Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Vue de Morlaix et de l'église Saint-Martin (XVIIIe-XIXe.)
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Urvoy de Saint Bedan - Preuves pour Saint-Cyr (1736)

Lundi 30 janvier 2012, transcription de Loïc Le Marchant de Trigon.

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Preuves de noblesses des demoiselles de Saint-Cyr, BNF, Département des manuscrits, Français 32129, fos 187-188.

Citer cet article

Preuves de noblesses des demoiselles de Saint-Cyr, BNF, Département des manuscrits, Français 32129, fos 187-188, transcrit par Loïc Le Marchant de Trigon, 2012, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 19 mars 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article998.

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Urvoy de Saint Bedan - Preuves pour Saint-Cyr (1736)
89.4 kio.

Bretagne - Decembre 1736

Preuves de la noblesse de demoiselle Marie Françoise Hiacinte Urvoi de Saint Bedan agréée par le Roi pour etre admise au nombre des filles demoiselles que Sa Majesté fait elever dans la Maison Royale de St Louis fondée à St Cir, dans le parc de Versailles.

D’argent à trois chouetes de mer, ou poules d’eau de sable, membrées de gueules et posées deux et une.

Ier degré – Produisante. Marie Françoise Hiacinthe Urvoi de Saint Bedan, 1725.

Extrait du regitre des batêmes de la paroisse de St Mélaine de la ville de Morlaix, evesché de Treguier portant que Marie Françoise Hiacinthe Urvoi, fille de Louis Jean Batiste Urvoi de Saint Bedan, ecuyer sieur de Carboureux et de Porsenpar et de demoiselle Marie Caterine Coroller, sa femme, naquit le deuxiesme de mai de l’an mile sept cens vingt cinq et fut batisée le jour suivant. Cet extrait signé de Crézolles, recteur de ladite eglise de St Melaine et legalisé.

IIe degré – Pere et mere. Louis Jean Batiste Urvoi de Saint Bedan, seigneur de Porsenpar, Marie Caterine Coroller, sa femme, 1723. De sable, à un cerf d’or [passant], surmonté d’une molette d’eperon de même, acompagné de trois bezans [aussi] d’or, posés deux en chef, et l’autre à la pointe de l’ecu.

Contrat de mariage de Louis Jean Batiste Urvoi de Saint Bedan, ecuyer sieur de Carboureux, fils juvigneur de Giles Urvoi seigneur de la Touche et de demoiselle Peronelle Le Gascoing sa femme, acordé le second jour d’avril de l’an mile sept cens vingt trois avec demoiselle Caterine Coroller, dame du Hellez, fille juvigneure d’Yves Coroller, ecuyer seigneur de la Vieuville et de demoiselle Anne Maignon. Ce contrat passé devant Drillet, notaire à Morlaix.

Certificat donné à Rennes, le trentieme de novembre de l’an mile sept cens trente six, par le greffier en chef des Etats de Bretagne portant que Louis Jean Batiste Urvoi de Saint Bedan, de Carboureux, etoit inscrit sur le role de messieurs de l’ordre de la noblesse qui avoient assisté aux Etats convoqués la même année dans ladite ville. Ce certificat signé Le Bel.

Acord fait le vingt quatrieme d’aout, [fo 187 verso] de l’an mile sept cens, entre Giles Urvoi, sieur de Saint Bedan et Louis Jean Batiste Urvoi, son frere puisné, ecuyer garde du corps du Roi, par lequel sur les diférends qu’ils avoient pour le partage en noble comme en noble et en partable comme en partable tant des biens nobles et de gouvernement noble et avantageux [1] de Giles Urvoi leur pere, vivant seigneur de la Touche, de Noyant, de Saint Bedan, de Carboureux etc. que de la succession future [2] de dame Peronelle Le Gascoing leur mere ; ledit Giles Urvoi, comme heritier principal et noble s’oblige de payer à audit sieur Urvoi son frère pour toutes ses prétentions [3] la somme de dix mile cinq cens livres. Cet acte reçu par Mesnager, notaire à Quintin.

IIIe degré – Ayeul. Giles Urvoi, seigneur de la Touche [4], Peronelle Le Gascoing, sa femme, dame de Saint Bedan, 1665. D’or, à un chevron de gueules, acompagné de trois quintefeuilles de même, posées deux en chef et l’autre à la pointe de l’ecu.

Articles du mariage de Giles Urvoi, seigneur de la Touche-Bréhault fils unique et [5] héritier principal et noble de François Urvoi, seigneur de la Villegourio et de dame Alix Berthelot, sa femme, arrêtés le vingt huitieme de janvier de l’an mile six cens soixante cinq avec demoiselle Peronelle Le Gascoing, fille de Giles Le Gascoing, seigneur de Saint Bedan et de Carboureux, et de dame Renée Prigent. Ces articles reconnus devant du Pré et Michel, notaires à Quintin.

