Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Château du Châteaugiron, principalement bâti par Jean de Derval (XVe) et la famille Le Prestre (XVIIIe).
Photo A. de la Pinsonnais (2007).

Grandière (de la) - Preuves pour les Ecoles royales militaires (1781)

Lundi 20 juillet 2020, transcription de Amaury de la Pinsonnais.

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Preuves de noblesse pour les Écoles royales militaires, BNF, Département des manuscrits, Français 32092, no 14..

Citer cet article

Preuves de noblesse pour les Écoles royales militaires, BNF, Département des manuscrits, Français 32092, no 14., transcrit par Amaury de la Pinsonnais, 2020, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 4 mars 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1161.

Grandière (de la) - Preuves pour les Ecoles royales militaires (1781)

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Bretagne et Normandie, 1781

 

Procès-verbal des preuves de la noblesse de Jaques-Joseph-Marie-Augustin de la Grandière, agréé par le Roi pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans les Écoles royales militaires.

D’azur à un lion d’argent, couronné, langué et onglé d’or.

 

Ier degré, produisant – Jacques-Joseph-Marie-Augustin de la Grandière, 1770.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Saint-Martin de Morlaix, diocèze de Léon en Basse-Bretagne, portant que Jaques-Joseph-Marie-Augustin, fils du légitime mariage de messire Charles-Marie de la Grandière, lieutenant des vaisseaux du Roi, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de dame Françoise-de-Paule-Hyacinthe Le Minihy, fut batisé le 1er jour de mars 1770, étoit né la veille, et reçut le supplément des cérémonies du batême le 13 de novembre de la même année. Cet extrait signé Expilly, recteur de Saint-Martin, et légalisé.

 

IIe degré, père – Charles-Marie de la Grandière, Françoise-de-Paule-Hyacinthe Le Minihy du Refuge, sa femme, 1760.

Contrat de mariage de messire Charles-Marie de la Grandière, seigneur du Bois-Gaultier, lieutenant des vaisseaux du Roi et capitaine d’une compagnie franche de la Marine, fils majeur de défunt messire Hubert-Maximilien de la Grandière, lieutenant de vaisseaux et chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, et de défunte dame Françoise-Olive Le Picquart de Norey, demeurant ordinairement en la ville de Brest, paroisse de Saint Louis, accordé le 3 de février 1760 avec demoiselle Françoise-de-Paule-Hyacinthe Le Minihy de Refuge, fille de noble homme François Le Minihy du Rumen, ancien maire et lieutenant général de police de la ville de Morlaix, et l’un des commissaires actuel de la commission intermédiaire des États de Bretagne, demeurant en la dite ville de Morlaix, paroisse de Saint-Martin, et de défunte dame Jeanne K/rien, dame du Rumen, son épouse. Ce contrat passé à Morlaix devant Regnault notaire royal de la sénéchaussée de Morlaix.

D’azur à un lion d’argent armé, couronné et lampassé d’or.

Arrêt rendu au Parlement de Rennes le 30 de juin 1773, par lequel il est ordonné que Charles-Marie de la Grandière, capitaine des vaisseaux du Roi au département de Brest, fils d’écuyer Hubert-Maximilien de la Grandière, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, et de dame Françoise-Olive Le Picquart d’Estan son épouse, seroit inscrit au catalogue des nobles de la province de Bretagne dans l’évêché de Léon, pour avoir entrée, séance et voix délibérative en l’assemblée des États, et jouir des titres, honneurs, privilèges et autres droits accordés et attribués aux personnes nobles de la dite province. Cet arrêt, dans lequel est énoncé une ordonnance de l’intendant de Rouen du 6 de décembre mil six cent soixante-six, qui décharge Jean de la Grandière, écuyer, seigneur du Boisgaultier (bisayeul du dit Charles-Marie de la Grandière) de la demande et recherche du préposé contre les usurpateurs de la qualité de noble, est signé Desnos.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Saint Louis de la ville de Brest, évêché de Léon en Bretagne, portant que Charles-Marie, fils légitime d’écuyer Hubert-Maximilien de la Grandière, enseigne des vaisseaux du Roy, et de dame Françoise-Olive Picart d’Etlan son épouse, naquit le 17 de février 1729, et fut batisé le surlendemain. Cet extrait signé de la Rue, curé de Saint Louis de Brest, et légalisé.

