Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Château du Châteaugiron, principalement bâti par Jean de Derval (XVe) et la famille Le Prestre (XVIIIe).
Photo A. de la Pinsonnais (2007).

Plessis d’Argentré (du) - Preuves pour la Petite Ecurie (1702)

Mardi 17 mars 2020, transcription de Amaury de la Pinsonnais.

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Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32112, no 41, fol. 109.

Citer cet article

Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32112, no 41, fol. 109, transcrit par Amaury de la Pinsonnais, 2020, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 4 mars 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article298.

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Plessis d’Argentré (du) - Preuves pour la Petite Ecurie (1702)
1.4 Mio.

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Les pages des Ecuries du Roi, par Gaston de Carné, nouvelle édition, 9,90€.

Bretagne, novembre 1702

Preuves de la noblesse de François-Jean du Plessis d’Argentré, présenté pour être reçu page du roi dans sa Petite Écurie, sous la charge de monsieur le marquis de Beringhen, premier écuyer de Sa Majesté.

D’azur à dix billettes d’or, posées quatre, trois deux, et une. Casque

François-Jean du Plessis d’Argentré, 1686.

Extrait du registres des batesmes de la paroisse d’Argentré, sous Vitré, éveché de Rennes, portant que François-Jean, fils de messire Alexis du Plessis, seigneur du Plessis, et de dame Marguerite-Anne de Tanouarn, sa femme, naquit le 4e jour du mois de mars de l’an 1686. Cet extrait delivré le 15e d’octobre de l’an 1702, signé Tendron, recteur de l’église d’Argentré.

Ier degré – [Pere] [1] et mere. Alexis du Plessis, seigneur d’Argentré, Marguerite-Anne de Tanoarn, sa femme, 1669. [D’azur] à trois molettes [d’or], et une bordure de … chargée de huit … d’argent.

Contract de mariage de messire Alexis du Plessis, seigneur du Plessis-d’Argentré et de Cormerai, acordé le 3e fevrier de l’an 1669 avec demoiselle Marguerite-Anne de Tanouarn, dame de Pontestan. Ce contract reçu par Guillon, notaire à Rostrenan.

Partage noble donné le 4e de juillet de l’an 1680 par messire Alexis du Plessis, seigneur d’Argentré, à messire Charles-Marie du Plessis, son frère, prieur et recteur de la Basoge-du-Desert, dans les successions de messire Jean-Batiste du Plessis et dans celle de dame Jeanne Biseul sa femme, leurs pere et leur mere. Cet acte reçu par Goupil, notaire à Rennes.

Jugement rendu à Rennes, le 5e janvier de l’an 1678, par les commissaires deputés par le roi pour la levée du 8e denier en Bretagne, par lequel messire Alexis du Plessis, chevalier, seigneur du Plessis d’Argentré, est déchargé comme noble de la taxe à laquelle il avoit été imposé, à cause d’un fief que messire Giles [fol. 109v] du Plessis, son ayeul, avoit aquis des chanoine de Vitré. Cet acte signé Bouëtin.

Arrêt rendu à Rennes le 5e d’octobre de l’an 1668 par les commissaires de la Chambre établi par le roi pour la réformation de la noblesse en Bretagne, par lequel Alexis du Plessis, ecuyer, seigneur d’Argentré, est maintenu dans la possession de sa noblesse, comme issu d’ancienne extraction. Cet acte signé Malescot.

IIe degré – Ayeul et ayeule. Jean du Plessis, seigneur d’Argentré, Jeanne Biseul, sa femme, 1639. D’argent à deux chevrons de sable.

Contract de mariage de messire Jean du Plessis, chevalier, seigneur du Plessis d’Argentré, de la Chapelle et de Cormerai, fils de messire Giles du Plessis, grand prevôt de Bretagne, et dame Julienne de Grasmenil sa femme, acordé le 17e de mai de l’an 1639 avec demoiselle Jeanne Biseul, fille de noble homme Simon Biseul, president et general des monnoies de France, et de dame Madelene Hucher sa femme. Ce contract passé devant Dauvergne, notaire au Chatelet de Paris.

Vente du lieu du Grand Cormerai au comte de Laval, faite le 28e de janvier de l’an 1670 par dame Jeanne Biseul, veuve de messire Jean du Plessis, seigneur du Plessis et de la Chapelle, et par Alexis du Plessis, son fils, écuyer. Cet acte reçu par Grignon, notaire à Vitré.

Sentence rendue à Vitré, le 26e de septembre de l’an 1633 au profit de [fol. 110] messire Jean du Plessis, seigneur du Plessis-d’Argentré. Cet acte signé Tonnelier.