Arrest rendu à Rennes, le huitieme d’avril de l’an mile six cens soixante neuf, en la Chambre établie par le Roi pour la réformation de la noblesse en Bretagne, par lequel Giles Urvoi ecuyer sieur de la Touche Bréhault, fils de François [fo 188 recto] Urvoi, seigneur de la Villegourio et de demoiselle Alix Berthelot, sa femme est declaré noble et issu d’ancienne extraction noble et maintenu dans sa qualité d’ecuyer dont il avoit justifié la possession depuis l’an mile quatre cens soixante. Cet arrest signé Malescot.

IVe degré – Bisayeul. François Urvoi, seigneur de la Villegourio, Alix Berthelot sa femme, 1631. D’azur à trois testes de leopards d’or couronnées chacune d’une fleur de lis de meme et posées deux et une.

Contrat de mariage de François Urvoi, ecuyer sieur de la Villegourio, fils de Julien Urvoi ecuyer sieur de Duaut et de demoiselle Rose Urvoi, sa femme acordé le vingt quatrieme de juillet de l’an mile six cens trente un avec demoiselle Alix Berthelot, dame de la Chapelle, fille puisnée de nobles gens Jean Berthelot sieur de Saint Illan et Jeanne Le Veneur. Ce contrat passé devant Le Chapellier, notaire au lieu de Carioles.

Extrait du registre des batêmes de la paroisse de Trébri, evesché de St Brieuc, portant que François Urvoi, fils de Julien Urvoi, ecuyer sieur de Saint Glen et de demoiselle Rose Urvoi, sa femme, fut batisé le vingt quatrieme de mai de l’an mile six cens huit. Cet extrait signé Regnier, recteur de l’eglise de Trébri et légalisé.

Ve et VIe degrés – 3e et 4e ayeuls. Julien Urvoi, sieur de Duaut, fils de François Urvoi, sieur de Duaut, Rose Urvoi, sa femme, 1601. Mesmes armes.

1. Contrat de mariage de Julien Urvoi, ecuyer sieur de Duaut, de Saint Glen, et de la Motte, acordé le septieme de novembre de l’an mile six cens un avec demoiselle Rose Urvoi, fille et héritiere principale et noble de Jean Urvoi, ecuyer sieur de Belorient [fo 188 verso] et de feu demoiselle Françoise Morice. Ce contrat passé devant Durand, notaire à Moncontour.

3. Sentence rendue par le senéchal de la cour de Moncontour, le cinquieme de juin de l’an mile cinq cens quatre vingt un par laquelle demoiselle Gilette Bertho, veuve de noble homme François Urvoi sieur de Duaut et de Saint Glen, est creée tutrice de nobles homs Julien Urvoi, son fils. Cet acte signé Delys.

2. Transaction faite le dix septieme de novembre de l’an mile six cens seize entre demoiselle Gilette Bertho veuve de François Urvoi, ecuyer sieur de Duaut, de Saint Glen etc. et Julien Urvoi, son fils ainé, heritier principal et noble, ecuyer sieur de Duaut, sur le compte qu’il lui demandoit de l’administration qu’elle avoit eue de ses biens. Cet acte reçu par Sohier notaire à Lamballe.

Nous, Louis Pierre d’Hozier, juge général d’armes de France, chevalier de l’ordre du Roi, conseiller en ses conseils, maitre ordinaire en sa Chambre des comptes de Paris, genealogiste de la Maison, de la Chambre, et des Ecuries de Sa Majesté et de celles de la Reine,

Certifions au Roi que demoiselle Marie Françoise Hiacinthe Urvoi de Saint Bedan a la noblesse nécessaire pour etre admise au nombre des filles demoiselles que Sa Majesté fait élever dans la Maison royale de St Louis, fondée à St Cir, dans le parc de Versailles, ainsi qu’il est justifié par les actes qui sont énoncés dans cette preuve, laquelle nous avons vérifiée et dressée à Paris le vendredi vingt huitieme jour du mois de decembre de l’an mile sept cens trente six.

[Signé] d’Hozier.


[1Ces mots sont ajoutés en interligne et, semble-t-il, de la même main, à la place de la succession échue, mots rayés.

[2Mots ajoutés en interligne et, semble-t-il, de la même main, à la place celle à échoir, mots rayés.

[3Mots ajoutés en interligne et, semble-t-il, de la même main.

[4Cette seigneurie écrite en interligne, à la place des mots rayés St Bedan.

[5Mot rajouté.