbal des preuves de la noblesse de Guillaume Pinart, ecuyer, fils de messire Philipes Pinart, chevalier seigneur de Cadoalan, et de dame Olive Bertho sa femme, faites le 22e de septembre de l’an 1635 pour sa reception dans l’ordre de St Jean de Jérusalem, dit de Malthe, au grand prieuré d’Aquitaine, par les commandeurs de la Feillée, et de Guillan. Cet acte reçu par de Couvran, notaire à Quintin.

Acord fait sous seings privés le 8e de novembre de l’an 1605 entre Pierre Pinart, ecuyer, seigneur de Lotermen, et noble homme Philipes Pinart, son frère ainé, seigneur de Cadoalan, sur les diférens qu’ils avoient pour le partage noble et avantageux de la succession de Bartélemi Pinart, seigneur de Kersilvestre, et de demoiselle Isabeau Budes sa femme, leur père, et leur mère.

Ve degré – 4e aïeul et aïeule. Bartélemi Pinart, seigneur de Cadoalan, Isabeau Budes, sa femme, 1573. D’argent, à un pin arraché de sinople.

Contract de mariage de noble Bartélemi Pinart, ecuyer, seigneur de Cadoalan, acordé le 29e de janvier de l’an 1573 avec demoiselle Isabeau Budes, fille de noble François Budes, ecuyer, seigneur du Tertre-Jouan, et de demoiselle Barbe du Gourvinec. Ce contract passé devant Tibaut, notaire au lieu du Tertre-Jouan, ressort de Saint-Brieuc.

Acord fait le 10e de décembre de l’an 1574 sur le partage qu’Alain et Jaques Pinart demandoient à Bartélemi Pinart, leurs frère aîné, ecuyer seigneur de Cadoalan, dans la succession noble et avantageuse de Jean Pinart et de demoiselle Marie Martin sa femme, leurs père et leur mère. Cet acte reçu par de la Haie, notaire à Guingamp.

Nous, Charles d’Hozier, conseiller du Roi, généalogiste de sa Maison, juge général des armes et des blazons, et garde de l’Armorial [fo 18 verso] general de France, et chevalier de la religion et des ordres militaires de Saint Maurice et de Saint Lazare de Savoie, certifions au Roi, et à Son Altesse monseigneur Louis de Lorraine, comte d’Armagnac, de Brionne et de Charni, pair et Grand ecuyer de France, Commandeur des Ordres du roi, Grand sénéchal de Bourgogne et gouverneur d’Anjou, etc, que Marc-Antoine-Joseph Pinart de Cadoalan à la noblesse nécessaire pour être reçu au nombre des pages que Sa Majesté fait élever dans sa Grande Écurie, comme il est justifié par les actes qui sont énoncés dans cette preuve, laquelle nous avons vérifiée et dressée à Paris le samedi vingt troisième jour de mars mile sept cens quinze. Signé d’Hozier.

[de la main d’Hozier :] d’Hozier