 

IIIe degré, ayeul – Hubert-Maximilien de la Grandière, Françoise-Olive Le Picard de Noré d’Estlan sa femme, 1712.

Extrait des registres des mariages de la paroisse de Brest, portant qu’Hubert-Maximilien de la Grandière-Mercey, écuyer, enseigne des vaisseaux du Roi, fils de Charles de la Grandière, écuyer, et de dame Cécile Guillonneau sa femme, et demoiselle Françoise-Olive Le Picard de la Noré d’Estlan, fille de Noël-Augustin Le Picard de la Noré, écuyer, seigneur d’Estlan, et de dame Jeanne de Mathezou son épouse, reçurent la bénédiction nuptiale le 24 de may 1712. Cet extrait délivré le 19 d’août mil sept cent trente-huit par le sieur de Kerret, recteur de Brest, et légalisé.

Sentence arbitrale rendue le 1er de mars 1709 par David-Joseph de Bordeaux, conseiller et procureur du roi au siège royal de Vernon, et par Jean Fermelhuis, avocat au même siège, entre Jean de la Grandière, écuyer, seigneur du Boisgautier, Charles de la Grandière, écuyer, seigneur de Grimonval, et Hubert-Maximilien de la Grandière, écuyer, frères, enfants de Charles de la Grandière, écuyer, seigneur du Boisgautier et de Grimonval, et de feue dame Cécile Guillonneau sa femme, par laquelle il est ordonné que le dit Hubert-Maximilien de la Grandière auroit pour sa part des biens à eux délaissés par leur dit père toutes les rotures des terres du Boisgautier et de Grimonval. Cette sentence signée de Bordeaux, Fermelhuis, et des dits sieurs de la Grandière.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Saint-Martin de Civières, diocèze de Rouen et élection de de Gisors, portant qu’Hubert-Maximilien âgé de vingt-neuf jours, fils de messire Charles de la Grandière, écuyer, sieur de Merçay, de Boisgautier et de Grimonval, et de dame Cécile Guillonneau sa femme, fut batisé le 21 d’août 1672. Cet extrait délivré le 6 d’octobre mil sept cent trente-huit par le sieur de Blemeray, curé de Civières, et légalisé.

 

IVe degré, bisayeul – Charles de la Grandière, Cécile Guillonneau sa femme, 1655.

Contrat de mariage de messire Charles de la Grandière, chevalier, seigneur de Boisgautier, de Grimonval, de la Brosse, etc, fils aîné et principal héritier de messire Jean de la Grandière, chevalier, seigneur de Mercé, de la Grandière, de Boisgautier, de Grimonval, de la Brosse, etc, demeurant au manoir seigneurial de Boisgautier, paroisse de Civières, vicomté de Gisors, et de dame Catherine Le Moine sa femme, accordé le 20 de janvier 1655 avec demoiselle Cécile Guillonneau, fille de feu noble homme maître François Guillonneau, conseiller du Roi, juge et garde héréditaire de la Monnoie de Paris, et de demoiselle Marie Bourgoing sa veuve. Ce contrat passé devant Lestoré, notaire au châtelet de Paris.

 

Nous, Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France, et en cette qualité Commissaire du Roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves des Écoles royales militaires, chevalier-grand-croix honoraire de l’ordre royal de Saint Maurice de Sardaigne,

Certifions au roi que Jaques-Joseph-Marie-Augustin de la Grandière a la noblesse requise pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans les Écoles royales militaires, ainsi qu’il est justifié par les actes énoncés et visés dans ce procès-verbal que nous avons dressé et signé à Paris le trente et unième jour du mois d’aoust de l’an mil sept cent quatre-vingt-un.

[Signé] d’Hozier de Sérigny