IIIe degré – Bisayeul et bisayeule. [Giles] du Plessis, seigneur d’Argentré, Julienne de Grasmenil, sa femme, 1596. D’argent à une épée [d’azur] posée en bande.

Contract de mariage de noble homme Giles du Plessis, seigneur du Plessis, d’Argentré, et commissaire de l’arriere ban de l’évêché de Rennes, acordé le 31e de juillet de l’an 1596 avec demoiselle Julienne de Grasmenil, fille de noble homme Jean de Grasmenil, seigneur de Cormerai, et de demoiselle Caterine Morel sa femme. Ce contract reçu par Tricot, notaire à Vitré.

Contract du premier mariage de Giles du Plessis, ecuyer, sieur de Montersil, grand prevôt general de Bretagne, et fils ainé de noble homme Maturin du Plessis, seigneur du Plessis, acordé le onzieme d’aoust de l’an 1578 avec demoiselle Jeanne de Beaucé, dame du Plessis-Beaucé. Ce contract passé devant Odion, notaire à Rennes.

Provisions de la charge de commissaire de l’arrière-ban de Rennes, donné le 15e de decembre de l’an 1588 au sieur du Plessis d’Argentré par le duc de Mercœur, gouverneur de Bretagne. Cet acte signé Philipe-Emanuel de Lorraine.

IVe degré – Trisayeul et trisayeule. [Maturin] du Plessis, seigneur du Plessis, [Marie] de Méaune, sa femme, 1540. D’argent à une bande fuselée de gueules, accompagnée de six fleurs de lis de sable rangées en bande, trois en chef et trois en pointe.

Contract de mariage de noble homme Maturin du Plessis, fils ainé et principal heritier de noble personne Léonard du Plessis, seigneur du Plessis, acordé le 25e de [fol. 110v] juillet de l’an 1540 avec demoiselle Marie de Méaune, fille de noble homme Josselin de Méaune et de demoiselle Christoflette de la Houdinière, sa femme. Ce contract passé devant des Trougnes, notaire à Laval.

Transaction faite le 10e de novembre de l’an 1573 entre noble homme René Charton, seigneur du Boispinson, et noble Mathurin du Plessis, son cousin, sur la demande qu’il faisoit de la moitié de la seigneurie de Boispinson, comme heritier de Françoise Charton sa mère. Cet acte reçu par Aufrai notaire à Argentré.

Ve degré – 4e ayeul et ayeule. Léonard du Plessis, seigneur du Plessis, Françoise Charton sa femme, 1520.

Saisie du revenu du Boispinson, faite le 8e de novembre de l’an 1558 à la requete de demoiselle Françoise Charton, veuve de noble homme Léonard du Plessis, grand prevost de Bretagne, et de noble homme Maturin du Plessis, son fils, seigneur du Plessis. Cet acte signé Ladier, sergent à Vitré.

Procuration general donnée le 11e de janvier de l’an 1537 par noble Léonard du Plessis, ecuyer, seigneur du Plessis, et par demoiselle Françoise Charton, sa femme. Cet acte reçu par du Four, notaire à Vitré.

Transaction faite le 21e de janvier de l’an 1506 que demoiselle Madelène et Jaquine du Plessis demendoient à noble Léonard du Plessis leur neveu, [fol. 111] écuyer, seigneur du Plessis, comme heritier principal et noble de Louis du Plessis, son pere, qui étoit aussi fils ainé et heritier principal et noble de Jean du Plessis et de Tomine de Renouaut, sa femme. Cet acte reçu par de Neufville, notaire à Argentré.

Nous, Charles d’Hozier, conseiller du roi, généalogiste de sa Maison, juge général des armes et des blazons, et garde de l’armorial général de France, et chevalier de la religion et des ordres militaires de saint Maurice et de saint Lazare de Savoie,

Certifions au Roi et à monsieur Jaques de Beringhen, comte de Châteauneuf, premier ecuyer de Sa Majesté, commandeur de ses ordres et gouverneur des citadelles de Marseilles, que François-Jean du Plessis d’Argentré a la noblesse necessaire pour etre reçu au nombre des pages que Sa Majesté fait élever dans sa Petite Écurie, comme il est justifiée par les actes qui sont énoncés dans cette preuve, laquelle nous avons vérifiée et dressée à Paris le dixieme jour du mois de novembre de l’an mil sept cent deux. Signé d’Hozier.

[Signé : ] pour duplicata, d’Hozier.


[1La numérisation de la BNF a laissé des mots cachés ou tronqués en marge.